L’économiste génial de la CIV, vu du côté « cour », et non plus « jardin »

ÉCONOMIE IVOIRIENNE

Alassane Dramane Ouattara, un prétendu super-économiste contesté par le business mondial.

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Alors que la Côte d’Ivoire figure à la 139ème place dans le rapport Doing-Business de la banque mondiale, 51ème pays le moins crédible dans le monde des affaires ;
Alassane Ouattara ne cesse dans ses discours de vanter la sécurité des investissements en Côte d’Ivoire. Mais, cet enthousiasme trompeur reste très éloigné de la réalité du terrain avec des expropriations tout azimut sans bases légales, la rupture unilatérale de contrats publics, l’octroi de marchés juteux gré à gré sans appel d’offre à ses proches collaborateurs.
Ces pratiques de mauvaise gouvernance tendent de plus en plus le climat des affaires dans ce pays de ressources inestimables depuis l’accession de ce dernier aux affaires.

DOSSIER EXPROPRIATIONS : affaire Café de Rome
Depuis 2015, le dossier « Café de Rome » a ouvert les hostilités. Du jour au lendemain cet établissement hôtelier bordant la lagune Ebrié fur rasé par les grosses pelleteuses du pouvoir Ouattara pour faire face à un vaste projet financier parle au Maroc « projet Marina ». Ce chantier lui-même est aujourd’hui à l’arrêt pour des raisons techniques comme le rapporte la publication « Sœur Maghreb confidentie_MC N° 1269 », la société Ressort Co Invest Abidjan (RCI_A), propriétaire du complexe rasé a porté plainte devant le CIRDI, tribunal arbitral de la Banque Mondiale, une première pour la Côte d’Ivoire les avocats de l’État ivoirien ont mordu la poussière en contestant la compétence de cette juridiction que le code Ivoirien des investissements prévoit bien dans ses textes pour les litiges économiques_LC N°758. L’audience sur le fond de l’affaire est prévue pour se tenir en 2019 où la société RCI_A réclame plus de 40 millions d’euros de dédommagement et intérêts.

DOSSIER MARCHÉS GRÉ À GRÉ : Adama Bictogo la main occulte d’un business clanique.
Hors mis le lot d’expropriations, le régime Ouattara augmente son chiffre d’affaire par des contrats sans appel d’offre. De gros marchés sont ainsi octroyés de gré à gré à son clan bâtissant ainsi un puissant empire financier. Dorénavant, la carte du business ivoirien compte de nouveaux hommes très prospères qui, opportunément, sont privilégiés dans de nombreux secteurs qui leurs étaient totalement étranger.
Patron du groupe SNEDAI spécialisé dans la fonction de document biométrique, l’ex-ministre Adama Bictogo demi de ses fonctions en 2012, opère désormais aussi bien dans la réhabilitation d’universités, de travaux publics jusqu’à la construction de centrales thermiques ou la maintenance de centres hospitaliers du pays. Ce dernier est également très présent dans le transport lagunaire Abidjanais là où, pour des complications le groupe Turc « YILDIRIM » a dû rapidement renoncer à ses ambitions pour ce secteur.
Adama Bictogo est en concurrence avec une de ses compatriotes Martine Coffi-Studer, puissante patronne du groupe BOLLORÉ Côte d’Ivoire qui l’accuse de l’avoir spolié un vaste terrain à Abidjan par le biais d’un décret présidentiel signé du grand boss Alassane Ouattara.

De Fréjus Koffi Inspiré de « La Lette du Continent N°768 du 10 janvier 2018 »