Après la mutinerie d’Adiaké: Ouattara ne veut plus sentir la Force spéciale
La mutinerie des Forces spéciales à Adiaké les 7 et 8 février 2017 n’a pas été du goût d’Alassane Ouattara. Le chef de l’Etat selon les informations a décidé de se passer de ces éléments pour des tâches spécifiques.
S’ils ont probablement obtenu gain de cause à l’issue de la mutinerie des 7 et 8 février dernier, les éléments des Forces spéciales ivoiriennes ont probablement perdu l’affection de leur principal chef, Alassane Ouattara.
Très mécontent de voir l’élite de son armée se joindre au ballet des mutineries, le numéro 1 ivoirien, selon des informations du magazine panafricain Jeune Afrique a décidé de ne plus autoriser la parade de ces soldats lors du traditionnel défilé de la fêté de l’indépendance.
Ce passage de ces hommes encagoulés ou au visage noirci qui marque souvent le clou de cette parade militaire chaque 7 août est très souvent le moment le plus attendu du défilé. D’autres sources militaires ont par ailleurs indiqué à Linfodrome que le président ivoirien pourrait aller plus loin en se passant des Forces spéciales pour la sécurisation de ses cortèges.
Pour rappel, c’est par un décret qu’Alassane Ouattara a créé cette unité d’élite dont des éléments se sont mutinés à Adiaké, ville qui abrite leur base pour réclamer notamment, le paiement de primes.
Les Forces spéciales présentées comme l’unité la mieux équipée des Forces ivoiriennes ont en outre bénéficié de formations aux États-Unis, en Égypte, au Maroc et en Chine.
Linfodrome