Éclair Flash: DES SECRETS, JAMAIS DITS, SUR LA VRAIE FAMILLE BIOLOGIQUE D’HENRI KONAN BEDIE
‘’(…) Le Jeune médecin Felix Houphouët est muté au début de l’année 1934, en provenance d’Abengourou. Il réunit autour de lui un groupe d’amis parmi lesquels Koné Samba Ambroise, qui sera plus tard Maire de la ville et député PDCI, Philippe Vieyra qui travaille aux chemins de fer, et l’oncle de celui-ci, Albert Paraiso, greffier de son état, qui deviendra chargé des affaires du futur président et sera de la réunion du PDCI-RDA le 9 Avril 1946, à l’Etoile du Sud à Treichville, un quartier d’Abidjan. Vieyra et Paraiso sont originaires de Dahomey (le Benin actuel). Bénéficiant du statut d’assimilés, ce qui leur donne une position sociale enviable dans cette société coloniale très verticale, Ils mènent une belle vie. La région a vu arriver, depuis des décennies, des populations venues de la Gold Coast britanique voisine (le Ghana d’aujourd’hui). De nombreuses jeunes femmes, issues de cette communauté, travaillent comme « petites bonnes » chez les gens aisés. Cette année-là, un « accident » va se produire : une de ces jeunes femmes est « engrossée » par Philippe Vieyra.
Son oncle Albert Paraiso est marié à une métisse, c’est ce qui les a fait entrer dans le cercle des assimilés. Si le scandale éclate, tout peut être remis en cause : une véritable catastrophe. La jeune femme est éloignée de la ville dès la naissance du petit Henri. Koné Samba a pour voisin un couple originaire d’Odiéné dans le Nord-Ouest, près de la frontière du Soudan, le futur Mali.
Grace à lui, l’enfant est confié à une famille d’Odiénnéka, avant d’être envoyé à Guiglo pour débuter sa scolarité. Plus tard, il intègre l’Ecole Normale de Dabou, sous la tutelle du père d’Albert Kacou Tiapani qui sera ministre d’Henri Konan Bedié quand ce dernier aura accédé à la fonction suprême. C’est pendant son séjour à Dabou que Philippe Yacé, à l’époque responsable d’une organisation d’enseignants, se charge « d’arranger » l’état-civil du petit Henri. La maman, de son coté, éloignée de Dimbokro, se mariera dans la région de Daoukro. Une de ses tantes réside à Dimbokro. Houphouët-Boigny, on l’a dit, a peur du désordre mais sait qu’une injustice peut être réparée. Dans une forme de compensation pour avoir séparé la mère et l’enfant, il prendra soin de cette tante jusqu’à sa disparition qui surviendra alors qu’Alassane Ouattara est en poste à la primature. Houphouët-Boigny envoie à ses obsèques en pays Ashanti, au Ghana, une délégation officielle conduite par le Premier ministre. Ce dernier ignore surement qui est cette personne si importante que le président s’empresse de lui rendre pareil hommage.’’
Bernard Houdin, « Les Ouattara, Une imposture ivoirienne », P. 34-35, Éditions du moment.
Malan De Ford Aka
eclairdafrique.com