Paolina Massida , conférence de presse
J’ai écouté religieusement Massida Paolina…
Après cette conférence de presse de l’Avocate des « victimes désignées » (c’est l’expression qui sied désormais) de la crise post-électorale, Me Massida Paolino, à la Maison de la Presse au Plateau, je retiens que lesdites victimes (moins de 200 alors que le chiffre officiel indique 3.000) sont en réalité des instruments au services de politiques, en complicité avec Fatou Bensouda et compagnie, pour tenter d’éloigner des acteurs politiques, notamment Laurent Gbagbo du paysage politique ivoirien. Pis, l’écarter (s’il en avait vraiment envie) de la course à la présidentielle de 2020. Nos « victimes désignées » ne veulent pas que Gbagbo soit libéré, qu’il rentre dans son pays au cas où il l’est, qui veulent que ses faits et gestes soient surveillés, etc. Pourtant un jugement (et non un arrangement) a été rendu et il a été « acquitté ».
Sinon, comment comprendre que des victimes, à priori à la recherche (sans parti pris) de leurs bourreaux, dans un conflit qui a opposé deux entités, s’acharnent sur une seule déclarée « non coupable » suite à un jugement, et évitent de se rabattre sur l’autre entité pour exiger aussi une clarification de ses responsabilités dans une guerre qui leur a causé des dommages ?
La question qui demande pourquoi les victimes n’insistent pas également pour que l’autre partie au conflit soit convoquée devant la Cour agace certes l’Avocate des « victimes désignées » mais elle emprunte un angle impartial d’autant plus que dans un contexte politique de conquête de pouvoir entaché de crimes odieux, le bourreaux pourrait ne pas être forcément celui qu’on croit.
Une enquête nourrit de préjugés joue (dans bien des cas) de très mauvais tours. Et dévoile à n’en point douter des intentions inavouées.
Massida et ses « victimes désignées » sont le prolongement du Bureau du procureur et elle l’a reconnu…
Allusion faite, est-ce à cela qu’il est fait allusion quand des Sachants déclarent que c’est « c’est géré, c’est calé » ?
A bientôt !!
Mais les échanges houleux à cette conférence d’hier nous ont permis de savoir qu’il y a des « victimes privilégiés » par Bensouda et que ces victimes, malgré la décision d’acquittement et de mise en liberté immédiate demandée par le juge Tarfusser, avaient des revendications d’ordre politique. Que Gbagbo ne soit pas libéré. S’il devrait être libéré que Gbagbo ne rentre pas dans son pays. Que Gbagbo ne prenne pas de parole en public. Que Gbagbo ne se mêle pas de la politique. Les victimes disent avoir peur pour leur sécurité au cas où Gbagbo serait libéré. Voyez-vous ces incongruités ?
Ce sont effectivement des opposants politiques ces « 800 victimes privilégiés » dans le chiffre officiel de 3.000 victimes. Ils doivent être désormais traités comme tel parce qu’ils font obstacle à la réconciliation en favorisant une séquestration et une prise d’otage de personnalités jugées et déclarées innocentes.
Saint-Claver Oula
Mme Massida représente des victimes sélectionnées
« Si l’acquittement des deux accusés est confirmé, les victimes n’auront aucun droit à réparation. Donc, nous allons plaider pour la nécessité du maintien en détention de M. Gbagbo. Mais, si sa libération est confirmée en appel, nous plaiderons une libération sous conditions»
Dans quel monde sommes nous ?
L’ avocat des supposées victimes de la crise post électorale se lave les mains et accuse le procureur de la CPI.
PAOLINA MASSIDA ce matin devant la presse :
» C’est le procureur qui a demandé l’appellation Dioula pour les victimes , c’est lui qui a demandé qu’on s’occupe seulement des victimes que vous appelez VICTIMES RDR. Ce n’est pas moi qui décide ».