attaque djihadiste?
Malgré tout cet équipement, l’armée ivoirienne de Allassane Dramane Ouattara est mise en déroute par quelques terroristes. Bilan : 12 militaires ivoiriens ont trouvé la mort, 6 blessés et un terroriste tué. Les ivoiriens ne sont pas en sécurité.
ATTAQUE DU POSTE DE SÉCURITÉ DE KAFOLO :
Si j’ai bien entendu le premier ministre, ministre de la défense, c’est une affaire de terrorisme alliée au narcotrafiquants. C’est donc une histoire de drogue !
Armements trouvés sur les terroristes
Le Galil est un fusil d’assaut de conception israélienne et fabriqué par les Israel Military Industries (IMI).
Conçu par Yisrael Galil, de son vrai nom Israel Blashnikov (il a pris le nom de son arme), ce fusil utilise la munition 5,56 mm OTAN dans ses versions les plus courantes mais il existe aussi en 7,62 OTAN. Sa mécanique est empruntée à l’AK-47. Il est actuellement fabriqué en #Colombie sous licence, par Indumil
L’arrivée de nos soldats blessés lors de l’attaque d’un poste de contrôle Kafolo près de Kong aujourd’hui .Qu’ils soient fortifiés !
transfert d’un blessé vers l’hopital
Au pire moment
12 soldats ivoiriens dont 11 militaires et 1 gendarme ont péri, jeudi, dans une attaque djihadiste, près de la frontière burkinabè alors qu’ils dormaient, contraints pour ainsi dire de ne plus se réveiller par la décharge d’une chevrotine.
Le spectacle n’est pas seulement désolant, c’est un carnage. Ce qui est bien pire. Comment trois semaines après une bataille livrée contre ces mêmes djihadistes dont on connait la férocité et les activités terroristes régulières sur toute cette bande frontalière rouge, peut-on dormir les poings fermés et se laisser ainsi massacrer ?
La question doit certainement être posée au service de renseignements militaires qui n’a visiblement rien vu venir puisque la plupart de ceux qui ont été tués n’étaient pas en position d’attaque. C’est une tragédie pour notre pays, puisqu’on est au surplus le seul peuple qui n’arrive pas à s’unir dans ce genre de moment.
En 2004, l’assassinat d’une soixantaine de jeunes ivoiriens à l’hôtel Ivoire n’avait déclenché qu’une moue de satisfaction chez ceux qui avaient en ce moment-là intérêt que la France précipite le départ de Gbagbo, puisque la régulière campagne de diabolisation financée à coup de deniers n’arrivait pas à faire plier celui-ci.
Cette attaque djihadiste de Kafolo intervient surtout dans un contexte de tensions politiques dues à la proximité de l’élection présidentielle et en raison des multiples coups fourrés du pouvoir en place qui fait tout pour gagner, y compris dans l’indignité.
D’ailleurs, le chef de l’Etat qui doit, en pareille circonstance, unir la nation, ne le fera pas. Au besoin, il fera un discours pour le dire avant de s’enfermer dans ses certitudes. Ce n’est plus un secret pour nous car nous sommes tous habitués.
Mais lorsqu’on n’a besoin de personne, on ne se laisse pas ainsi reprendre sur sa gouvernance. Car cette attaque montre plusieurs défaillances, à commencer par les errements de notre système de renseignement.
Mon propos n’est pas de dire que la sécurité zéro existe mais mourir debout est sans doute mieux que ne pas pouvoir se défendre parce qu’on dormait. Or pendant ce temps, les caméras tapissent les moindres recoins de la ville d’Abidjan.
Il me semble qu’il aurait été mieux d’en mettre quelques-unes sur cette bande afin de confiner ces djihadistes dans les sables écarlates où ils font ordinairement la loi. C’était un devoir!
Joseph Titi Gnahoua
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