Décès du ministre Dagobert Banzio

Je viens de lire le post de Armand Iré. Comme un coup de massue. Le regard hagard et les pensées vides. Encore un mien. Encore le deuil d’une région qui en a connu d’autres. Puis le film qui déroule quelques souvenirs. D’abord professionnels, au Ministère de l’Économie et des Finances, lui membre du cabinet et moi ingénieur Informatique à la Direction de la Solde avec mon défi de l’informatisation nationale de la paie des fonctionnaires et agents de l’État et des opérations annexes. Son soutien teinté de fierté dans un environnement complexe avec l’avantage de la suprématie technologique et de la volonté.
Ensuite, les souvenirs politiques de son soutien au Général Robert Guei suivi de son retrait qui m’a conduit à plus d’engagement. Nos échanges sur la question et ses précieux conseils.
Des souvenirs fraternels et amicaux avec mon lobbying discret à une occasion de formation de l’équipe gouvernementale afin que son poste soit en adéquation avec ses compétences professionnelles de base. Puis, un relatif vide après le 11 avril 2011, si ce n’est la nouvelle de sa maladie. Mes messages de solidarité via notre doyen et mes prières.
De ce frère affable et au ton jamais haut, je garde le souvenir de notre fraternité dans la divergence politique. Désiré Gnonkonté, lui et moi avions conscience de la nécessité de certains équilibres. Même si (…)
Une carrière professionnelle pleine et multicompetences au cours de laquelle l’ingénieur des TP a parfois tutoyé des domaines économiques comme la Caisse du Café-Cacao (ex-Caistab).
Mes condoléances à son adorable épouse et ma compassion émue à mes neveux. Que le Seigneur soit leur meilleur appui. Les larmes de mon incapacité d’être physiquement à leur côté.
Courage à sa famille politique et à l’ensemble de la région du Cavally dont il était le président.