Bientôt la solitude du pauvre cowboy Ouattara…

Mediapart et la La Lettre du Continent exposent la dépouille de OUATTARA devant…lui-même.

Autrefois, en l’absence de juridictions modernes, impartiales et crédibles, la plupart des sérieux contentieux dans nos sociétés traditionnelles se réglaient exclusivement par la violence et le sang.

Mais, de nos jours, lorsqu’on sent ses droits piétinés par un ou des tiers, on recourt tranquillement à Justice. C’est à cette règle moderne et universelle que s’était soumis le couple Gbagbo, en 2005, lorsqu’il s’était convaincu d’avoir été victime d’une diffamation dans la foulée du matraquage médiatique dont il était la cible principale .

En effet, estimant inexcusables les affirmations gratuites du canard parisien, le Monde, les accusant d’exterminer leurs opposants à travers un certain «Escadron de la mort», Laurent et Simone GBAGBO avaient régulièrement saisi les juridictions françaises pour faire éclater la vérité.

Vidant successivement leur saisine, ces juridictions françaises les avaient blanchis, comme l’atteste copie de l’arrêt de la Cour d’appel jointe à la présente.

Paradoxalement, lorsque la Cour Suprême de Côte d’Ivoire rend un arrêt, en octobre 2000, le disqualifiant à jamais pour toute compétition au fauteuil présidentiel ivoirien, Dramane OUATTARA ne recourra qu’à une meurtrière rébellion à l’effet de neutraliser les effets d’une telle décision rendus inattaquable par les dispositions de l’article 98 de la Constitution ivoirienne.

À partir de cet instant, l’homme a, à jamais, intégré qu’il n’y a de moyens de soumission des autres, en tout cas de sanction de ses droits qu’on prétend bafoués que le recours à la violence, aux mensonges , à la manipulation.

Aussi la mal gouvernance chronique de l’homme est-elle déversée sur la place publique par La Lettre du Continent que Dramane OUATTARA se contentera de menacer de recourir à Justice.

Mais, parfaitement conscient que là-bas, loin des détonations létales, ne prospèrent que les arguments et les preuves, l’homme rentrera aussitôt dans sa petite coquille, sans même délaisser un simple démenti au média dont il mettait en doute, avec légèreté et perfidie, les révélations étayées, portant sur la jouissance criminelle, par lui, d’un budget de souveraineté quotidien de 1 milliard de nos francs, au détriment d’un peuple à l’agonie.

Et voilà qu’aujourd’hui, lui qui aimait à fredonner qu’il n’était nullement impliqué dans la déportation du Président Laurent GBAGBO est, sans équivoque, désigné comme étant l’une des pièces maîtresses de la confrérie qui a illégalement évincé GBAGBO du pouvoir, et le prive injustement de sa liberté , loin des terres de ses aïeux, depuis près de 7ans.

Et, comme Dieu ne fait rien approximativement, le nom de ce légendaire putschiste vient encore d’être clairement ajouté à celui de son missionnaire SORO Guillaume, dans la sanglante tentative de coup d’état de 2015, au Burkina-faso, sa vraie patrie.

Ne dit-on pas que «qui trop embrasse, mal étreint» ? Dramane OUATTARA est coincé, dénudé, au crépuscule de son ignoble vie, lui, le suppléant de Dieu, selon, Amadou Cimetière. L’homme est méconnaissable.

Et, le voilà reclus dans un mutisme, qui en dit long sur le début de sa déchéance, laissant le soin à des feuilles de choux, -tout justes bonnes pour les toilettes-, de se fourvoyer.

Pourtant, lorsqu’on est diffamé, Simone et Laurent ont montré la voie au plus civilisé d’entre nous.

Mais, subissant frontalement ce qu’ils appellent la loi du Karma, Dramane OUATTARA est finalement le seul être humain à se retrouver, en son vivant, devant sa propre dépouille, comme pour attester qu’il n’y a de Dieu que Dieu,
Coupable, Dramane OUATTARA a eu toujours peur de la Justice.

Mais, y échappera-t-Il vraiment ?

Tchedjougou. OUATTARA
Roger Dakouri Ledj