Un arsenal d’armes trouvé au domicile du procureur militaire Ange Kessy Kouamé
Actuellement l’affaire est entre les mains de la gendarmerie nationale pour que justice soit faite.
Selon certains gradés de l’armée ivoiriennes . Si Ange Kessy n’est pas entendu par la justice, cela peut plus fragilisé la confiance et la discipline au sein de l’armée ivoirienne. <
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Le Procureur militaire se condamne lui-même dans sa PROPRE VERSION à un triple niveau:
1-Sa résidence n’est pas une caserne, pour qu’il décide d’y entreposer des armes de guerre sous prétexte que la Tour A serait en réhabilitation. Même si ses bureaux sont en réhabilitation, ces armes engagées dans une affaires militaires devaient être entreposées dans une caserne militaire et non à son domicile.Le procureur connaît la rigueur militaire.
2-Comment ces armes se sont retrouvées sur le marché? Le procureur prétend que ce sont ses proches collaborateurs qui les auraient dérobées depuis sa résidence pour les vendre sur le marché noir. Huuumm!
Comment ses collaborateurs, eux-mêmes militaires, conscients que chaque arme possède un numéro de série, auraient-ils pu commettre l’erreur de les « vendre », sachant que la moindre enquête remonterait jusqu’à eux?
N’était-ce pas pour les vendre que le procureur a délibérément fait venir ces armes chez lui afin qu’elles échappent à la surveillance militaire? Les collaborateurs d’Ange Kessy n’ont-ils pas vendu ces armes avec son accord? Autant de points d’ombres qui nécessitent une enquête approfondie.
3-Et si les enquêtes menées par la gendarmerie nationale révèlent, par la suite, que les armes issues de la poudrière du domicile d’Ange Kessy auraient servi dans une agression armée, comme nous les connaissons bien ces temps-ci?
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Tout compte fait, à chacun des trois niveaux, le procureur militaire qui est lui-même très sévère dans les peines à appliquer aux autres, sait qu’il mérite la radiation ou tout au moins 3 ans de prison ferme.
Alain Doh Bi
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Petit rappel d’un incident lors du procès du général Dogbo Blé…
Le jour où le Général Dogbo Blé recadra le très zélé colonel Ange Kessi, vendeur d’armes, dans l’affaire de l’assassinat du Général Guei
«Monsieur le président je voudrais respectueusement vous dire, le jeudi 21, le commissaire du gouvernement a dit ici, moi le Général je ne suis rien. Il a dit ça deux fois dans la salle ici. Il a dit ça aux avocats ici. Dogbo n’est rien. J’étais venu lui régler les comptes, c’est à cause de vous que je me suis calmé .Sinon, un Colonel ne peut pas dire à un Général qu’il n’est rien. Nous sommes dans l’armée. Et je venais ici pour lui dire que moi Dogbo on ne me dit pas ça, »
Eliakim Joël
Vraiment l armée ivoirien