C’est la faute à Gbagbo…
Gbagbo Organise la Mutinerie en Côte d’Ivoire
“Grogne dans l’armée.” “Militaires, gendarmes, planteurs, élèves paralysent tout.’” “Le pouvoir vacille.” “L’empire Alassane Ouattara s’écroule.” “Ça bouillonne dans le pays.” “La grève encore reconduite.” “Les fonctionnaires mélangent le pays.” Qu’inspirent ces Une des quotidiens Ivoiriens? Que se passe-t-il dans ce pays? Ces questions paraissent stupides. Tout le monde ou presque connaît la réponse. Mais le plus important c’est le biais analytique que le RDR donne à son interprétation du soulèvement des “rebelles réclamant une prime dite ‘ECOMOG,’” et de sa lecture des revendications des “organisations-inter-syndicales, ”qui ont inspirés ces titres.
Gbagbo de Mèche avec les Leaders Syndicaux
Adama Bictogo, criminel financier, n’est pas sorti de cette boîte en expliquant les raisons de cette fièvre sociale. Le 21 Janvier 2017 il accusait le président Gbagbo d’être le signataire de l’accord octroyant aux “rebuts sociaux, vigiles, dozos, et mercenaires de la CEDEAO,” pour emprunter à Maurice Louhourignon, les millions réclamés. En clair, pour ce truand des fonds publics, Gbagbo aurait financé sa chute et sa déportation à la CPI.
Son co-RDRien Amadou Soumahoro, président par intérim du RDR a “senti” dans ces mouvements sociaux enclenchés depuis le 7 Janvier “une odeur de manœuvres politiques” menées par “les leaders syndicaux [tous] d’obédience du FPI.” Si cette accusation est vérifiée, ce serait un honneur pour le FPI qui enseigne à ces idiot-criminels-rebelles du RDR et à Ouattara, qu’on n’a pas besoin des armes pour revendiquer ses droits.
Violence, Réponse Politique du RDR
Vision politique en opposition à celle des criminels du peuple Ivoiriens regroupés au sein du RDR, qui n’ont que la violence politique et la rébellion comme mode de revendications. Un mode d’expression qu’ils ont remis sur la table depuis quelques semaines. Les uns pour réclamer leurs dus, les autres pour ne pas ‘perdre [leur] pouvoir’ acquis dans le sang. C’est ainsi que Amadou Gon pour le pouvoir, bande ses muscles. “Faites ce que vous voulez.” “Menace les leaders syndicaux de mort.” Et leur refuse leurs droits. “Je ne vous donnerai rien.” L’analphabète-cuistot-Lt-Colonel Wattao de son côté, a “marché” sur l’Ecole des Forces Armées de Zambakro, les menaces dans la gueule. “Vous vous prenez pour qui?”A-t-il demandé aux soldats-mutins-mécontents, le 18 Janvier 2017. Puis, sur le même ton, il les a mis en garde. “Que ce soit la première et la dernière fois.”
En dehors des menaces, de la violence, des crimes, ces inaptes politique “n’ont rien à offrir aux Ivoiriens.” Ils n’ont qu’une conviction. Protéger leur pouvoir. “Le tenir des deux mains de sorte à ce qu’il ne [les] échappe.” Recommandation de Amadou Soumahoro au troupeau du RHDP. Malheureusement, en protégeant le pouvoir en même temps qu’ils volent, violent, pillent, tuent, ils se sont éloignés des Ivoiriens. A tel point que Joël N’Guessan, porte-parole du RDR n’a aucune idée des “mots d’ordre de grève” qui risque d’emporter leur République.
Promesses de Guerre et de Campagne Rappelées
Ce braillard qui aurait quelque chose de pas complet dans le crâne, s’attaque aux pauvres travailleurs Ivoiriens. Mais se garde de risquer un mot désobligeant sur les “CEDEAOens-rebelles” réclamant à Ouattara ses promesses de guerre—5 millions et une villa. Mais aussi ses mensonges de campagne—Les milliards promis aux régions.
1- San-Pedro : 375
2- Tabou : 73
3- Sassandra : 121
4- Soubré: 531
5- Sinfra : 85
6- Bouaflé : 95
7- Zuénoula : 66
8- vavoua : 144
9- Daloa : 260
10- Gagnoa : 139,600
11- Oumé : 78
12- Lakota : 80
13- Divo : 47
14- Yakro : 1.000
15- Toumodi : 56
16- Tiébissou : 38
17- Bouaké : 310
18- Béoumi : 77
19- Sakassou : 37
20- Katiola : 107
21- Dabakala : 74
22- Korhogo : 300
23- ferkessédougou : 155
24- région de Man : 1.055 dont : – Danané : 144 – Guiglo : 114 – toulépleu : 44 – Bangolo : 73
25- Tiassalé, Sikensi, Taabo : 95
26- Odienné : 194
27- Minignan : 91
28- Madinani : 90
29- Touba : 155
30- Dimbokro : 45
31- Daoukro: 66
32- Bocanda : 44
33- Boundiali : 108
34- Bondoukou : 178
35- Bouna : 163
36- Tanda : 109
37- Abengourou : 122
38- Agnibilékro : 63
39- Séguéla : 192
40- Mankono : 156
41- Adzopé : 90
42- Agboville : 83
43- Jacqueville : 44
44- Gd Lahou : 63
TOTAL: 7.685 milliards fCfa
Source: Notre Voie n° 4994, 24 Avril 2015
Mentalité RDR
Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. Malheureusement, ces RDR-rebelles qui ne voient ni ne sentent jamais ce qui est dans leurs souliers, ont vite fait “d’attraper” la main du président Laurent Gbagbo dans cette rupture du contrat social entre Ouattara, ses chiens-de-guerres, et la population civile. Un fait qui a été caricaturé à l’aube de ce basculement social, par un journaliste Allemand et une observatrice Parisienne du jeu politique Ivoirien. Le premier au téléphone avait prévenu. “Le RDR accusera bientôt Gbagbo d’avoir organisé cette grogne sociale.” Le son de cloche venu de Paris confirma cette analyse. “Le RDR fera porter la responsabilité du chaos au président Gbagbo.” Avant d’ajouter, “ils n’auront aucune difficulté à convaincre leurs moutons de militants que Gbagbo est parti de sa prison pour planifier les troubles en Côte d’Ivoire. Puis, rentrer tranquillement prendre place dans sa cellule et observer de loin le pays brûlé.”
Si tout ceci avait été dit et pris avec humour, on pourrait néanmoins affirmer que ces deux connaissent la mentalité RDR dont l’art politique se résume à Mentir. Mentir. Mentir….Ne jamais rien voir dans son jardin. Et trouver en Laurent Gbagbo le bouc émissaire idéal.
Hitler Scanne et Répond au RDR
Mais le volcan social presqu’en phase terminale d’irruption, qui risque de faire sauter la République-ethnique de Ouattara est la réponse à la classe politique-RDR qui est “cette sorte de gens dont l’unique et véritable conviction est l’absence de conviction, associée à une insolence importune et à un art éhonté du mensonge.” Comme disait Hitler.
Feumba Samen