CEI, le jeu d’usure du pouvoir
CEI. LE JEU D’USURE DU POUVOIR
L’Opposition ivoirienne s’est, à nouveau, installée dans son jeu favori: lâcher la proie pour l’ombre. Car alors que le régime Ouattara n’a pas bougé d’un seul iota, les opposants sont dans les querelles de clocher, faisant le jeu du Pouvoir.
L’État n’a en effet, pas reformé la loi °2014-335 du 5 juin 2014 relative à l’organisation, la composition, les attributions et le fonctionnement de la Commission électorale indépendante (CEI).
Il l’a simplement reconduite, avec une cure d’amaigrissement, violant ainsi son obligation d’établir des organes électoraux indépendants tels que le prescrit la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.
La nouvelle CEI, comme l’ancienne, bâtit sa composition autour de représentants de divers acteurs du processus électoral. Ce qui ne place pas tous les candidats potentiels (indépendants et ceux dont les familles politiques sont exclues de la représentation) sur un même pied d’égalité et viole alors le droit à une égale protection de la loi.
Le Pouvoir le sait et utilise une stratégie qui s’est avérée payante en 2014, toujours sur la CEI. Il effectue, de ce fait, un passage en force, en mettant à profit le talon d’Achille de l’Opposition: sa division. Il a promulgué la loi controversée sur la nouvelle (sosie de l’ancienne) réforme de la CEI.
Car, alors que ses adversaires de l’Opposition ont opposé un refus catégorique de façade de participer à cette Commission, il a ouvert de nouvelles discussions, pour les avoir à l’usure.
Pascal Affi N’Guessan, sa tendance du FPI et ses alliés de l’AFD ont mordu à l’hameçon. Le 2 septembre 2019, après avoir fustigé une CEI qui n’offre « aucune garantie d’impartialité », ils ont mis de l’eau dans leur vin, en posant toutefois des conditions: un président consensuel issu de la société civile et une vice-présidence à l’Opposition afin de « ne pas faire de la figuration ».
Le PDCI-RDA et ses partenaires de l’URD, USD et autres ont aussi été reçus le 6 septembre par les représentants du Pouvoir. Ils refusent toujours de nommer des représentants à la CEI.
Trois groupes parlementaires, PDCI-RDA, Vox Populi et Rassemblement, ont, en effet, saisi le Conseil constitutionnel pour rejeter cette Commission qui « ne garantit pas l’indépendance et l’impartialité de l’organe électoral ». « Cette loi ne respecte pas l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples » ou CADHP rendu en novembre 2016, a défendu la députée Yasmina Ouégnin.
Cet arrêt, rendu sur saisine de l’ONG ivoirienne APDH, constate que la notion de représentation des membres de la Commission lui ôte toute indépendance; le mandataire étant assujetti aux volontés de son mandant.
Or, la nouvelle Commission n’a pas dérogé à la vieille tradition ivoirienne. Contre dix-sept membres auparavant, elle comprend maintenant quinze membres: un représentant du chef de l’État, un du ministère de l’Administration du territoire, six de la société civile, six des partis politiques (3 du Pouvoir et 3 de l’Opposition) et un représentant du Conseil suprême de la Magistrature.
Le Conseil constitutionnel a rejeté le recours des groupes parlementaires, le jugeant « irrecevable ». C’est pour cette raison que le Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI, parti politique proche de Soro Guillaume) a décidé de saisir, à son tour, la CADHP pour s’opposer à la mouture de la CEI.
Acteur majeur de la crise politique en 2010, la Commission fait l’objet d’une bataille acharnée.
Bally Ferro
Nouveau surnom du chat du Moronou trouvé sur la toile : Affiscariot
« Nous avons souhaité une autre plateforme plus large avec le PDCI, malheureusement, le PDCI a préféré nous abandonner pour aller à la recherche des partenaires qu’il considère plus crédibles, plus importants… Les réactions que nous enregistrons démontrent que les gens se sont mépris sur notre compte. Les éventuels partenaires ont tort de nous minimiser. Nous pesons sur l’échiquier politique nationale et nous n’avons jamais douté de notre représentativité sur le terrain »
LE 52e MINISTERE NON PUBLIE OFFICIELLEMENT MAIS QUI TRAVAILLE ASSIDUMENT :
Ministre d’Etat chargé de l’anéantissement de l’Opposition ,de la promotion de la félonie et des intrigues : Pascal AFFI NGUESSAN.
Zeblêkede Gnali Christophe
Sabotage au haut sommet de l’Etat: Quand « Alcide Concorde » le ballon d’essai D’Affi N’guessan minait la Diplomatie du régime Gbagbo.
Voici les raisons pour lesquelles la Russie avait lâché la Côte d’Ivoire :
Ce n’est un secret pour personne que la Fédération de Russie avec son Président Poutine a été l’un des meilleurs soutiens de l’administration Gbagbo, notamment à l’ONU contre les résolutions grotesques de la France. En effet, pour justifier ses très bons rapports avec le Président Poutine, le Président Laurent Gbagbo disait sur RFI : « Je n’ai pas besoin d’aller en France voir le Président français Nicolas Sarkozy pour que nous ayons de bonnes relations pour nos deux États. Car, malgré que je n’ai jamais rencontré le Président Poutine, il n’empêche que nous avons de très bons rapports ». Mais alors comment se fait-il que cette Russie n’ait pu bloquer la dernière résolution injustifiée autorisant la France à faire la guerre à la Côte d’Ivoire sous prétexte de détruire les armes lourdes ?
La réponse à cette violente question que se posent les Panafricains en général et les pro-Gbagbo en particulier, peut se trouver certainement dans la suite de notre développement.
Permettez-nous de retenir en outre deux points non moins importants que les autres après la signature de l’accord politique de Ouaga, à savoir :
– Le désarmement de la rébellion Ivoirienne deux mois avant la date des élections.
– L’organisation du service Civique pour les démobilisés de la rébellion et des groupes d’auto-défenses.
Concernant le désarmement, Dieu seul sait le rôle nocif qu’a joué l’ex-Ministre de la Défense Michel Amani N’guessan qui rassurait avec foi et certitude le Président GBAGBO et l’opinion ivoirienne de ce que le désarmement des rebelles était une réussite. S’agissant du service Civique qui est le point clé de notre intervention, nous savons tous que c’est par appel d’offre que le Président Gbagbo a géré ce volet de l’accord. Sur ce point, nous avons eu plusieurs prétendants parmi lesquels on peut citer la France, les USA, Israël et la Russie.
Ainsi, après exposé des uns et des autres, les autorités ivoiriennes ont opté pour le choix de la Russie. Pour ce faire, le Kremlin était représenté par M. Ari Ben Menashe, l’homme aux quatre nationalités (Israélo- Iranien, car de Père Israélien et de Mère Iranienne et aussi de nationalité Russo-américaine ) qui a entre autre assuré le poste de Directeur de Cabinet du défunt premier ministre israélien Isaac Rabin. Il est aussitôt reçu par le Chef d’Etat Ivoirien et à la suite des échanges, le montant de plus de 200 milliards de nos francs est confirmé. Dès lors, le Président Gbagbo instruit le diplomate Alcide Djedjé pour parfaire les dispositions diplomatico-administratives.
Mais c’était sans compter avec les services français pour saboter l’accord à travers ses filleuls. C’est ainsi que Messieurs Affi N’guessan, Président du FPI et Kadet Bertin, conseiller du Président Gbagbo sans oublier Alcide Djedjé lui-même, ces collaborateurs du Chef de l’Etat ivoirien décident à son insu d’exiger une commission à l’envoyé russe non sans lui avoir rendu visite à sa résidence privée du Canada. En outre, ils lui ont laissé deux numéros de comptes pour le transfert de pas moins de 30 milliards.
Trouvant cette démarche très gauche, le représentant russe a répondu par l’affirmative tout en pensant à la négative. N’ayant pas été satisfait, alors que la date pour le transfert du quart de la somme au russe par l’état Ivoirien approchait, M. Affi N’guessan et acolytes décident de passer à l’offensive en représailles au refus du Russe. C’est ainsi que M. Acilde Djedjé retourne aux USA pour saisir l’administration Obama à travers les services de Mme Hillary Clinton (elle est la camarade de Mme Dominique Ouattara. Les deux font des affaires ensembles), sous prétexte qu’il a été envoyé par le Président Gbagbo qui refuse d’entrer dans le deal de blanchiment d’argent tel que proposé par M. Ari Ben Menashe.
Par conséquent, le Président Ivoirien demande aux USA de prendre toutes les dispositions pour décourager ce « malfrat » russe. Comme il fallait s’y attendre, les USA bloquent les comptes privés de Ben Menashe à travers son entreprise de Lobbying basée au Canada. Après cette sale besogne, M. Alcide Djedjé revient au bord de la langue Ébrié pour dire au Président Ivoirien que le Russe en question est un dangereux mafieux recherché par les services américains, qui n’ont pas manqué de bloquer ses comptes. Au vu des preuves fabriquées mais réelles, le numéro 1 Ivoirien suspend l’entrée en vigueur de l’accord du service civique avec la Russie.
De son côté, le responsable russe saisit ses avocats ainsi que les renseignements russes pour comprendre l’origine de ses problèmes et le déblocage de ses comptes. Après investigations et tractations, les services russes reçoivent des mains des services américains l’information reçue du Président Ivoirien à travers son représentant à l’ONU, en prenant soin de la vérifier auprès du Diplomate Alcide Djedjé qui l’a confirmé sans gêne. Telle a été la base des brouilles entre le n°1 Ivoirien et les autorités russes. Raison pour laquelle aussi bien les Russes que leurs alliés Chinois se sont abstenus lors du vote de la dernière résolution onusienne sur la Côte d’Ivoire, alors que celle-ci donnait de façon implicite feu vert à la France et ses alliés de faire la guerre au Président Laurent Gbagbo et à son peuple qui l’a réélu.
Cette attitude perfide des collaborateurs du Chef d’Etat Ivoirien est l’une des raisons qui auraient plongé les si bonnes relations entre la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo et la Russie de Poutine Vladimir. Pour conclure, ce n’est qu’après la chute de l’administration Gbagbo, suivie de multiples trahisons de certains comme Affi (qui a le germe de la trahison en lui, il n’est pas à son premier acte) que la Russie s’en est rendue compte et selon les indiscrétions elle en aurait souffert. Car le service Civique avait pour objectif de permettre à la Russie de faire venir ses soldats sur le sol Ivoirien. Se rattrapera-t-elle alors que son allié est maintenant à la CPI ?
Le temps étant l’autre nom de Dieu selon le Président Laurent GBAGBO, Affi N’Guessan Pascal, Alcide Djédjé et Kadet Bertin sont demeurés dans la constance de la trahison et toute la Côte d’Ivoire sait ce qu’ils représentent aujourd’hui sur le plan politique.
Affaire à suivre !
Le temps est l’autre nom du Dieu d’Israël.
Haut les coeurs. Dieu veille sur son Oint
Dans La Dignité, Nous Vaincrons.
Pris sur le Mur De #DigneAfrique Renaissance, le Titre est de MOI.
Millé Claude Mrandjo: Écrivain-Essayiste, Membre du FPI, Représentant Afrique Centrale de la Coalition des Patriotes Ivoiriens en Exil(COPIE) Section Afrique Centrale, Vice-président du #rezopanacom