11 vaccins obligatoires : Communiqué des Professeurs Luc Montagnier et Henri Joyeux

C’est comme si les députés n’avaient pas lu cette mise en garde de ces deux professeurs de médecine…
petite remarque, sur les 577 députés élus, ce jour là, seuls 75 étaient là , et seuls 66 ont voté : « 63 voix pour et 3 contre ». Les autres étaient en ballade… Comment se fait-il qu’une loi si importante puisse être votée avec autant d’absents? La loi a été adoptée avec 11,5 % de votants!

COMMUNIQUE
Les Professeurs Luc Montagnier, Prix Nobel de Médecine et Henri Joyeux, Prix international de cancérologie, résument en 7 points leur conférence de presse commune du 7 novembre 2017.

1/ Nous ne sommes pas contre les vaccinations contrairement à ce que diffusent des médias et des communicants médiatiques, y compris médecins, sous influence directe ou indirecte des laboratoires fabricants. La science vaccinale est complexe, et notre environnement a beaucoup changé depuis un siècle ce qui rend difficile les vaccinations en masse comme autrefois.

2/ Nous nous opposons pour 3 raisons essentielles à l’obligation vaccinale des 11 vaccins proposée dès la 6ème semaine de vie du nourrisson, dont les défenses immunitaires sont en construction : 

  • la somme des vaccins proposés injecte au nourrisson une quantité d’aluminium excessive, adjuvant bio-persistant ayant démontré sa nocivité localement au point d’injection et aussi sa pénétration sous forme d’agrégats aluminiques jusqu’au cerveau et dans d’autres zones du corps (os, reins) comme cela a été démontré chez les ouvriers respirant les poussières lors de l’extraction de la bauxite (maladies professionnelles).
De plus, l’aluminium présent dans les vaccins vétérinaires s’est révélé toxique pour les animaux, responsable directement ou indirectement de sarcomes (cancers de mauvais pronostic) dans la zone de vaccination dans les 3 ans post vaccination et dans d’autres zones du corps 5 ans plus tard : ostéosarcomes, fibrosarcomes, chondrosarcomes.. au niveau des membres, du thorax et de l’abdomen. Nos chats seraient-ils mieux soignés que nos enfants, puisque l’aluminium a été retiré des vaccins vétérinaires par une filiale de Sanofi ? 
  • l’excès de vaccins peut être responsable de mort subite du nourrisson dans les jours ou les mois qui suivent la vaccination : 250 à 300 cas sont répertoriés en France dont 25% des cas n’ont pas de cause précise. Selon une enquête scientifique menée pour un procès aux Etats Unis, l’hyper-vaccination déclencherait la formation subite de cytokines*, molécules inflammatoires toxiques pour un organisme fragile.
  • la vaccination contre l’hépatite B pour un nourrisson de 6 semaines n’a aucun intérêt de santé et peut être délétère dans l’avenir, en particulier responsable de phénomènes allergiques, de maladies auto-immunes dont les maladies neuro-dégénératives, sclérose en plaques en particulier, chez des enfants ou adolescents.

3/ La loi actuelle imposant la vaccination contre Diphtérie-Tétanos-Polio avant les 18 mois de l’enfant est raisonnable, et ne doit pas être changée, ce qui implique la re-fabrication du vaccin trivalent sans aluminium, tel qu’il a existé et qui a été imposé par décision du Conseil d’Etat le 8 février 2017. Rappelons également que l’Institut Pasteur avait utilisé le phosphate de calcium comme adjuvant sans danger, et que son partenaire majoritaire a choisi de le remplacer par un composé d’aluminium pour des raisons purement financières.

4/ L’allaitement maternel tel qu’il est recommandé par l’OMS, 6 mois intégral et une année matin et soir avant et au retour du travail est l’idéal pour la santé du nourrisson et celle de sa mère quand elle est en bonne santé. Il assure les défenses immunitaires du nourrisson et évite les vaccinations précoces qui peuvent être prévues au delà de la 2ème année de l’enfant.

5/ Le principe constitutionnel de précaution doit être mis en application à propos des vaccins qui doivent subir les mêmes contrôles que les médicaments avant leur mise sur le marché, et doit rendre la liberté vaccinale à tous les Français, telle qu’elle est appliquée en Suède, Allemagne et dans d’autres pays du monde.

6/ Nous attirons en plus l’attention du législateur à propos du vaccin ROR (contre Rougeole, Oreillons et Rubéole) qui injecte des virus atténués qui ne sont pas sans danger chez des nourrissons fragiles et impose une vaccination au cas par cas. 

7/Nous demandons instamment aux parlementaires de ne pas voter cette loi qui va contre l’intérêt de la santé des enfants et impose aux médecins et aux familles un Dicktat industriel et administratif. 

Les médecins généralistes ou pédiatres ne doivent pas être dépossédés de leur compétence, et de leurs facultés de juger scientifiquement de l’intérêt de telle ou telle vaccination dans une relation de confiance avec la famille, dont ils gardent la responsabilité.

Professeur Luc Montagnier
Professeur Henri Joyeux

texte repris sur La Lettre Santé Nature Innovation. Pour la recevoir gratuitement, inscrivez-vous ici.

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A l’Académie de médecine, une levée de boucliers contre le professeur Montagnier

Les Académies de médecine et de pharmacie se sont élevées « avec force », mardi 14 novembre, contre les récentes déclarations sur la vaccination du prix Nobel, « qui ne reposent sur aucune base scientifique », selon elles.

Lundi 13 novembre, une trentaine d’académiciens avaient dénoncé les « impostures scientifiques et médicales » du professeur Montagnier qui maintient ses positions

L’Académie de médecine n’entend pas laisser passer les récentes déclarations du professeur Luc Montagnier sur la vaccination.
L’Académie de médecine n’entend pas laisser passer les récentes déclarations du professeur Luc Montagnier sur la vaccination. / Stéphane de Sakutin/AFP

On se doute que chaque mot a été pesé avec une extrême précaution. « On n’attaque pas un prix Nobel sans faire un minimum attention », confie-t-on à l’Académie de médecine qui, mardi 14 novembre, a tenu à réagir dans un communiqué, face aux récentes déclarations du Pr Luc Montagnier sur la vaccination.

«  Les propos qu’ils ont tenus, qui ne manqueront pas d’introduire le trouble chez les parents de jeunes enfants, ne sont pas fondés et doivent être démentis », affirment les Académies de médecine et de pharmacie. Dans la foulée, les deux instances «  soulignent la nature émotionnelle des faits rapportés et s’élèvent avec force contre les propos tenus qui ne reposent sur aucune base scientifique ».

Une tribune au vitriol

Lundi 13 novembre, une trentaine d’académiciens avait rendu publique dans le Quotidien du médecin une tribune au vitriol contre le professeur Montagnier qui, en 2008, a obtenu, avec Françoise Barré Sinoussi, le prix Nobel pour avoir découvert en 1983 le virus du sida. « Nous ne pouvons pas accepter d’un académicien qu’il se donne en spectacle pour jeter le trouble dans l’esprit des gens en incitant parents et médecins à  » entrer en résistance  » contre les vaccins au mépris de l’éthique, de la science et de la santé », affirment les signataires.

« Des faits observés par des parents »

Le 7 novembre, lors d’une conférence de presse à Paris, le professeur Luc Montagnier a souhaité « alerter sur les risques » de mort subite du nourrisson. « Il existe malheureusement des observations, des faits scientifiques, des faits observés par des parents, sur le fait que cette mort survient après une vaccination », a-t-il affirmé.

Contacté par La Croix trois jours plus tard, le prix Nobel indiquait ne rien retirer de ses propos. « J’ai un dossier très complet sur les liens entre vaccination et mort subite du nourrisson. Certains enfants décèdent 24 heures après avoir été vaccinés. On a quand même le droit de s’interroger sur cette corrélation temporelle. C’est juste du bon sens. », soulignait-il.

« Une dérive pathétique » pour le professeur Gentilini

En 2001, une vaste étude britannique, publiée dans le British Medical Journal, a pourtant mis hors de cause la vaccination dans les morts subites du nourrisson. « C’est affligeant. Cela fait des années que le milieu anti-vaccinal propage des contre-vérités sur la mort subite », affirme Robert Cohen, professeur de pédiatrie à l’hôpital de Créteil.

Mais le plus indigné est sans doute le professeur Marc Gentilini. « Qu’un Prix Nobel de médecine, pasteurien de surcroît, tienne des propos volontairement ambigus et alarmistes sur la vaccination, sujet qui sort de son domaine, est inacceptable. C’est une dérive pathétique », estimait le 8 novembre, dans le Quotidien du médecin, ce spécialiste des maladies infectieuses.

« La médecine bafouée, les patients mystifiés »

C’est à l’initiative du professeur Gentilini que cette trentaine d’académiciens signe aujourd’hui cette tribune très sévère. « Le Nobel ne saurait servir d’alibi pour diffuser impunément des messages portant atteinte à la santé. Luc Montagnier accumule les impostures scientifiques et médicales à force de se prononcer dans des domaines où il n’est pas compétent : l’extrait de Papaye fermentée fourni au Pape Jean-Paul II contre la maladie de Parkinson, le test diagnostique de la maladie de Lyme supposé détecter la bactérie dans le sang à partir des ondes électromagnétiques, de prétendues preuves de la réalité de la mémoire de l’eau sans la moindre publication, la médecine bafouée, les patients mystifiés et nos concitoyens abusés », indiquent les signataires, parmi lesquels les professeurs Jean-François Bach, François Bricaire, Alain Fischer ou Jean-François Degos.

« Des bureaucrates à la retraite, fermés à toute innovation »

À nouveau interrogé par La Croix, mardi 14 novembre, à propos de cette tribune, le professeur Montagnier a annoncé son intention de publier prochainement un droit de réponse. « J’ai l’habitude des attaques de ces académiciens qui sont des bureaucrates à la retraite, fermés à toute innovation. J’ai les preuves scientifiques de ce que j’affirme », indique-t-il.

Pour l’instant, ni le ministère de la santé, ni l’Institut Pasteur n’ont réagi publiquement aux déclarations du professeur Montagnier. « Il a pris sa retraite le 30 septembre 2000 (il avait 68 ans), ce qui a coïncidé avec la fermeture de son unité de recherche. Il a été nommé professeur émérite au CNRS en décembre 2000 », se contente-on de préciser à l’Institut Pasteur.

Pierre Bienvault, La-croix.com