Vous avez dit 33….
En fait Mc Donald embrouille son propre témoin en voulant l’obliger à donner des réponses qu’il souhaite.
C’en est trop pour cette journée, 5 huit clos, voilà pourquoi l’ex DG de la Police Bredou voulait témoigner en cachette hier.
Il affirme que les policiers n’étaient pas trop armés mais plus encore il a une perte de mémoire ou du moins n’a plus les noms de tous les commissaires qui étaient sous son autorité dans le temps vu qu’ils travaillaient pas directement avec lui.
Pour Mc Donald le procureur certaines questions pourraient incriminées le témoin raison pour laquelle il préconise les huit clos mais objection de la défense mais le juge président Cuno Tarfusser dans un soucis d’accélérer la séance mais aussi pour la sécurité du témoin préfère le huit clos.
Serge Koffi
LA LOGIQUE DU FAUX
Le procureur Mac Donald aura passé toute la journée du 15 février à poser des questions ennuyeuses pour finir par essayer de faire valider par le témoin un curieux document que ce dernier ne reconnaîtra pas, ni sur la forme ni sur le fond.
Nous voudrions savoir où ce substitut du procureur Fatou Bensouda, pour ne pas dire Fatou Bensouda elle-même, est allé prendre ce document qu’il a introduit dans les documents pris dans le bureau du Directeur général de la Police, parce que c’est très grave cette histoire, d’autant plus grave que ce n’est pas la première fois que le bureau de Fatou Bensouda nous sert du faux.
En effet, dans la période des audiences de confirmation des charges, une image du Kenya, abondamment utilisée pour salir le régime du président Gbagbo , avait été découverte et dénoncée par Me Emmanuel Altit, l’avocat du président Gbagbo. Il y avait donc déjà là une tentative de tromper les juges et l’opinion. Et il y a eu d’autres qui ont toutes été découvertes grâce à la vigilance des avocats de la défense.
Cette dernière affaire, car c’est bien une affaire à partir du moment où le témoin nie catégoriquement connaître l’origine de ce document, devrait précipiter la fin de ce faux procès, car si ce document n’a pas été pris dans le bureau du Directeur général de la police nationale, il va bien falloir savoir où il a été produit par ce bureau du procureur apparemment prêt à tout pour pour les besoins d’une justice » sous influence politique « , pour reprendre les termes de François Soudan de Jeune Afrique.
ARRÊTEZ CE FAUX PROCÈS.
LIBÉREZ LE PRÉSIDENT GBAGBO ET CHARLES BLÉ GOUDE
Alexis Gnagno
Discours du président Passé à la CPI
Le Général BREDOU M’bia (Ndlr : Patron de la Police Nationale) a rappelé tout à l’heure que la CRS a été créée en 1944. Et, a été rendue opérationnelle en 1948. Les dates parlent. En 1944, c’était un moment de désordre en France. La guerre était terminée, mais, pas totalement ; un peu comme notre crise. Le Général DE GAULLE et le Gouvernement en exil en Alger, avaient débarqué à Paris. Ils avaient pris possession des lieux. Mais, la capitulation n’avait encore pas été signée par l’Armée. Il y avait des villes entières qui étaient sous le contrôle des Allemands et d’autres, sous le contrôle des résistants armés.
DE GAULLE, voulait assurer la sécurité des Institutions républicaines. Il a créé la CRS pour se battre en ville ; pour se battre contre le désordre ; pour se battre contre les malfrats. Et, depuis 1944, la CRS est là. Quand il y a des moments difficiles, c’est la CRS qui prend les devants, en France. Je vous fais ce rappel, non pas pour vous faire un cours d’histoire, mais, pour vous montrer l’esprit dans lequel la CRS est née, et les tâches qui l’attendent. Les tâches qui l’attendent sont des tâches de bataille contre le désordre, la pagaille et la chienlit. Mais aussi, les tâches de Paix avec les citoyens normaux.
Grâce à vous, dans cette ville, et dans cette région, les citoyens ordinaires doivent pouvoir aller à leur travail, tranquillement. Ils doivent pouvoir aller au cinéma, aux bals ; ils doivent pouvoir s’amuser, tranquillement. Les gens doivent pouvoir se promener normalement avec leur argent, sans avoir peur, grâce à votre présence. Par conséquent, à cause de votre présence, tous ceux qui veulent aller détrousser les honnêtes personnes, doivent réfléchir par deux fois, avant de sortir.
Chers amis Policiers, chers frères, vous, Policiers, que nous installons aujourd’hui, n’êtes pas des Policiers ordinaires. Vous n’êtes pas des Policiers ordinaires, qu’on affecte dans un commissariat pour tenir, la main courante. Non, vous n’êtes pas cela ! Vous êtes la Compagnie Républicaine de Sécurité. C’est–à–dire que votre rôle, c’est de faire en sorte que la République vive ! votre rôle, c’est de faire en sorte que l’autorité du Préfet de région s’ applique sur toute la région ; que l’autorité des Préfets de départements s’applique sur les départements ; que l’autorité du Sous- Préfet s’étende sur toute la Sous–préfecture. Votre rôle, c’est de faire en sorte que l’autorité républicaine vive !
Vous avez pour ennemis – je n’ai pas dit pour adversaires – tous ceux qui sont contre la République ! Vous avez pour ennemis, tous ceux qui sont contre la paix en Côte d’Ivoire. Vous avez pour ennemis, tous ceux qui veulent troubler les élections en Côte d’Ivoire. Votre tâche est simple. Parce que la ligne de démarcation est nette. Entre la paix et le désordre, vous êtes pour la paix ; et vous vous battez contre ceux qui veulent semer le désordre. Entre la légalité et l’illégalité, vous êtes pour la légalité ; et, vous vous battez contre tous ceux qui sont pour l’illégalité.
GBAGBO Laurent
Abidjan Cotedivoire