Mis en ligne par La Rédaction | dimanche 29 Juil 2018

Edwige FIENDE

Pascal Affi N’Guessan a été réélu samedi, président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) pour un mandat de cinq ans, à l’issue du quatrième congrès ordinaire du parti à Abidjan. Seul candidat en lice, M. Affi N’Guessan a obtenu 4.424 voix sur 4.461, soit 99%.

Président du FPI depuis 2001, M. Affi a promis de faire en sorte d’”être digne” pour que ses militants soient “fiers” de lui, remerciant les congressistes pour “la confiance renouvelée”. Pascal Affi N’Guessan s’est dit “déterminé à conduire la renaissance de la Côte d’Ivoire avec la communauté internationale”, espérant que son parti sera “de nouveau au pouvoir” en 2020.
Selon lui, “un parti sérieux ne peut exister sans diplomatie”.

Accord politique PDCI-FPI

Le président du Fpi a souhaité “la conclusion d’un accord politique” avec le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de Henri Konan Bédié et “toute l’opposition”, estimant que “le contexte est favorable”. Pour lui, “il n’y a pas d’obstacle à ce que le PDCI et le FPI se mettent ensemble”. “Toute la classe politique est favorable à une grande alliance”, a affirmé M.Affi, évoquant des rencontres entre M. Bédié et “plusieurs partis politiques”, face à la presse, après le congrès.

Cette alliance “ne saurait tarder”, a assuré M. Affi, pour qui “si le Rassemblement des républicains (RDR, parti au pouvoir) “accepte de renoncer à la corruption, au clanisme, il sera fréquentable”

La crise au sein du FPI en passe d’être gérée

“Les dissensions au sein du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, confronté à une crise interne, “sont en passe d’être gérées”, a assuré M. Affi, annonçant “un FPI fort et uni pour l’alternance en 2020”.

Pascal Affi a estimé que la crise interne au sein du parti de Gbagbo, “n’est qu’un problème en miniature du problème national”. Il s’est dit “ouvert” à ces adversaires internes, dont il a regretté l’absence à son congrès, qui avait été reporté pour donner une chance aux “actions entreprises dans le sens de l’unité”. Pour lui, “il s’agit d’un problème politique, qui ne peut être réglé dans la rancœur”.

Deux camps divisés entre pro-Affi et pro-Sangaré, s’affrontent pour le contrôle du parti.

Le camp Sangaré a annoncé de son côté, un congrès le 04 août au cours duquel “Laurent Gbagbo (devrait être) plébiscité à la présidence du parti”.

EFI, connectionivoirienne