Les possibles conséquences de cet acquittement

Alors qu’à la Haye, le procureur et son club n’arrivent pas à démontrer la culpabilité de LG par la théorie de la chaine de commandement parallèle, nous voyons se dessiner une nouvelle ligne de conduite: faire porter le chapeau à madame Gbagbo qui aurait été en fait celle qui dirigeait la côte d’Ivoire en recevant bien plus que son époux, les ministres et hauts dignitaires du pays. Ainsi, le ministre de la défense aurait rencontré LG 13 fois, alors qu’il avait rencontré son épouse 44 fois!
Maintenant que le verdict est prononcé, que la prévenue acquittée ne fera pas appel, le procès est terminé, la comédie ivoirienne est terminée, et cette dame serait déjà réclamée par Issiaka Diaby, le président du collectif des victimes RDR , les seules victimes répertoriées par le bureau du procureur. Il vient de s’exprimer « Je ressens de la tristesse et de la désolation pour les victimes. Je réclame l’exécution du mandat d’arrêt de Simone par la Cour pénale internationale (CPI). Aujourd’hui, seule la justice internationale peut lutter contre l’impunité. On ne peut plus faire confiance à la justice ivoirienne. »
Cette procédure permettrait à la cour de « justice » de souffler un peu; la CPI est dans l’impasse, alors, grâce à cette « disponibilité » de Simone Gbgabo, elle pourrait rajouter un troisième comparse dans les accusés, revoir sa copie, et reprendre tout à zéro avec la théorie d’un cabinet parallèle dirigé par madame Gbagbo. Et bien sûr, cela permet au procès de durer encore quelques années supplémentaires. Ouattara pour coopérer plus facilement se verra octroyé quelques prêts de plus pour payer ses mutins et les ivoiriens étranglés par l’agrobusiness.

mais bien sûr, je préfère le scénario de ce juriste maitre Seed Zehe, docteur en droit

LES CONSÉQUENCES JURIDIQUES DE L’ACQUITTEMENT DE SIMONE GBAGBO.

Selon l’avocat Me Seed Zehe, qui parlait en direct sur le profil de Herve DjéDjé, après son acquittement, la 1ère Dame Simone GBAGBO devrait en principe être remise en liberté dans les heures et jours qui suivent car sa condamnation à 20 ans dans le procès précédent avait été prononcée sans mandat de dépôt. La conséquence juridique est que non seulement la justice ne peut plus revenir sur la 1ère décision et émettre un mandat de dépôt pour cet ancien verdict, mais on ne peut prétexter de la 1ère condamnation pour la garder en prison. L’acquittement actuel devrait donc ammener sa libération.