Le ministre Léon Emmanuel Monnet remercie son épouse d’avoir rejoint le camp Gbagbo
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■PARABOLE DE L’ENFANT PRODIGUE ET PARABOLE DU PÈRE MISERICORDIEUX
Je voudrais partager, ici, ma joie pour le retour de la camarade Agnès MONNET à la maison FPI.
C’est un réel soulagement pour toute la famille MONNET.
Aussi remercié-je tous les parents, connaissances, et amis d’exil en citant Roger DAKOURI, pour avoir cru en mes convictions de militant loyal. Mention spéciale au Président Laurent GBAGBO.
La parabole de l’enfant prodigue convient-elle à la situation avec Agnès MONNET ? Je pense que non, n’étant pas partie avec tout ou même partie de l’héritage.
Il m’apparaît donc plus approprié d’évoquer, en l’espèce, la parabole du Père Miséricordieux.
Sous cet angle plus juste, je voudrais exprimer ma profonde gratitude à mon Aîné, le Président Laurent GBAGBO, Président du FPI, qui a bien voulu réintroduire le cas Agnès MONNET auprès des instances du parti, en se disposant, subséquemment, à accueillir tous les autres filles et fils dans la même situation.
Pour remonter à la genèse de cette crise au FPI, il faut avoir à intégrer que le FPI est, avant tout, un parti démocratique, fondé sur deux principes incrustés dans le marbre : La dictature de la majorité et le centralisme démocratique.
La dictature de la majorité se décline dans le pouvoir absolu échu à la position majoritaire dans toutes les instances, y compris dans la formation desdites instances.
Le centralisme démocratique fait échoir le pouvoir exclusif à la direction en vue de la mise en œuvre des décisions émises par la majorité.
En vertu d’un tel principe, en 2014, le Comité Central du parti avait majoritairement décidé d’une non participation à la mise en place d’une Commission Électorale indépendante visiblement déséquilibrée en faveur du pouvoir en place, et par voie de conséquence, à la non participation à des élections qu’un tel organe devrait organiser.
Mais, usant abusivement du centralisme démocratique, et faisant le jeu du pouvoir, Affi avait piétiné le sacro saint principe de cette dictature de la majorité.
Même la candidature de Laurent GBAGBO, quoique statutairement régulière, avait été abusivement rejetée par Affi, avec l’appui d’une justice critiquable. Tous agissements ayant entraîné des suites graves.
Pour juguler cette déviation inacceptable des lignes principielles, le congrès de MAMA a été convoqué, sous l’empire de la dictature de la majorité et dans les règles de l’art, c’est-à-dire conformément aux textes statutaires.
Cette instance suprême a sanctionné AFFI.
Cette sanction n’a pas été levée par le congrès de MOOSOU qui a été organisé par la suite.
C’est donc devant la validité des actes de cette instance suprême du parti que la camarade Agnès MONNET s’est solennellement inclinée, avec humilité, Laurent GBAGBO présent.
Par ailleurs, le camarade Paul Agnero WOOD, quant à lui, s’insurge magistralement et fermement contre l’attitude irrévérencieuse de Affi, affichée le Samedi 23 mars dernier, contre le « label Gbagbo ».
Ces actes de contrition des camarades Agnès MONNET, Paul Agnero WOOD et d’autres cadres du parti, viennent, certainement, un peu tard, mais l’indulgence des militants devrait leur être acquise afin de permettre au FPI d’aller jusqu’au bout.
En revanche, d’autres camarades, persistant dans la faute lourde, croient pouvoir et devoir défendre la posture de Affi à Paris en mars dernier, en excipant un certain mépris de la notion de respect des textes statutaires.
Mais, une telle opinion apparaît absolument inopérante dès lors que Affi, lui-même, s’est rendu coupable du piétinement des principes textuels de base tenant à la prépondérance de la majorité, et demeure sous sanction régulière en conséquence d’un tel grave manquement.
Pire, Affi, auquel l’héritage commun avait été confié par Gbagbo, aurait pu être l’enfant prodigue de la Bible, en revenant humblement aux fondamentaux et au Père (Patron). Malheureusement, il s’est plutôt fourvoyé et complu dans une tentative de perpétration d’un impossible parricide, en profanant notamment la signature de Gbagbo qui l’a pourtant réalisé, il y a quelques années, et en l’insultant récemment publiquement.
Enfin, il me plaît, à présent, de m’adresser à certains frères cadres et chefs du pays akyé.
La sérieuse situation décrite plus haut n’est nullement une querelle de cour commune, encore moins une question tribale.
Aussi voudrais-je instamment appeler leur attention sur le fait que Monsieur AFFI a d’ores et déjà formellement pris acte de la démission de ses instances de Madame Agnès MONNET. Mieux, selon les propres propos de Monsieur AFFI, elle s’est libérée de ses obligations, à ses côtés, avec abnégation et efficacité.
D’où tire-t-on dès lors les justes motifs de la nécessité de l’audition de Monsieur AFFI sur le cas Agnès MONNET qui plus est, sans l’avis préalable de cette dernière, et hors sa présence ? De tels agissements, pour moi, sont un manquement grave à éviter. Car, tout engagement qui en découlerait, la concernant, s’avérerait comme un non sens absolu, et de nul effet.
Le respect que la famille MONNET voue à ces frères cadres et chefs akyé ne saurait souffrir une telle éventuelle atteinte à la dignité de Madame Agnès MONNET.
Aussi Agnès MONNET et moi même voudrions-nous pouvoir compter sur le sens des responsabilités des uns et des autres.
Léon Emmanuel MONNET.
Roger Dakouri Diaz