Ayez comme Dramane Ouattara le gout du sacrifice…Après le « capital » de Karl Marx, voici le « capital humain », une donnée sensiblement déshumanisée dans sa bouche. L’humain devient un clone, un robot au service des universités qui financent ces personnes formatées. Nouveau concept du bétail humain. belle expression dans la bouche des esclavagistes du XXIème siècle.
Selon un économiste et homme d’affaires américain, présent à cette conférence, se confiant au micro fermé d’un journaliste, désirant préserver son anonymat, l’émergence 20020 ne pourrait avoir lieu avant 2040!
Ce qui suit est repris d’une dépêche de presse, ainsi que des publications sur le site de la présidence
Abidjan, 28 mars (AIP) – Le président de la République, Alassane Ouattara, a préconisé, mardi, un capital humain mieux formé et outillé aux fins de répondre efficacement aux exigences du concept d’émergence.
Le chef de l’Etat s’exprimant à l’occasion de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA) qui se tient à Abidjan en présence de chefs d’Etat du continent, a également souligné que la formation du capital humain doit être accompagnée de la construction des universités publiques dans chaque capital de district du pays.
Parlant de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara est revenu sur la compréhension du concept « d’ivoirien nouveau » qui, selon lui ,prend en compte le respect des institutions et l’assainissement de son cadre de vie pour une meilleure santé afin de réduire les dépenses publiques sanitaires.
Le chef de l’exécutif a exhorté ses compatriotes à avoir le gout du sacrifice vis-à-vis de leur pays, en ayant constamment à l’esprit « qu’est-ce-que je peux faire pour mon pays », pour que l’un, s’ajoutant aux efforts des autres, ils puissent aisément atteindre leur objectif commun, celui de l’émergence à l’horizon 2020.
(AIP)
Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a pris part, ce mardi 28 mars 2017, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, aux côtés du Président de Guinée, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, S.E.M. Alpha CONDE, de la Présidente du Libéria, Présidente en exercice de la CEDEAO, S.E.Mme Ellen JOHNSON-SIRLEAF, et du Président du Sénégal, Président du Comité d’Orientation du NEPAD, S.E.M. Macky SALL, à la cérémonie d’ouverture de la 2e édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA), dont le thème central est :
« La mise en oeuvre des plans d’émergence ».
Intervenant à cette occasion, le Chef de l’Etat a indiqué que la première édition de la Conférence Internationale sur l’émergence de l’Afrique a été le cadre privilégié pour s’imprégner de l’expérience des pays émergents, partager les caractéristiques de nos plans d’émergence et réfléchir sur nos propres trajectoires vers l’émergence.
Au cours de cette première édition, a-t-il ajouté, les Participants ont pu identifier plusieurs secteurs et des domaines prioritaires d’actions, notamment la transformation des matières premières, le développement des infrastructures économiques, la mise à disposition d’énergie abondante, le développement du capital humain, la promotion de la bonne gouvernance ainsi que le maintien de la paix et de la stabilité.
Cette seconde édition devra donc, selon lui, être une opportunité pour répertorier un certain nombre d’obstacles à lever afin d’accélérer la marche des pays africains vers l’émergence. Il s’agit de la qualité et de la pertinence des plans d’émergence qui, à l’en croire, devront tenir compte des logiques économiques mondiales et de nos réalités socioculturelles.
Il s’agit également, selon lui, d’une volonté politique affichée au sommet de l’Etat devant s’exprimer non seulement par le positionnement stratégique des Institutions chargées d’impulser ou de mettre en oeuvre les programmes d’émergence, mais aussi par les choix budgétaires opérés en faveur des secteurs ou domaines clés.
De même, a-t-il ajouté, une attention particulière devra être aussi accordée au cadre institutionnel et réglementaire de mise en oeuvre, afin d’adresser les problèmes de lourdeurs généralement observées dans les administrations et le manque de coordination ou encore de cloisonnements institutionnels.
Autre point important, selon le Chef de l’Etat, le développement du capital humain à travers un système éducatif de qualité et la lutte contre la fuite des cerveaux. En effet, selon le Président Alassane OUATTARA, l’une des grandes leçons à tirer de l’expérience des pays émergents en Amérique latine ou en Asie est l’importance accordée à ces deux préoccupations par ces pays.
Enfin, il est primordial, selon le Chef de l’Etat, de partager la vision qui sous-tend le plan d’émergence afin de susciter l’éveil de la conscience collective et l’adhésion des populations à ce concept qui exprime la volonté collective d’un peuple de sortir d’une situation de vulnérabilité et de prendre son destin en main. (…)
Notons que les travaux de la 2e Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique se poursuivront jusqu’au 30 mars 2017.
Quelques extraits -encore trop longs-de son discours fleuve
salutations à n’en plus finir…(…) Mesdames, Messieurs,
Je voudrais féliciter Mme Helen Clark, Administrateur du PNUD, pour la parfaite organisation de cette conférence. Je remercie à nouveau, Mme Clark, pour avoir choisi la Côte d’Ivoire pour abriter, pour la seconde fois, la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique.
Cette Conférence, organisée en partenariat avec la Banque Africaine de Développement et la Banque Mondiale, se positionne désormais comme une plateforme majeure d’échanges d’idées et d’expériences sur l’émergence de l’Afrique.
A cet égard, nous sommes heureux d’enregistrer la participation de pays émergents tels que la République Populaire de Chine, représentée par le Vice-Ministre du Commerce ; Singapour, représentée par le Ministre d’Etat, Ministre du Commerce et de l’Industrie et l’Argentine représentée par le Ministre des Affaires Etrangères. (…)
(…)Le développement du continent africain, au cours des 50 dernières années, nous interpelle.
En effet, s’il est vrai que notre continent regorge d’un immense potentiel, avec d’importantes ressources naturelles, plus de 60% des surfaces cultivables disponibles et un taux élevé de population jeune, il est surprenant de constater que nos pays sont parmi les moins développés, avec des taux de pauvreté les plus élevés au monde.
Malgré une croissance relativement forte durant la dernière décennie, la contribution relative de l’Afrique Subsaharienne à l’économie mondiale a faiblement évolué.
Sa part dans la production de richesses mondiales n’était que de 3,1% en 2015, alors que celle des pays asiatiques a plus que triplé depuis 1980, pour atteindre 31% en 2015.
Enfin, le taux d’investissement dans notre région, estimé à 20,5% du PIB en 2015, reste encore trop faible au regard des 41,4% investis dans les pays d’Asie.
C’est de ce constat que notre réflexion sur l’émergence tire toute son essence. Aujourd’hui, nous avons tous pris conscience de cette situation et de l’impérieuse
nécessité de rattraper notre retard.
Nous avons également pris conscience que le nouveau contexte mondial de mutation géostratégique et de révolution scientifique et technologique nous offre une opportunité unique de rattraper plus rapidement ce retard, afin de nous insérer pleinement dans le nouvel ordre économique international(…)
(…) Nous avons pu identifier plusieurs secteurs et des domaines prioritaires d’actions, notamment la transformation des matières premières, le développement des infrastructures économiques, la mise à disposition d’énergie abondante, le développement du capital humain, la promotion de la bonne gouvernance, le maintien de la paix et de la stabilité.
Aujourd’hui, la plupart des pays africains disposent, à des degrés de préparation divers et variés, d’une planification stratégique de leur développement vers l’émergence ; cependant, l’un des enjeux majeurs réside dans nos capacités respectives à réussir la mise en œuvre effective de ces plans.
A cet égard, je me félicite que nous ayons décidé de nous retrouver, pour cette seconde édition, autour du thème central de la « Mise en oeuvre des plans d’émergence en Afrique ».
L’exploitation de l’excellent rapport préparé par le PNUD sur ce sujet, donnera lieu, j’en suis sûr, à des débats riches et passionnants sur cette question.
Pour ma part, je voudrais apporter ma contribution à la réflexion, en partageant avec vous un certain nombre d’obstacles que l’on rencontre le plus souvent :
– En tout premier lieu, la qualité et la pertinence du Plan d’émergence. En effet, il ne s’agit pas nécessairement de faire des copies de modèles qui ont réussi, mais plutôt de savoir adapter ces modèles, en tenant compte des logiques économiques mondiales et de nos réalités socio-culturelles. C’est, à mon sens, l’un des facteurs clés de succès des pays du Sud Est Asiatique, qui ont su élaborer des modèles d’émergence alliant intelligemment les réalités mondiales à leurs valeurs socio-culturelles.
– Deuxièmement, c’est la volonté politique : l’un des facteurs clés du succès de la mise en oeuvre réside dans une volonté politique affichée au sommet de l’Etat.
En effet, au regard de l’ampleur des réformes structurelles à mener et des changements fondamentaux qu’ils imposent, les processus d’émergence ont peu de chance de réussir s’ils ne sont pas impulsés au plus haut niveau de l’Etat. Cette volonté politique doit s’exprimer non seulement par le positionnement stratégique des institutions chargées d’impulser ou de mettre en oeuvre les programmes d’émergence mais aussi par les choix budgétaires opérés en faveur des secteurs ou domaines clés.
– Troisièmement, il s’agit du cadre institutionnel et réglementaire de mise en oeuvre : Les lourdeurs généralement observées dans les administrations, le manque de coordination ou encore les cloisonnements institutionnels sont des freins à l’efficacité de la mise en oeuvre des plans de développement.
Les pesanteurs, l’insuffisance de capacité et le manque de motivation, sont souvent la cause des retards ou des blocages dans l’exécution de ces plans d’émergence ou de Développement. En effet, la lenteur des réformes visant à améliorer l’efficacité d’une administration est souvent incompatible avec l’urgence qu’exige la mise en oeuvre réussie des programmes. C’est ce qui a motivé, la création, dans certains pays émergents, d’agences spécialisées dont la mission exclusive est l’opérationnalisation des plans d’émergence. Et c’est là certainement l’une des voies qu’il nous faut sérieusement explorer.
– Quatrièmement, le Capital humain : l’une des grandes leçons à tirer de l’expérience des pays émergents en Amérique latine ou en Asie est l’importance accordée au développement du capital humain. Là encore, nos pays sont interpellés sur la nécessité d’un système éducatif de qualité et sur l’enjeu que représente la lutte contre la fuite des cerveaux.
– Le cinquième et dernier point concerne le partage du concept de l’émergence et l’adhésion des populations. Il est primordial de partager la vision qui sous-tend le plan d’émergence afin de susciter l’éveil de la conscience collective et l’adhésion de tous.
Il est important de montrer aux populations que l’émergence n’est pas un slogan, ni l’affaire d’un Gouvernement ou d’un parti politique mais qu’elle exprime plutôt la volonté collective d’un peuple de sortir d’une situation de vulnérabilité et de prendre son destin en main.
Il s’agit d’un contrat social, basé sur un rapport de confiance, dans lequel tous acceptent de consentir, ensemble, pendant un certain temps, des sacrifices afin de réussir collectivement.
Ainsi, il sera possible de partager les retombées du développement économique et social afin de garantir une meilleure qualité de vie aux futures
générations.
C’est pourquoi, nous avons ici, en Côte d’Ivoire, initié le concept de l’Ivoirien Nouveau, afin que nos concitoyens, en adoptant les valeurs et les bonnes pratiques, soient les acteurs principaux de cette marche vers l’émergence. (…)
Alors, pourquoi ne pas permettre aux cerveaux qui ont du fuir en exil en 2011,
de rentrer dans de bonnes conditions ?