Communiqué de la COPIE.
Réunis en Assemblée Générale le samedi 30 Septembre 2017 à Cape Coast au Ghana, les présidents des sections de la Coalition des Patriotes Ivoiriens en Exil ( COPIE) ont produit la déclaration suivante :
Déclaration des présidents des sections de la Coalition des Patriotes Ivoiriens en Exil ( COPIE) suite aux accusations contre Messieurs DAMANA ADIA PICKASS et STÉPHANE KIPRÉ.
Dans un communiqué lu par le ministre de l’intérieur et de la sécurité le jeudi 7 septembre 2017, les tenants actuels du pouvoir accusent messieurs Damana Adia Pickass, président de la Coalition des Patriotes Ivoiriens en Exil (COPIE),Vice Président du FPI, chargé de la politique de la jeunesse et Stéphane Kipré, président de l’ UNG, exilé politique, d’être les instigateurs des attaques répétées contre des commissariats de police et des brigades de gendarmerie, dans le cadre d’un projet de déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Le même jour les deux personnalités ont rejeté ces accusations par un cinglant démenti. Nous, responsables de sections COPIE, saluons cette réaction prompte et vigoureuse, exprimons notre soutien et notre solidarité à notre premier responsable le camarade président Damana Adia Pickass, président de la COPIE et à Stéphane Kipré, président de l’UNG.
Nous tenons à rappeler que les camarades leaders Damana Adia Pickass et Stéphane Kipré sont de vrais disciples du Président LAURENT GBAGBO, le père de la démocratie ivoirienne et maitre du « asseyons-nous et discutons » . Ce sont donc ces valeurs prônées depuis toujours par notre référent politique le Président Laurent Gbagbo qui sont le socle de la stratégie de lutte des deux camarades. Nous condamnons ces accusations sans fondement et demandons au président DAMANA ADIA PiCKASS, au président Stéphane Kipré, aux patriotes ivoiriens en exil et au peuple de Côte d’Ivoire de rester toujours mobilisés et déterminés dans la lutte pour une nation démocratique et souveraine. Nous leur demandons de toujours rester solidaires comme ils l’ont toujours été, au combat du Président GBAGBO et de ne pas se laisser intimider par les tenants actuels du pouvoir en Côte d’Ivoire.
Incapable d’apporter des solutions justes et durables aux préoccupations existentielles des ivoiriens dont le quotidien rime désormais avec insécurité, cherté de la vie et la paupérisation de la population, ce pouvoir cherche des bouc-émissaire. Par ailleurs, quelques jours seulement après leur grossière et mensongère accusation, deux événements majeurs ont eu lieu, mettant à nu leur mensonge. Il s’agit de l’attaque du commissariat du 34 ème arrondissement à Abobo où des armes ont été emportées selon eux-mêmes et qui a fait l’objet d’arrestations de personnes qui n’ont aucun lien avec nos leaders pro-Gbagbo accusés. On a enregistré aussi dans la même période d’après accusation, une découverte d’un arsenal de guerre, de sigle et des cartes d’un groupe de combattants à Attecoubé, découverte revendiquée par des anciens rebelles qui eux-aussi n’ont aucun lien d’avec messieurs Damana Pickass et Kipré Stéphane.
Au vu de ces récents événements qui contredisent à eux-seuls leur accusation qui ne repose sur aucun élément juridique, nous demandons le retrait pur et simple du mandat d’arrêt émis par le pouvoir Ouattara. Nous engagerons des démarches auprès des autorités ghanéennes et celles du HCR afin de leur montrer le caractère arbitraire du dit mandat dont les objectifs non dévoilés ont un rapport avec le procès à la Haye et aussi contraindre au silence certains proches du Président Gbagbo dont la fidélité et les actions dérangent beaucoup leur pouvoir. Nous invitons par conséquent tous les pays qui seront saisis, à n’accorder aucun crédit à ce mandat. Nous mettons en garde le pouvoir Ouattara contre tout ce qui pourrait advenir à nos leaders en ces périodes de traque, nous lui demandons d’abandonner instamment sa quête perpétuelle de règlement de compte à l’endroit des personnes qui n’arrivent même pas à assurer le minimum en exil, car s’il s’amuse cette fois, c’est tout un peuple déterminé et debout qui fera front à son projet malsain.
Les mandats n’ont pas été publiés, c’est intrigant, anormal, mais connaissant les pratiques mafieuses, obscures de ce régime, nous requerons la vigilance extrême de toutes les sections COPIE, de tous les démocrates et surtout de nos leaders afin que nul ne se fasse surprendre désagréablement. Enfin, nous invitons le pouvoir actuel en Côte d’Ivoire à s’inscrire résolument dans un dialogue politique sincère et prometteur en libérant les prisonniers politiques, en créant les conditions favorables au retour des exilés. Que DIEU BÉNISSE LA COTE D’IVOIRE.
Pour les sections, √.1. Didier N’gbra(Daï-Gbôlô), président de la COPIE-Takoradi √.2. Firmin Diho, président COPIE-Cape_Coast √.3. Guy Dimitry, président COPIE-Accra(Bujumburam) √.4. Djédjé Dabe(Kapo), président COPIE-(Tikôbô-Ezelinbo-Alfassini) √.5. Otete Djédjé Anselme, président COPIE-Elubo √.6. Moïse Koffi (Mayor), président COPIE- Camp d’Egyekrom √.7. Hermann Koue, président COPIE-Camp d’Ampain. √.8.Ziehi Yonsiekplin Baudoin, président COPIE-Camp de Fatenta √.9. Aubin Lekpa, président COPIE-Bénin √.10. Millé Claude Mrandjo, président COPIE-Cameroun
Fait à Takoradi(Ghana), le 1 er octobre 2017.
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Rappel :Millé Claude Mrandjo qui m’a envoyé cette déclaration, est l’auteur d’un livre que je vous recommande
L’auteur restitue ici les faits qui, à certaines fins utiles, ont été outrageusement tronqués, travestis par le discours hégémonique de l’impérialisme occidental. D’une plume incisive, l’auteur met en exergue son expérience associative dans les rangs de la FESCI et son militantisme au sein du FPI, évoque son exil, ses joies et ses peines, sa raison d’être et de vivre dans ce combat pour la dignité, la souveraineté, les droits et les libertés… qu’il a épousé ; combat incarné par son mentor Laurent Gbagbo.