retour sur un Palais de justice émergent
QUATRE HOMMES EN ARMES HUMILIENT L’INSTITUTION JUDICIAIRE ET LIBÈRENT DE DANGEREUX SCÉLÉRATS…
Hier mardi, premier jour ouvrable, après une fête timide de célébration <d’indépendance>, les activités reprennent leur cour en Abidjan. Un léger vent sec d’harmattan, souffle sur le Plateau. Le Palais de Justice de la capitale économique, comme à ses habitudes, en cette matinée là, reçoit tout doucement, ses premiers visiteurs. Jusqu’à 10h, aussi bien aux abords qu’à l’intérieur, le démarrage des activités des magistrats et auxiliaires de justice, bat son plein.
Depuis 9h et demi, les fourgons provenant des différents services de Police et de Gendarmerie, ont achevé leurs rondes qui consiste à Déferrer devant le Parquet de la République, les justiciables qui ont enfreint à la loi…Sauf qu’il manque à l’appelle, un seul service qui a préféré s’expédier plus tard vers 11 h, en vue de déposer ses déférés.
C’est justement en ce moment là, que des délinquants, impeccablement tirés dans des costumes trois pièces, tels des princes, et armes aux poings, intiment l’ordre aux agents de Police responsables de la sécurité du violon, après les avoir désarmé, à s’éloigner des lieux, non sans lancer de révoltantes sommations…visant à faire feu, en cas de défiance. Dans la foulée, les fonctionnaires de police prennent la poudre d’escampette. Très vite, c’est le branle bas sur le périmètre du Parquet.
À la faveur de ce film qui avait tout l’air d’un rodéo, 10 détenus venus de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, pour être interrogés par un Tribunal de Flagrant Délit, et 10 autres individus nouvellement déférés et qui attendaient d’être présenter au Procureur de la République, ont pu s’échapper, menottes aux poignets de certains. Quand aux délinquants, auteurs du forfait, ils ont eux disparus dans la nature. Impunément!
Version témoignage d’un individu lu sur un mur >>>>>>
[Un militaire blessé et mis au arrêt devait être présenté à un juge d’instruction. Ces camarades d’armes avaient interpellé la hiérarchie militaire, demandant qu’il soit admis dans un hôpital. Une fin de non recevoir leur a été opposé par la direction carcérale. A l’arrivée du cargo de prisonniers dans l’enceinte du palais de justice, des militaires armées de kalachnikov ont maîtrisé les gardes pénitenciers et libérés le prévenu. Les justiciables à la vue de ce commandos de 4 hommes ont pris la poudre d’escampette. Les autres prisonniers du cargos ont profité de la panique générale pour s’échapper, menottes en mains. Le commandos a ensuite brutalisé un magistrat et réquisitionné son véhicule avant de disparaître.
Le ministre de la Défense et celui de la sécurité se sont rendu sur place. Un plan a été déclencher pour retrouver tous les prisonniers].