Abobo, les femmes introuvables…
EXCLUSIF / Affaire » 7 femmes tuées à Abobo »
Comment le MENSONGE a été découvert
Depuis le 12 novembre 2018, l’affaire des 7 femmes qui aurait été tuées à Abobo a révélé son vrai visage. Celui d’une sordide machination politique et criminelle pour incriminer Laurent Gbagbo.
Il aura fallu donc 7 ans pour que cette histoire soit découverte dans toute sa laideur morale.
Afin que chacun ait une large idée de l’affaire, je vous fais un synopsis qui permettra à chacun de se faire sa religion.
LES FAITS… En 12 points.
1- 3 mars 2011, en pleine crise post-electoral suite au refus de Ouattara de reconnaitre sa défaite, le RHDP fait diffuser une vidéo montrant un convoi militaire passé, puis des corps de femmes. Elles auraient été tuées par le convoi.
2- 5 juillet 2011, le dénommé Ouattara Yacouba, qui témoignera plus tard à la CPI, affirme dans le journal Nord-sud que 6 de ces 7 femmes ont été enterrées au Cimetière d’Abobo. Dans le Carré des Indigents sur une surface de 25 m de long et 10 m de largeur. Cela le 24 avril 2011.
Il révèle aussi que seule une certaine Bamba Machamy a été enterrée par sa famille ( retenez bien ce nom )…
3- 28 janvier 2016, le Procès de Gbagbo et Blé s’ouvre à la CPI. Le Procureur dit qu’il va » démontrer au delà de tout doute raisonnable » que les deux accusés sont impliqués dans la présumée mort desdites femmes.
4- Le 21 juillet 2016, lors du Procès de Simone Gbagbo, le dénommé Ouattara Yacouba qui a dit savoir où sont enterrées les femmes affirme que :
«Nous avons demandé au RHDP de nous donner des certificats de décès, le témoin ».
5- 29 mai 2017, le témoin-expert du Procureur déclare que l’analyse du tee-shirt d’une des supposée 7 femmes ne contient pas du sang.
« Nous avons refait le test. Nous avons vu des tâches suspicieuses sur le tee-shirt et effectué des tests pour voir s’il s’agissait de sang. Tous les tests étaient négatifs » déclara le Dr Kloostermann. A la surprise générale.
6- 11 juillet 2017, Bamba Mamadou, présumé père de la présumée morte Bamba Machamy apprend que les tests ADN n’ont pas prouvé que sa fille est dans sa tombe:
Me Naouri Jennifer : « Les représentants du Bureau du procureur de la CPI vous ont-ils dit que les résultats des tests Adn avaient échoué et que le corps de votre fille n’a pas été identifié ?»
Bamba Mamadou : « C’est maintenant que j’apprends.
« Les enquêteurs n’ont pas pu trouver le corps de ma fille. La question reste posée. Moi-même, je suis dépassé par les évènements. Le cimetière, il est géré et moi je ne dors au cimetière auprès de la tombe, je ne suis pas là-bas tout le temps. Je ne sais pas ce qui est arrivé au corps de ma fille, je ne dis pas la tombe.
7- 11 septembre 2017, le témoin expert du Procureur Docteur Clark fait une révélation de taille qui contredit toute la thèse de cette histoire des 7 femmes.
«Le corps ( de Ouattara Rokia ) avait été bien conservé alors que le décès a eu lieu il y a 4 ans. J’ai été absolument surpris de la bonne conservation.
8- 11 septembre 2011, l’expert Médico-Légal CLARK a déclaré que les conclusions de son rapport d’autopsie sur le corps censé être celui de Ouattara Gnon ROKIA, femme présumée morte à Abobo le 3 mars 2011 sont en total contradiction avec le certificat de décès de cette dernière, signé le 12 juillet 2011 par le Docteur Koné Djakaridja.
L’avocat Me Jacobs, après avoir fait dire au témoin que c’est bien le bureau du Procureur qui l’orientait dans toute son expertise, en lui fournissant et le contexte et les noms des prétendues victimes, lui lit un document qui est le certificat de décès de Ouattara ROKIA, établi par le Docteur Koné.
Me Jacobs: » Comme je le disais, il s’agit de la personne que vous avez autopsiée (Ouattara ROKIA) . Et il est indiqué que la personne serait morte, et je cite, d’un traumatisme crânien balistique lors de la marche des femmes à Abobo. Est-ce qu’une telle conclusion de traumatisme crânien balistique est compatible aux conclusions de votre rapport ? »
EXPERT CLARK: » NON, NON ça ne l’est pas. Parce qu’on a pas retrouvé de blessures causées par balles au niveau du crâne »
Une autre preuve que les Certificats de décès étaient FAUX…
9 – 14 septembre 2017, le témoin Doumbia Mamadou apprend que sa soeur qui serait morte à Abobo et enterrée est un homme. Car c’est un homme qui a été retrouvé dans son cercueil.
» L’autopsie de la personne qui se trouvait dans la tombe de notre sœur était un homme. J’en ai été informé et j’ai été choqué. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Ce n’est pas nous même qui avons mis le corps dans le cercueil », a déclaré ce jour ce témoin.
10- 11 octobre 2017, l’expert médico-légal du Procureur, le Dr Éric Baccard déclare à la surprise générale encore que les corps supposés être ceux des femmes d’Abobo sont de sexe… MASCULIN.
« Nous avons travaillé sur des échantillons qui nous été fournis par des médecins ivoiriens tels que Hélène Yapo Été. Donc, nous n’avons pas fait de prélèvements directs sur les victimes »
« Lors de la visite du cimetière en 2014, la tombe d’une certaine Bamba n’a pas été retrouvée. Par contre, nous avons fait une analyse d’ADN sur le corps d’une autre personne qui, elle n’était pas présente, mais cette analyse s’est avérée négative (…) L’ADN n’aurait pas permis de confirmer l’identité de Massany. Les femmes mortes d’Abobo étaient essentiellement des sujets de sexe masculin ».
11- 12 novembre 2018, Maitre Altit révèle que le fameux film du 3 mars 2011 à propos des femmes d’Abobo a été tourné le 7 janvier 2011. Stupeur !
12- Me Jennifer Naouri révèle que selon les métadonnées du film qui n’est d’ailleurs pas la copie originale, le film a été tourné à 16H 47, le 7 janvier 2011.
Elle révèle aussi que les Certificats de décès des 7 femmes dont certains sont datés du 3 mars 2011 sont faux puisque la Mairie d’Abobo était fermée.
COMMENT après tout ceci, des gens du RDR se bercent de l’illusion de cette histoire fabriquée ?
L’histoire des femmes tuées à Abobo était un Montage qui est mort désormais.
VKB, communiqué par Marie Dutheuil
Nous qui étions à Abidjan au moment desdits faits, savions dès le début que tout était FAUX ! Tenez, le reportage relatif à cette » tuerie » à été réalisé à l’endroit dit de la fameuse marche. A cet endroit, l’on voit une voie à 3 compartiments délimités par de bas garde-fous en bétons peints en rouge et blanc. A Abidjan, à cette époque, seules les artères du Boulevard Nangui Abrogoua(Adjamé) et du Boulevard de la Paix, au niveau de sa partie allant de l’Hôtel Sebroko(siège de l’Onuci) au quai fruitier, sont en 3 compartiments: 1 central, pour les bus SOTRA en aller et retour et les 2 autres l’encadrant pour les particuliers. La différence entre ces deux boulevards, c’est que les balises du Nangui Abrogoua sont minces, hautes et non peintes pendant que celles du Boulevard de la Paix sont basses et peintes en rouge et blanc. Ce reportage a donc été réalisé non-loin du Boulevard de la Paix. Et, dans la video, l’on reconnait bien la station Total qui est presque en face de l’hôtel Sebroko(siège de l’Onuci) en allant au feu de Boribana. Y’a pas plus claire !! Ce reportage a été fait par l’Onuci en face de son siège sis à l’hôtel Sebroko… La fameuse marche(?) des femmes d’Abobo ne s’est donc pas passé à Abobo mais à Attécoubé, à des kilomètres plus loin !! Seigneur ! Quelle perfidie !!
A cela, il faut ajouter qu’une autre camera amateur (telephone certainement) a montré la fameuse morte, devenue plus tard témoin à la CPI, qui ressuscite puis (re)meurt en 10 secondes… Même le Christ y a passé 3 longs jours, hein !
Le montage était beaucoup, beaucoup trop grossier et toute cette comédie purement diabolique !!
Mais, il n’y a de Dieu que Dieu et Sa Justice est en cours. Qu’Il soit loué et glorifié au plus haut des Cieux, Lui qui règne maintenant et pour des siècles des siècles…
Eric Kickson