Une nouvelle mutinerie se prépare…
#Civ/ #MutinerieCiv2017: Des sources sur place font savoir que les soldats d’Adiaké réclament la même prime que leurs collègues de Bouaké qui s’étaient mutinés au début du mois de janvier 2017. En plus de réclamer le même traitement que leurs confrères du centre du pays, ils reprocheraient aussi au Général Lassina Doumbia de les avoir « grugés » sur le montant de la prime journalière de sécurisation des frontières. Plutôt que 8 000 FCFA/jour, ce dernier ne leur aurait versé que 1000/jour par élément.
Lavane Murphy
Côte d’Ivoire: Tirs nourris à Adiaké: manifestations des éléments des forces spéciales. Les entrées et sorties du camp bloquées (sources concordantes)
La ville d’Adiaké est dans la tourmente depuis ce matin du mardi 7 février 2017. Des tirs nourris imputés aux éléments des Forces spéciales de la Base Lagunaire Maritime d’Adiaké se font entendre présentement dans cette localité. Selon une source sur place, ces soldats réclameraient la même prime que leurs collègues de Bouaké qui ont pris les armes en début janvier 2017.
Ces hommes seraient des militaires sous les commandements du Général Lassina Doumbia à qui ils reprocheraient de les avoir « grugés » sur la prime journalière de sécurisation des frontières. Au lieu de 8 000 F CFA par personne et par jour, le Général leur verserait la somme de 1000 F. Et au lieu de la rétribution mensuelle des soldats qui serait de 250 000 F, le Général Lassina Doumbia leur aurait versé 50 000 F en lieu et place.
Les Forces spéciales ont donc décidé de se faire entendre avec des tirs nourris retentissants depuis se matin dans la ville et bloquant les entrées et sorties de la Base Lagunaire Maritime d’Adiaké.
Source: abidjan.net repris par RTI Bengue – Français
Les armes parlent de nouveau en #CIV. Les forces spéciales, créées de toutes pièces par Alassane Dramane Ouattara, sont entrées en mutinerie aujourd’hui à Adiaké. Plusieurs blessés par balles perdues sont à déplorer. M. Ouattara est visiblement totalement incapable de résoudre l’équation militaire en Côte d’Ivoire. Ses poulains, ceux qu’ils appellent affectueusement « ses enfants », gaspillent les munitions, choquent les populations psychologiquement, les blessent physiquement, sans conséquence, sans sanction, sans fin. Depuis plus de deux décennies, Ouattara s’est tellement attelé à rendre ce pays ingouvernable qu’il est aujourd’hui totalement dépassé par sa gestion. Honteux de se faire sans cesse rappeler à l’ordre par ses troupes, il a disparu des écrans depuis plusieurs semaines. La confiance est non seulement rompue entre Ouattara et ses miliciens, mais également entre Ouattara et le peuple de Côte d’Ivoire.
LIDER – Liberté et Démocratie pour la République (CI)
Les événements (mutinerie) d’Adiaké seraient loin d’être terminés.
En effet selon des informations concordantes, la ministre délégué à la défense accompagné des chefs rebelle Wattao et Cherif Ousmane auraient été refoulés par les mutins des forces spéciales. Le seul interlocuteur que réclament ces derniers serait Dramane lui même et personne d’autre. Ils seraient même prêts à descendre sur Abidjan à cet effet.
On peut donc dire que ces nouveaux mutins sont des « Dramane Ou Rien » (DOR). En avant donc les DOR, les 12 millions sont à portée de mains ! Lol
Marcel Cer
RÉCAPITULONS: Tout comme les soldats qui se sont mutinés au mois de janvier, les militaires d’Adiake demandent 12 millions de francs CFA et des meilleures conditions de vie.
Joints au téléphone par VOA Afrique, les résidents ont confirmé avoir entendu des tirs. Ils décrivent les rues désertes et le marché vide d’Adiake.
Le camp de Gbabo, dans l’ouest ivoirien, ainsi que le détachement d’Olodio à la frontière libérienne, seraient également en train de tirer.
Au nord de la Côte d’Ivoire, à Tengrela, des tits ont également été entendus dans la base des forces spéciales située dans le quartier, près de la frontière malienne. Les mutins n’ont toujours pas traversé la ville, resté à la base.
Début janvier, la Côte d’Ivoire a été secouée par une mutinerie d’anciens rebelles intégrés dans l’armée, qui avaient paralysé plusieurs villes pour réclamer le paiement de primes.
En satisfaisant à leurs revendications, via le paiement de primes à 8.500 de ces membres de l’ex-rébellion ivoirienne ayant contrôlé le nord du pays entre 2002 et 2011, les autorités avaient provoqué la colère de militaires et gendarmes, en colère non concernés par cet accord financier qui s’étaient à leur tour mutiné. Des affrontements avaient fait quatre morts à Yamoussoukro (centre).
Les autorités avaient appelé au calme, promettant « d’améliorer les conditions de vie » de toutes les forces de l’ordre.
La Côte d’Ivoire a lancé en 2016 une ambitieuse loi de programmation militaire jusqu’en 2020, qui prévoit la modernisation et des achats d’équipements pour 1,2 milliard d’euros et une refonte des effectifs.
Narita Namasté, correspondante à Abidjan,
repris chez Mahély BA