Un pays paralysé par les mutins, mais Ouattara se veut rassurant…
La situation est très tendue. A Bouaké les mutins ont refusé de rentrer dans le rang…Même Abidjan plateau connait une opération ville morte, var les mutins contrôlent les plateau. Ouattara quittera-t-il la CIV pour aller assister à l’installation à l’Elysée d’ Emmanuel Macron? et s’il part, est-il sur des gens qu’il laisse sur place?
En attendant, faute de temps , je vous laisse pêle-mêle ces informations glanées sur le net.
Aux dernières nouvelles, tout va bien, 90% du territoire est sous contrôle ! Le gouvernement de Ouattara vient d’annoncer qu’il sera ferme et qu’il ferait arrêter tous ceux qui sont mêlés à cette indiscipline militaire.
Joint par téléphone à l’issue d’une réunion du Conseil national de sécurité (CNS) à laquelle participait notamment le président Alassane Ouattara, le ministre de la Défense, Alain-Richard Donwahi, a assuré que les décisions annoncées jeudi seraient appliquées. « Le gouvernement a choisi la fermeté. Il n’y a rien à négocier. L’ordre sera rétabli.
Les forces de sécurité se déploieront pour libérer les emprises contrôlées par les soldats mécontents. Le nécessaire sera fait. 90% du territoire est sous contrôle, sauf quelques endroits autour de casernes à Abidjan. Nous sortons d’une réunion du Conseil de sécurité avec le chef de l’État. Et tout rentrera dans l’ordre », a-t-il déclaré.
« C’est terminé, il n’y aura plus de négociation. Tous les éléments égarés seront arrêtés et devront répondre de leurs actes devant la justice militaire », ajoutait une source de l’entourage présidentiel, assurant que seul un petit groupe de soldats était à l’origine des troubles de ce vendredi.
Après la réunion du CNS, l’état-major a entamé des discussions avec les mutins dans le but de les désarmer. Le gouvernement semble désormais jouer la carte de la fermeté, l’emploi de la force ayant été évoqué lors de cette réunion par le chef de l’État. Les forces spéciales, basées à Adiaké, ont été mises en alerte.
APRnews.fr
Mutinerie en Côte d’Ivoire…
Cinq mois presque jour pour jour après leur première révolte, les mutins se soulèvent à nouveau et reprennent tout le pays en moins de 24 heures.
La dernière fois, les militaires avaient regagné leur caserne après des promesses de primes substantielles.
Comment ce conflit sera-t-il réglé cette fois alors que les caisses sont vides ?commentaire de la journaliste Leslie Varenne (iveris)
» il n’est pas normal que ce soit des fils du pays qui sèment des troubles , qui soulèvent les armes contre la patrie , j’ai vraiment eu mal «
ALASSANE OUATTARA pdt de la côte d’ivoire
Korhogo Les premiers tirs entendus…Tirs nourris au camp militaire de #MAN
Récit d’un habitant de la ville d’Odiénné
C’est gâté à Odienne !!!
Je suis au rond point d’Odienne.
Des véhicules d’État aux mains des militaires (D43,D39,D30…).
Des usagers sont rackettés au corridor près de l’aéroport d’Odienne (route KANIASSO-Samatiguila).
Tous les magasins au rond point principal de la ville fermés !!
Akouédo ,guiglo , odienné , plateau, abengourou des tirs signalés des débandades par endroit les populations s’inquiètent.
SITUATION MILITAIRE DANS LE DISTRICT D’ABIDJAN.
Le Ministère de la Défense ( #Abidjan ) sous occupation des mutins. Les voies d’accès bouclées avec des barrages érigés des deux côtés
Les mutins tirent partout à #Odienné, ville du nord dont dramane dit être originaire. Panique généralisée au sein de la population.
Purée, le respect a foutu le camp au pays. Même dans la ville de leur gourou ? Nous on les regarde…
Tirs nourris au Nouveau Camp militaire d’Akouedo ( #Abidjan – Cocody). Les mutins semblent ont pris le contrôle du plus grand camp.
Des tirs au plateau ,
Des tirs à Akouedo
Et pendant ce temps :
Bouaké …. Bouclé
Odienné … Bouclé
Bondoukou …. Bouclé
LA GARDE REPUBLICAINE DE TREICHVILLE SE PREPARE a répondre au Camp Gallieni.
Bouaké, la ville rebelle ! Commissariat attaqué. Corridors bloqués
Odienné vient de répondre au fief de la rébellion à Bouaké.
Akouedo dans la danse
#Civ : Tous les corridors de #Bondoukou actuellement fermés par des mutins de BSE (Bataillon de Sécurisation de l’Est). La mutinerie de ce jour qui a lieu sur toute l’étendue du territoire national sonne comme un autre désaveu et une humiliation pour #dramane ouattara.
il y a des tirs au Plateau et que le Camp Gallieni aurait été pris en otage avec récupération d’armes
La situation très plausible ce matin a Bouaké au camp de Génie , au 3eme Bataillon ça ne va pas les mes frères .
Le 43 ème Bima va en rescousse au pouvoir ouattara .
Les mutins du BCS (Bataillon de Commandement et de Soutien) directement relié au Chef d’Etat Major des Armées et situé derrière le Camp Galieni, en plein coeur de la cité administrative du Plateau (Abidjan), ont pris des familles d’anciens militaires en otage, ils ont descendu et piétiné le drapeau national exigeant le reste de leurs 12 millions. ils menacent de se déployer dans tout le plateau où se trouve le palais présidentiel.
La frayeur s’est emparé de toute la capitale, c’est la débandade. Que DIEU sauve la Civ…
Où est le rebelle SORO Guillaume ?
NB: Le sergent Fofana le porte parole des Mutins rebelles hier au palais tu as parlé au nom de qui alors « Zeglemahio »
DEPUIS H DU MAT CE VENDREDI DES GENS EN ARMES ONT PRIS TOUS LES POINTS STRATÉGIQUE DE LA VILLE DE BOUAKEDes tirs a Bouaké depuis 45 min
Premier bataillon bouaké en feu, des tirs a la kalachnikov crepite au alentour du camp.
Leon Djaha
POURQUOI LES 8.400 Rebelles (Mutins ) de Bouaké renoncent a leur argent ?
Hier la télévision nationale nous présente des soldats de Bouaké qui disent renoncer à toutes revendications d’ordre financière. Depuis ce matin, ça tire dans la même ville qui serait paralysée. Je suppose donc que ce sont soit des tirs de joie ou des revendications corporatistes.
On ne fait pas baisser la température en cassant le thermomètre !
Bouaké encore aux mains de mutins.
Alors qu’un accord à été pompeusement annoncé hier entre les mutins et le chef de l’état, dramane ouattara, plusieurs dizaines de mutins mécontents des termes de cet accord tirent et occupent en ce moment des sites stratégiques de la ville de #Bouaké. Visiblement divisés et s’attendant à une éventuelle réaction du régime et de ceux d’entre eux qui sont favorables à cet accord, les mutins disent s’être préparé en armes et munitions suffisantes pour parer à toutes éventualités et qu’ils n’iront pas de main mortes s’ils sont attaqué.
Voilà ce qui arrivive quand on a habitué à des illettrés à tirer, voler et tuer pour se faire entendre. Pauvre Côte d’Ivoire. À quand la fin de tout ça ???
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Des forces loyalistes déployées au centre d’Abidjan
Un nombre important de forces loyalistes ivoiriennes ont été déployées vendredi après-midi autour du camp militaire Gallieni au centre d’Abidjan, où des mutins semblaient être retranchés, après une nouvelle mutinerie qui a paralysé vendredi plusieurs villes du pays.
Plusieurs véhicules de la Garde républicaine, de police et de gendarmes chargés d’hommes armés ont pris position sur les axes autour du vaste camp militaire Gallieni, occupés auparavant par des soldats mutins, dans la capitale économique ivoirienne Abidjan, a constaté un journaliste de l’AFP.
Ces mutins, désormais invisibles à l’extérieur de l’enceinte, se sont vraisemblablement regroupés à l’intérieur du camp, qui comprend notamment l’état-major des armées, et est situé dans le quartier du Plateau.
Plus tôt vendredi, ces mutins avaient tiré sporadiquement en l’air, bloquant les routes autour du camp, Kalachnikov à la main, et bonnets ou bandeaux de camouflage sur la tête. A Abidjan, ces tirs ont cessé peu avant le déploiement des forces loyalistes autour du camp. Les tirs ont également cessé dans le reste du pays vendredi en fin d’après-midi.
Aucune source gouvernementale n’était joignable depuis la matinée pour obtenir une réaction officielle sur cette nouvelle mutinerie, mais une déclaration du chef d’état-major de l’armée était attendue en fin de journée.
Anciens rebelles intégrés dans l’armée, les mutins réclament le paiement de restes de primes que leur avait promis le gouvernement après les mutineries de début janvier qui avaient ébranlé le pays.
Les mutins avaient réclamé 12 millions de francs CFA de primes (18.000 euros) et obtenu le versement dès janvier de 5 millions (7.500 euros). On leur avait promis de payer les 7 millions restants par tranche à partir de ce mois de mai.
Les soldats mutins sont des anciens rebelles qui avaient aidé Alassane Ouattara à prendre le pouvoir après la crise post-électorale de 2010-2011 lorsque le président Laurent Gbagbo avait refusé de reconnaître sa défaite électorale.
Avec AFP, APRnews
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Un mutin révèle : « Ceux qui ont parlé à la télé sont injoignables ». Lire la déclaration complète (Source: Jeune Afrique).
« Nos représentants qui ont parlé hier à la télévision pour annoncer que nous renoncions à nos primes ne nous ont pas consultés avant. Nous sommes en colère contre eux, d’autant que personne n’arrive à les joindre depuis hier. Nous demandons le reliquat des primes promises.
En janvier, nous avions reçu 5 millions de Francs CFA, et on nous avait promis 7 autres millions versés par tranches de un million à partir de juin. Nous voulons que le gouvernement parle avec nous », déclarait l’un des mutins, un sergent de 28 ans de l’Unité de commandement et de soutien (UCS).
La veille, des mutins de janvier, venus de Bouaké avaient, dans une déclaration filmée diffusée par la RTI, laissé entendre ceci: « Nous présentons nos excuses pour les différentes situations malheureuses que nous avons connues, au nom des 8 400. Le gouvernement a prêté une oreille attentive à nos problèmes, il y a eu un accord consensuel.
En ces temps de réconciliation, nous prenons l’engagement solennel de nous ranger et de nous mettre aux ordres de la République », avait déclaré le sergent Fofana, devant le Président de la République Alassane Ouattara.
Ouattara meurtri
Celui-ci avait déclaré qu’il croyait en la sincérité des propos des mutins avant de révéler que les mutineries de début janvier 2017, l’avaient beaucoup meurtri. Dans une brève déclaration, il a dit de façon récurrente: « Ces événements du mois de janvier m’ont véritablement meurtri, m’ont fait mal ».
Il avait précisé: « Les Ivoiriens ont été effrayés. Je vous demande que cela ne se reproduise plus ». Annonçant qu’il voulait « bâtir une armée républicaine, forte, soudée. Nous devons montrer que la Côte d’Ivoire est définitivement en paix ».
Manifestement, les mutins de ce vendredi ne l’entendaient pas de cette oreille.
pris sur le site AndréSilverKonan.com