De la conférence de Berlin à celle de Stuttgart…

La Première Dame est de sortie. Après s’être discrètement éclipsée de Côte d’Ivoire via le Ghana, probablement à cause des mutineries, la voici après Paris en Allemagne, à Stuttgart, une ville  qu’elle connait bien semble-t-il, puisqu’elle confie au début de son discours d’ouverture du 3 ème congrès  « Hidden Hunger »,  avoir passé quelques belles années, dans cette région du Bade-Wurtenberg, probablement lorsque son père, militaire était en garnison là-bas…On la comprend d’être loin de la côte d’Ivoire :les temps sont incertains, il y aurait des menaces terroristes, les mutins n’ont toujours pas obtenu l’intégralité des sommes promises, les fonctionnaires menacent toujours de refaire grève, dans le secteur du cacao, la grogne est en passe de devenir une véritable colère avec des débordements… Notre courageuse mécène d’ailleurs se garde bien d’aborder ce volet dans son discours, se contentant de parler  de tout ce qu’elle fait pour arracher ses chers enfants des griffes des méchants producteurs de café-cacao qui occuperaient encore des enfants dans leurs plantations.
Bille en tête, madame Ouattara nous dévoile son plan d’aide à l’Afrique :
« Le thème de ce troisième Congrès International sur la Famine Chronique : « Stratégies pour une amélioration de la qualité de l’alimentation et pour le renforcement de la lutte contre la famine chronique », est un sujet majeur qui fait appel à l’implication et à la mobilisation de tous, notamment les acteurs de l’industrie agro-alimentaire, en vue de résoudre ce fléau de façon durable ».

D’emblée, malheureusement, il est question pour Dominique Ouattara d’offrir sur un plateau l’Afrique et la Côte d’Ivoire aux acteurs occidentaux de l’industrie agroalimentaire. Alors que l’agriculture africaine, ivoirienne devrait être gérée localement, régionalement. Une industrie agro-alimentaire à l’échelle d’une implication européenne ne peut qu’aboutir au démantèlement de l’agriculture traditionnelle, qui permet de vivre, modestement peut-être, mais sans dépendre d’autrui, et de se nourrir sainement, avec des produits locaux, artisanaux, sans OGM, sans rompre la culture vivrière traditionnelle.
Attention, ce qui guette tous les éleveurs et producteurs ruraux, c’est l’endettement, parce qu’on veut vous faire croire que les occidentaux vont vous apprendre des techniques nouvelles, innovantes, ils vont vous apprendre ce qu’est le rendement, la culture intensive de fruits et légumes pour l’exportation, des denrées que vous ne connaissez pas et qui contribueront à déséquilibrer votre alimentation traditionnelle… Et surtout, vous ne serez plus des ruraux libres, mais des salariés à bas cout de ces entreprises qui vous prendront le peu d’autonomie dont vous disposez encore. Alors que vous saviez grâce à l’expérience de vos pères comment enrichir le sol, pratiquer la rotation des cultures, la jachère, les gentils promoteurs étrangers vous apporteront la mort à moyen terme de la fertilité potentielle de vos sols africains, grâce aux engrais et semences venues de l’étranger.  Et comme le développement des OGM est très réglementé, vos terres seront des champs expérimentaux, mais rassurez-vous, ce merveilleux slogan, propre à tous les rapaces au sourire carnassier, reste d’actualité : le monde entier, ne  » veut que votre bien » !

L’invité d’honneur du 3ème congrès International sur la Famine Chronique nous révèle dans son discours que son fond de micro-crédit a pu aider « 115 000 femmes à sortir leurs familles de la précarité en les rendant autonomes ». Nous en aurions presque les larmes aux yeux, si nous ne savions pas que Madame Ouattara est avant tout une businesswoman avisée, une banquière qui travaille pour la bonne santé financière de sa banque familiale privée, et quand elle évoque ce fond de microcrédit mis en place il y a cinq ans, au taux de remboursement très bas, nous croyons savoir qu’il est de 1% par mois, soit 12% l’an, ce qui est énorme! si les sommes prêtées sont bien de l’ordre du micro prêt, les sommes à rembourser dépassent de loin le taux d’intérêt des banques classiques;  13 millions d’euros avancés, et 115 mille familles endettées.

Rien que l’intérêt annuel de cette dette contractée par les 115 mille heureuses bénéficiaires rapporte à la première dame 1,560 000 euros par an ! Il faut espérer que cette caisse de dépôt et de prêt sert à apurer les dettes de la Côte d’Ivoire et non à alimenter une comptabilité parallèle !

A première vue, cette initiative est louable, mais quand on regarde de plus près, on voit des familles dont la femme, chef de famille, est souvent sans instruction; de ce fait, une fois qu’elle a reçu son chèque, elle doit recevoir des cours d’alphabétisation et de planning familial. Personne ne nous parle du taux d’échec, du surendettement de ces femmes ignorantes, sans instruction. Entre les lignes nous lisons aussi que le microcrédit développe des micro familles, grâce au planning familial et aux vaccinations une manière habile de diminuer la population ivoirienne en la privant de ses forces vives. Cette jeunesse insoumise, qui, si elle était trop nombreuse risquerait de refuser de perpétuer la stature courbée et soumise des parents, face à un pouvoir totalement inféodé à des lobbies étrangers.

Madame Ouattara qui ne cesse d’embrasser la cause des enfants sous le regard attendri à Noel des sponsor coca-Cola et la vache qui rit est aujourd’hui accompagnée par les grands noms des bonbons allemands, la Fédération des Industries Allemandes de Confiserie (BDSI). Encore un lobbying qui ne se soucie que du bien être des enfants, et de la santé de leur bouche ! Gageons que parmi tous ces gentils investisseurs potentiels dans l’agro-alimentaire à l’échelle industrielle, il se trouvera également un maraicher cultivant l’herbe à Nicot, alias Nicotiana tabacum. Comme il faut 20 kilos de bois pour sécher un kilo de cette tueuse de masses,  selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia, dans la partie méridionale de l’Afrique, ce sont plus de 140 000 hectares de terrains boisés qui disparaissent chaque année pour servir de combustible pour le séchage du tabac, ce qui correspond à 12 % de la déforestation annuelle totale dans la région.
la conférence de Berlin en hiver 1884/85 avait pour mission de diviser le territoire africain en territoires exploitables à souhait par les occidentaux. La conférence de Stuttgart permettra un peu plus à la famille Ouattara et autres holding associés, au nom du bien être des enfants  de les nourir, de les engraisser, de les rendre malades et de les soigner grâce au savoir faire occidental et d’exporter l’agro-alimentaire qui tue, avec encore plus de poulets de batteries, d’engrais et de pesticides nocifs avérés, de riz transgénique…
Et notre gente dame de conclure « j’ai foi qu’ensemble, nous parviendrons à trouver des pistes de solutions durables pour l’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables ». A une époque où la com reprend les termes de  François Hollande  «
Le temps de la Françafrique est révolu », sommes-nous vraiment surs que les intentions des organisateurs du congrès de Stuttgart soient aussi pures qu’affichées ?
Shlomit Abel


MON DISCOURS LORS DU 3ème CONGRES “HIDDEN HUNGER”
Mesdames et Messieurs,
Honorables invités,
Je suis très heureuse d’être avec vous aujourd’hui, au Centre de Conférences de Stuttgart, dans cette région où j’ai passé plusieurs années de ma vie, et dont j’ai gardé un merveilleux souvenir.
Je voudrais tout d’abord saluer Monsieur Thomas SILBERHORN, Secrétaire d’Etat au Ministère Fédéral de la Coopération Économique Internationale et du Développement ; ainsi que l’ensemble des éminentes personnalités ici présentes.
J’aimerais aussi remercier le Professeur Hans BIESALSKI, Président de ce Congrès, et Directeur Général de l’Agence Allemande de Sécurité Alimentaire, pour son invitation ; ainsi que la Fédération des Industries Allemandes de Confiserie (BDSI) et le Forum Allemand du Cacao Durable (GISCO), co-organisateurs de cette 3ème édition du Congrès « Hidden Hunger ».
Je souhaiterais enfin saluer, les représentants des Organisations du Système des Nations Unies, et toutes les Fondations et Organisations Non Gouvernementales, partenaires de cet évènement.
Mesdames et Messieurs,
Le thème de ce troisième Congrès International sur la Famine Chronique : « Stratégies pour une amélioration de la qualité de l’alimentation et pour le renforcement de la lutte contre la famine chronique », est un sujet majeur qui fait appel à l’implication et à la mobilisation de tous, notamment les acteurs de l’industrie agro-alimentaire, en vue de résoudre ce fléau de façon durable.
Je voudrais à cet effet, féliciter les organisateurs de ce congrès, dont les résultats permettront sans nul doute, d’aboutir à des stratégies innovantes de lutte contre la famine dans le monde.
En effet, chaque fois que nous nous réunissons pour partager nos expertises, et réfléchir ensemble à l’amélioration des conditions de vie des plus démunis, c’est à notre humanité que nous faisons appel. Dès cet instant, nous sommes tous mis à contribution, afin de poser des actes concrets d’entraide en faveur de nos concitoyens.
Mesdames et Messieurs,
En me conviant à cette importante rencontre de haut niveau, vous avez souhaité que je vous présente mes actions et mon engagement personnel en faveur des femmes et des enfants d’Afrique.
A cet effet, je voudrais préciser que mes actions s’articulent autour de quatre thématiques majeures que sont la Fondation Children of Africa, l’aide aux femmes de Côte d’Ivoire, la lutte contre l’exploitation et le travail des enfants et enfin, mon rôle en tant qu’Ambassadeur spécial de l’ONUSIDA.
Tout d’abord, en ce qui concerne, la Fondation Children of Africa que j’ai créée en 1998, nous menons des actions de bienfaisance à travers la Côte d’Ivoire essentiellement, mais aussi dans dix autres pays d’Afrique.
Dans le cadre de ses activités, la Fondation Children of Africa est soutenue par de généreux donateurs, ainsi que des partenaires nationaux et internationaux grâce auxquels, nous faisons en sorte d’améliorer le quotidien de milliers d’enfants vulnérables. Nos œuvres humanitaires sont axées essentiellement sur la santé, l’éducation et le social.
1-A titre d’exemple, dans le secteur de la santé, la Fondation mène des campagnes de vaccination contre les épidémies et des consultations ophtalmologiques régulières à l’endroit de milliers d’enfants, ainsi que l’équipement de nombreux hôpitaux et centres de santé à travers tout le pays.
Par ailleurs, la Fondation Children of Africa a entrepris la construction d’un Hôpital à Bingerville dans le district d’Abidjan.
Cet hôpital sera entièrement dédié à la santé de la mère et de l’enfant. Il s’agit d’une des réalisations majeures de la Fondation Children of Africa qui ouvrira ses portes à la fin de cette année.
2-Dans le secteur de l’éducation, en plus de la construction d’un lycée mixte dans le Nord de la Côte d’Ivoire, la Fondation a permis l’accès gratuit à la lecture à près de 200 000 enfants, par le biais de huit bibliobus qui parcourent le pays, pour soutenir l’éducation et l’alphabétisation.
Nous distribuons également des milliers de kits scolaires aux écoliers, et des ouvrages aux établissements chaque année. Et nous dotons les lycées et les universités de salles multimédias entièrement équipées avec des ordinateurs, des imprimantes et une connexion internet, dans le but de permettre à nos jeunes, de se familiariser à l’outil informatique.
3-Dans le secteur social, la Fondation Children of Africa possède une maison d’accueil à Abidjan appelée la Case des Enfants, qui accueille une centaine d’enfants défavorisés, entièrement pris en charge par la Fondation.
A cela s’ajoute des centres d’accueil que nous subventionnons à travers l’Afrique, pour recevoir et encadrer les jeunes de la rue, les orphelins et autres enfants vulnérables.
En un mot, depuis sa création il y a bientôt 20 ans, la Fondation Children of Africa a redonné le sourire à des milliers d’enfants défavorisés en Afrique, et permis de leur offrir un avenir meilleur.
Mesdames et Messieurs,
Au fur et à mesure de mon engagement, je me suis aperçue qu’aider les enfants nécessitait également l’amélioration des conditions de vie de leurs mamans.
L’autonomisation de la femme est donc devenue l’une de mes préoccupations majeures.
C’est à cet effet que j’ai initié en 2012, avec le soutien du Président de la République, le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire.
Il s’agit d’un fond de microcrédits à taux d’intérêt réduit *, octroyé aux femmes non éligibles aux prêts bancaires classiques, qui souhaitent créer ou renforcer une activité génératrice de revenus. Les bénéficiaires sont également formées à la gestion de leurs investissements, et reçoivent des cours d’alphabétisation et de planning familial.
Après cinq ans d’existence, ce fonds doté aujourd’hui d’un capital de 13 millions d’euros, a permis à ce jour d’aider 115 000 femmes à sortir leurs familles de la précarité en les rendant autonomes.
Mesdames et Messieurs,
Je souhaiterais à présent, vous parler de mes actions dans le cadre de la lutte contre l’exploitation et le travail des enfants, spécifiquement dans les plantations de cacao, car je sais que beaucoup parmi vous, s’intéressent à cette question, notamment les représentants du Forum Allemand du Cacao Durable.
Comme vous le savez certainement, la Côte d’Ivoire est le premier pays producteur de cacao dans le monde. A cet effet, notre pays est lui aussi confronté à l’épineuse question du travail des enfants dans les champs de cacao.
Il s’agit d’une problématique qui préoccupe l’Etat de Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, dès son accession à la Magistrature Suprême en 2011, le Président de la République a créé deux comités chargés de lutter contre ce fléau et, de coordonner toutes les actions allant dans ce sens.
Il s’agit du Comité Interministériel, présidé par le Ministre en charge du travail, représenté par sa vice-présidente, Madame Mariétou KONE, Ministre chargé de la Protection de l’Enfant, présente à nos côtés ; et du Comité National de Surveillance que j’ai accepté de présider en raison de mon attachement au bien-être des enfants.
Dans ce cadre, nous travaillons avec de nombreux partenaires tels que l’Organisation Internationale du Travail, l’Unicef, la World Cocoa Fondation, International Cocoa Initiative, Save the Children, ainsi que bien d’autres partenaires locaux et internationaux.
Avec ces partenaires, nous avons élaboré deux plans d’actions nationaux, dont le premier a été exécuté entre 2012 et 2014, et le second couvre la période 2015-2017. Ces plans d’actions nationaux visent à l’élimination de ce phénomène, mais également à l’amélioration des conditions de vie des communautés productrices de cacao.
Dans ce cadre, des actions ont été menées dans les domaines suivants :
° Au titre de la prévention, nous avons travaillé au renforcement des lois, pour une meilleure protection des enfants. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire dispose de textes juridiques permettant de condamner à la prison, les auteurs de traite et d’exploitation d’enfants, ce qui n’existait pas auparavant. Grâce à l’application de ces textes, des opérations de police ont été réalisées en partenariat avec Interpol et l’Organisation Internationale des Migrations. Elles ont permis d’interpeller plus d’une centaine de trafiquants, dont certains ont été condamnés à des peines d’emprisonnement ferme.
° Nous œuvrons également au renforcement de la coopération sous régionale, en vue de lutter plus efficacement contre la traite transfrontalière des enfants. C’est pourquoi, nous avons déjà signé des accords de coopération avec les pays voisins, notamment le Mali en 2011, le Burkina Faso en 2013 et le Ghana en 2016.
Dans ce même cadre, nous planifions également d’organiser en octobre 2017, une Conférence des Premières Dames de l’Afrique de l’Ouest sur la lutte contre le Travail des Enfants à Abidjan, afin de mener une réflexion commune au sujet de cette problématique.
° Nous réalisons aussi régulièrement, de vastes campagnes médiatiques et de sensibilisation en vue de susciter une prise de conscience collective et l’adhésion des populations à l’effort national de lutte contre la traite et le travail des enfants.
Dans ce contexte, des milliers de producteurs de cacao ont été sensibilisés et formés pour lutter contre l’exploitation des enfants dans leurs plantations.
A ce stade de mon propos, je voudrais adresser mes sincères remerciements au forum allemand du cacao durable, pour son programme PRO-PLANTEUR qui permet d’améliorer les conditions de vie de plus de 20 000 familles de producteurs de cacao en Côte d’Ivoire.
° Au titre de la protection et de l’assistance aux enfants victimes d’exploitation, plusieurs milliers d’enfants ont été retirés et pris en charge par les structures de l’Etat et les ONG partenaires. La mise en service d’un numéro vert d’assistance aux enfants en détresse permet de secourir régulièrement les enfants en situation de maltraitance.
° Dans ce même objectif, la Fondation Children of Africa est en train de construire trois maisons d’accueil pour enfants en détresse dans les villes de Soubré à l’ouest, Bouaké au centre et Ferkéssédougou dans le nord de la Côte d’Ivoire, en vue d’une prise en charge urgente et adéquate des enfants victimes de traite et d’exploitation.
Pour la mise en œuvre de ces plans d’action, l’Etat ivoirien et ses partenaires ont investis plus de 24 millions d’euros dans cette lutte sur la période 2012 – 2017.
Les résultats déjà obtenus, ont permis à la Côte d’Ivoire d’être reconnue et classée par le Département d’Etat américain, parmi les pays qui fournissent des efforts significatifs pour éliminer le travail des enfants.
Mesdames et Messieurs,
Je souhaiterais enfin, vous dire quelques mots à propos de mon engagement en ma qualité d’Ambassadeur Spécial de l’ONUSIDA pour l’Élimination de la Transmission Mère-Enfant du VIH et pour la Promotion du Traitement Pédiatrique.
J’ai accepté cette noble charge, afin de contribuer à la prévention de cette terrible maladie, mais aussi à la promotion du traitement pédiatrique en Afrique.
En effet, le taux de transmission du VIH-Sida de la Mère à l’Enfant est encore trop élevé sur notre continent, et nécessite beaucoup de sensibilisation et d’action auprès des populations.
Par ailleurs, la prise en charge du sida pédiatrique reste encore un grand défi à relever pour nos pays, car nos enfants dans leur grande majorité, ne bénéficient pas encore de traitements spécifiques liés à leur âge.
Nous espérons que cet engagement permettra d’aboutir à des partenariats avec d’autres ONG et des firmes pharmaceutiques agissant dans ce domaine, afin de préserver la vie de milliers d’enfants, à travers des soins adéquats et accessibles en Afrique.
Mesdames et Messieurs,
Honorables invités,
Voici ainsi présentées, quelques-unes des actions que je mène en Côte d’Ivoire et sur le continent africain, en faveur de la protection de l’enfance, et de la promotion de la femme. Tout ceci est rendu possible grâce à l’appui de nos partenaires, notamment les Organisations du Système des Nations Unies, chargées de la Protection des Enfants ; et des ONG nationales et internationales actives en Côte d’Ivoire.
Je saisis cette opportunité, pour leur adresser mes vifs remerciements, et ma sincère gratitude.
Je souhaiterais que d’autres organisations se joignent à nous, pour continuer à mener ces nobles combats, car j’ai foi qu’ensemble, nous parviendrons à trouver des pistes de solutions durables pour l’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables.
Tout en vous souhaitant de fructueux échanges durant vos travaux, je déclare ouvertes les assises de la 3ème Edition du Congrès International « Hidden Hunger ».
Meine Damen Und Herren.
Danke Schön Für Ihre Aufmerksamkeit.
Dominique Ouattara Page Officielle·
lundi 20 mars 2017
*   taux d’intérêt réduit, 12% l’an, vraiment un taux  très réduit !!!

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