Presse muselée, journalistes arrêtés !
Convoqués ce matin à la brigade de recherche pour donner la source de l’info concernant la prime payée aux éléments de la Force Spéciale, les directeurs de publication de Soir Info, L’Inter, Notre Voie et le Temps sont jusqu’à présent détenus à la brigade de recherche de la Gendarmerie. Gouvernement de Côte d’Ivoire, libérez nos confrères… Ils n’ont fait que leur boulot
Gbané Yacouba, Ferdinand Bailly du quotidien Le Temps, Coulibaly Vamara, Hamadou ziaho, Jean Bedel du groupe Olympe, Bamba Franck Mamadou de Notre Voie, Convoqués depuis 10h ce jour, pour être entendus sur leurs différents écrits relatifs à la mutinerie d’Adiaké, ces journalistes n’ont pas encore regagné leurs rédactions respectives. (Info: Frederic Gore Bi)
Convoqué lui aussi, Didier Depry (Notre Voie), n’a pas répondu présent.
Patrick Claver Trioni .
Aux dernières nouvelles, ils sont aux arrêts et transférés au camp de gendarmerie d’Agban. Donc on n’arrête pas les mutins mais on arrête les journalistes qui rendent compte de la mutinerie? Ce pays est vraiment à hauts risques !
Les mutins d’Adiaké se sont même exprimé face aux caméras de Tv5; pourquoi ne pas arrêter les journalistes de cette chaîne?
Hanny Tchelley
Pour qui nous prennent-ils?
Des gens qui tirent en l’air, chassent les négociateurs dès le premier jour, reprennent les tirs le second jour pour les arrêter subitement sans gain de cause et faire un Sabary-Day comme à Bouaké avec tee-shirts et visières.
Les ivoiriens sont pas dupes pour croire à votre mise en scène qui consiste à arrêter les directeurs de publication de Notre Voie, l’Inter, Soir Info et le Temps en les accusant d’avoir écrit que vous avez payé la rançon de vos mercenaires.
Il faut libérer les journalistes ils n’ont fait que dire plus haut ce que tout le monde sait.
Jean Pierre Fieglo