MPCI: La fête de Tabaski ou le génocide planifié (1ère partie)
Un document explosif, fait de revélations du journaliste Khalil Ali Kéita.
L’HORREUR: Introduction à un génocide planifié et exécuté
par Khalil Ali Keita , mercredi 18 juillet 2012,
LA FÊTE DE TABASKY
Le métier que nous exerçons réserve souvent bien de surprises : parfois si agréables que vous en demandez encore, parfois aussi si complexes, que vous ne savez plus que faire ou quoi faire. C’est tout le paradoxe de ce beau et charmant métier.
Il est des moments de conscience où vous ne savez plus si le devoir d’informer doit primer ou simplement si au nom d’une quelconque conviction ou raison ou cause, vous devez garder le silence. Tel fut mon dilemme pendant des jours et des nuits entiers en découvrant horrifié ce document intitulé ‘’ LA FÊTE DE TABASKI’’ pensé, conçu par des hommes qui continuent de nous faire croire que leur amour pour leur pays était au-dessus de tout soupçon, mais hélas…
J’ai dû me faire violence au nom du principe sacre des Libertés et des Droits du Citoyen tel qu’énoncés par La Loi Fondamentale de notre pays en son Chapitre premier : La Fête de Tabaski, ou Fête du Mouton, rituel chargé symboliquement par les religions révélées, célébrée chaque année par tous les musulmans de la terre et consistant à imiter le geste de gratitude d’Abraham envers Allah Le Miséricordieux.
Blasphème ou raillerie, ce geste est devenu un geste anthropophage pour les criminels sans foi ni loi qui ont élaboré ce funeste document, un hymne a la Mort.
Excusez-moi du mal, si mal il y a, que je ferais pour certains, en diffusant ce document qui sera forcément source de de souffrances atroces pour eux tellement les rappels, les souvenirs vont être douloureux. Pour d’autres une ultime opportunité de remercier le Seigneur pour avoir épargné à eux, à leurs familles, les atrocités qui leur étaient réservé.
Aux veuves, aux veufs, aux orphelins et orphelines, aux milliers d’anonymes qui ont perdu les leurs, sans savoir pourquoi, je m’incline avec déférence devant leur douleur.
Aux martyrs tombés pour la défense de la Patrie, le seul bien qui leur restait, je dirai devant leur sacrifice, ‘’Aux grands hommes, la Patrie reconnaissante.’
’Aux milliers de prisonniers torturés qui croupissent encore dans leurs geôles, je dis simplement que l’Histoire vous acquittera. Certes s’il y a un temps pour souffrir, mais, il y aura un temps aussi pour pour savourer un petit instant de vie, c’est-à-dire, la Liberté.
De ma carrière de journaliste professionnel, je n’ai jamais été aussi meurtri, révolté face à un document comme celui que je vous livre aujourd’hui ! Après en avoir pris connaissance, écœuré, j’ai vomi, rendu ma bile, fait une crise d’ulcère…
Défait, décontenancé, désenchanté, les yeux en crue débordante, n’ayant plus de réserves de larmes refoulées, me voici errant dans des dédales de détresse sans fin…Fils des terribles gouffres de l’Histoire.
J’ai erré, cœur démuni dans les dédales d’un labyrinthe de peurs, d’angoisses sourdes, luttant contre les clairons obsédants de la rage, de la terreur à travers un crépuscule qui ne finissait pas sur la route infinie de l’Histoire. Cherchant vainement l’aube qui refusait de pointer.
J’ai erré parmi des ombres furtives, des images nébuleuses, a la recherche d’une main secourable pour atteindre l’aurore introuvable ;
J’ai erré à la recherche de la Vérité sur ce projet funeste qui a fini par prendre corps et s’exécuter, au vu et au su du monde entier, se déroulant sous nos yeux, comme une bande passante télévisuelle. Aucun concept, aucun raisonnement ne pouvait m’aider dans ma quête infinie de Vérité. Je ne cherchais pas le pourquoi, mais le comment de cette horreur planifiée contre son pays, contre ses compatriotes, contre ses semblables.
J’ai fouillé en vain tous les préjugés, et tous les aprioris, sans trouver d’explication ou de justification qui puisse tenir la route.Fils du gouffre, je nous croyais affranchis des affres de notre existence d’antan. Que nenni.
Si l’histoire ne se répète pas, elle peut balbutier terriblement en faisant renaitre sous d’autres cieux des copies conformes à celles déjà existées et vécues. Le vieux Continent a connu son Hitler avec ses camps de concentration, ses fours crématoires, sa rafle du Vel d’Hiv, sa shoah; l’Asie son Pol Pot, ses prisons mouroirs, ses fosses communes ; l’Amérique, son Pinochet, ses exécutions sommaires ; voici que naissent sous les Tropiques d’autres (catastrophes) dans l’indifférence humaine ! La tragédie noire, celle des enfants du gouffre, la tragédie humaine tout court. Les chevaliers des charognes reviennent à la charge, les ventres putrides.
J’ai erré, j’ai vomi sans rien comprendre. Le jour se meurt sous le voile de la nuit, une nuit noire sans étoiles, sans lune. Et je continue d’errer a la recherche de l’aurore sur des chemins sans limites, mais fréquentés par des zombies et des obis ; il y a longtemps que l’horizon s’est effondré dans un faune hideuse.
Suite à l’incertitude d’une vie devenue cri, mon cœur, plaie des fosses communes et rouge de nos sangs saigne rageusement devant l’horreur planifiée et, méticuleusement exécutée. Il n’y a pas que Guernica et Srebrenica. Il y a aussi les cris étouffés de Bouaké, de Vavoua, les gémissements de Duekoué ; il y a aussi les hurlements de Yopougon… Et pourtant la conscience des bourreaux, nouveaux théoriciens et théologiens de l’extermination reste hermétique.
Les serres ensanglantées de ces Vampires du nouvel Empire à bâtir ne desserrent pas.
J’ai erré parmi les visages de l’ombre avec des torrents de larmes ! Et des torrents de larmes !, pour finalement ne rien trouver qui puisse justifier l’injustifiable.
J’ai erré parmi ces mères au visage torturé par l’angoisse et l’insomnie, les yeux hagards, sur les traces introuvables de leurs époux, de leurs progénitures.Et pourtant, l’Aigle impérial du Septentrion assoiffé de sang continuait de s’abreuver. J’ai erré dans ce monde d’effroi, dans nuit sombre, tragique pour l’humanité, avec pour seul compagnon, cette existence chaotique faite d’ombres crépusculaires me refusant le temps d’une nouvelle aurore à venir.
’’J’aurai voulu ne plus être l’écho des multitudes affligées, tenues par des hommes au cœur de pierre, celles des millions d’enfants dépossédés, oubliés sur des routes encombrées ne menant nulle part. Celle du bavardage hypocrite des Seigneurs de la guerre qui se servent de leur dévotion comme d’une arme, mutilant des innocents et les abandonnant a leurs cris de terreur’’ (KHALIL GIBRAN)
Jamais, je ne pouvais penser vivre pire que l’imprévisible, l’incertain, l’imprédictible que je vis aujourd’hui‘hui, après avoir pris connaissance de ce document d’un cynisme morbide quant à son nom évocateur, la fête de TABASKY ; en d’autres termes, la fête des moutons à égorger..
Les Ivoiriens sont devenus des moutons et les égorger, une fête !!!!! Les monstres ne sont pas seulement dans les contes de fées, ils existent réellement en Côte d’Ivoire !!! Insoutenable au regard de l’horreur planifiée et exécutée de jour en jour par des serpents vampires insatiables
j’ ai erré… Je ne sais plus que faire ! Le chaos, le vide, le néant me replongent dans mon errance. Hurler ma haine, ma vengeance en sortant des ténèbres pour l’aube annonciatrice de l’aurore tant espérée après cette tragédie ? Face à l’indicible souffrance de ce peuple, je n’en ai ni le courage, ni la force de le faire ou de réclamer la Lumière tant désirée.
J’ai erré dans les marécages des sables mouvants du désespoir, connaissant la solitude des soirs renouvelés en espérant la promesse d’un lendemain meilleur, en souhaitant me métamorphoser en un chant de joie, un hymne à la vie, comme le disait Michel N’kodia-Bomba :«Descendu la vallée de la dépression, du dépaysement, de l’oubli ;
Perdu dans le labyrinthe des fait du temps, (je rêvais) de gravir le versant de l’Espoir »,en effaçant a jamais de ma mémoire ce temps d’un nouvel Holocauste. Pour lequel d’ailleurs le tribunal de la CPI ne serait que l’ombre de lui-même. A n’en pas douter il nous faudrait au nom de l’histoire un nouveau procès de Nuremberg. Mais en attendant, que faire ou quoi faire ?
A tous et a toutes, pauvres Créatures donnons acte au Dieu d’Abraham, qu’IL fasse son œuvre. Le monde nous embarrasse, arrêtons-nous et observons attentivement. Il a les clefs de son propre mystère. Il nous donnera la solution.
L’Univers est une Harmonie Divine que nul Humain ne peut transformer en chaos définitif impunément. Seul le Seigneur, Créateur de tout détient ce pouvoir. Cette Harmonie fondée certes sur des lois physiques, dérive avant tout de Lois spirituelles immuables que nous ignorons ; elles sont immanentes et perpétuelles et aucun d’entre nous, pauvres créatures ne peut s’y soustraire à son seul avantage.
Ayons foi, il fera forcément jour ; un jour où les ténèbres qui enveloppent notre pays, la Cote d’Ivoire se dissiperont à jamais. Le Temps du Seigneur Roi est proche.
Ayons foi, le Temps de Dieu n’est pas celui du timing des fuseaux horaires, ni celui des horloges, des chronomètres et autres mesures du temps. Le Temps de Dieu est Vérité, Justice, Bonté et Amour.
J’ai erré dans l’espace infini sur des routes infinies… J’ai pleuré des torrents de larmes dans des océans de douleurs…
Je m’en remets à Toi, Seigneur, l’ultime recours, sans rage vengeresse, sans haine…Sans passion, pour mettre fin à l’holocauste ivoirien voici, « la fête de Tabaski », ce document qui n’a rien à envier à « Mein Kampf » du tristement célèbre Hitler.