Investiture du nouveau président des Etats-Unis

Un106e jour
Nous serons témoins d’une nouvelle ère, parait-il.
C’est le premier jour avec une Amérique qui se veut réconciliante, d’abord avec ses citoyens et ensuite avec le reste du monde.
Deux choses à retenir dans le discours d’investiture du président D. Trump:
– pas un mot belliqueux à l’égard des ennemis traditionnels de l’Empire; Russie, Chine, coré du nord, ou la Syrie.
– une détermination à effacer de la surface de la terre, l’extrémisme islamique.
La crème de cet extrémisme monsieur le président c’est la confrérie des frères musulmans dont le siège social se trouve en Pennsylvanie et leur représentations prosélytes et belliqueuses en Europe : Tarik Ramadan et son frère Hani pour la suisse, l’UOiF et les imams salafistes, protégés par les socialiste, qui foutent la merde en France.
Mais le bastion du terrorisme se trouve aussi chez les gardiens des temples du Wahhabisme en Arabie.
Certes, monsieur le président des État-Unis, le monde sera meilleur sans ces vermines barbus qui sont entrain de détruire les germes de la vie sur terre.
Said Hilal Alcharifi ,journaliste syrien

On oublie souvent que les forces gouvernementales américaines sont principalement constituées des néo conservateurs, des militaires, de la haute finance et du lobby industriel de l’armement. Reste donc à voir si D.Trump va pouvoir s’opposer à ce système de l’ombre, totalement pervers, qui plonge les USA et le monde dans le chaos permanent.
Au fond de ma tête il y a une inquiétude, celle de voir se déchaîner des forces qui essayeront de l’éliminer. Cet homme sera non seulement face à une nomenklatura qui ne voudra pas céder facilement le pouvoir, mais aussi avec des challenges énormes pour sortir son pays de son fort endettement (l’Amérique est le pays le plus endetté su monde) et de regler le problème des 44 millions d’américains qui vivent sous le seuil de la pauvreté.
Gageons qu’il arrêtera les dépenses de guerre qui pourraient servir à des fins plus constructives pour ces concitoyens. Je me demande parfois s’il pourra finir son mandat.
Danièle Duthilleul

Voir ici les 16 moments importants de l’investiture rapportés par le Nouvel Observateur

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Donald Trump le révolutionnaire ?

par oscar fortin (son site)
samedi 21 janvier 2017

J’ai lu et relu le discours de Donald Trump à son peuple au moment d’assumer la présidence des États-Unis d’Amérique. Un discours que bien des chefs d’État des pays émergents en Amérique latine et ailleurs dans le monde pourraient faire leur sur de nombreux points. 

Le diagnostic, trop sombre pour certains, qu’il fait sur l’état de la Nation met en évidence les faiblesses d’un système qui a servi les intérêts d’une certaine élite, mais qui a laissé dépérir les conditions des travailleurs et du peuple.

« Pendant des décennies, nous avons enrichi l’industrie étrangère aux dépens de l’industrie américaine ; subventionné les armées d’autres pays tout en permettant le très triste appauvrissement de notre armée ; nous avons défendu les frontières d’une autre nation tout en refusant de défendre les nôtres ; et dépensé des milliards de milliards de dollars à l’étranger pendant que les infrastructures de l’Amérique se sont délabrées et abîmées.  »

C’est le genre de diagnostic que font bien des pays du Tiers-monde qui ont souffert de la colonisation de pays puissants venus s’enrichir au dépens des populations et avec la complicité d’une certaine élite nationale corrompue et de politiciens soumis.

Que l’on pense à Fidel Castro qui s’est porté au secours de son peuple, soumis à la dictature de Batista et aux multinationales qui en ratissaient les richesses. Que l’on pense au Chili d’Allende soucieux de redonner à son peuple son indépendance et les richesses de son pays pour vaincre la pauvreté, assurer des écoles gratuites, des services de santé et redonner espoir et confiance à tous et à toutes. C’est également le cas de la Bolivie d’Évo Morales, de l’Équateur de Rafael Correa, du Venezuela d’Hugo Chavez et de Maduro. Tous veulent redonner le pouvoir à leur peuple et lui assurer la priorité sur ses propres richesses, son indépendance, l’accès à l’éducation, à la santé et à un niveau de vie respectueux de la personne humaine.

N’en va-t-il pas de même avec Donald Trump ?

« Les Américains veulent de bonnes écoles pour leurs enfants, des quartiers sûrs pour leurs familles et de bons emplois pour eux-mêmes. 

Ce sont des revendications légitimes et raisonnables pour un public juste.  »

Comment ne pas partager ce point de vue et vouloir qu’il en soit ainsi pour tous les peuples de la terre ?

Ces objectifs comportent toutefois des mesures concrètes qui ne seront pas sans affecter ceux et celles qui s’accommodaient bien du système existant.

« Chaque décision sur le commerce, les impôts, l’immigration, les affaires étrangères sera prise au bénéfice des familles et des travailleurs américains.

Nous devons protéger nos frontières des ravages des autres pays fabriquant nos produits, spoliant nos entreprises et détruisant nos emplois. La protection conduira à une grande force et prospérité. »

Ces mesures ne sont pas sans nous rappeler celles prises par plusieurs pays émergents dans le monde. De nombreuses nationalisations se sont avérées nécessaires pour que les pays concernés puissent retrouver leur plein pouvoir sur leurs richesses. Il y eut également l’expulsion de diplomates, d’organisations humanitaires aux objectifs malveillants. Des mesures que les grandes puissances qui en bénéficiaient n’apprécièrent guère.

Un des points, sans doute le plus important sur le plan des relations internationales, est celui de reconnaître que chaque peuple dispose de ces mêmes droits et qu’il n’est pas dans sa politique d’intervenir par la force ou les menaces dans les affaires internes des autres peuples.

« Nous rechercherons l’amitié et la bonne volonté des autres nations du monde, mais nous le ferons avec l’idée que c’est le droit de tout pays de mettre ses propres intérêts en avant.

Nous ne cherchons pas à imposer notre mode de vie, mais plutôt à le rendre éclatant comme un exemple à suivre.  »

Si Donald Trump donne suite à cette promesse, bien des peuples, victimes de l’interventionnisme étasunien, lui en seront grandement reconnaissants. Il en va de même pour ces centaines de bases militaires qui s’imposent à de nombreux peuples à travers le monde. Le rapatriement de ces bases militaires lui permettra de faire de grandes économies pour son peuple tout en redonnant aux nations concernées leur indépendance.

La vision que nous livre Donald Trump le rapproche davantage d’un monde multipolaire que d’un monde unipolaire. À ce titre, il se montre ouvert au respect de chaque peuple au droit de chacun de travailler en priorité pour ses propres intérêts. Dans une telle optique, le monde des échanges se convertira en gagnant-gagnant, chacun y trouvant ses propres intérêts. Un principe avancé par le Président chinois au Sommet tout récent de Davos.

L’avenir nous dira si les paroles de Donald Trump seront suivies d’actions concrètes et cohérentes avec ces dernières. La non-intervention dans les affaires internes des autres pays fait partie de celles-là. À y donner suite, les relations internationales entre les peuples en seront profondément modifiées pour le mieux-être de ces peuples.

Ses rencontres à venir avec Vladimir Poutine et le Président chinois nous donneront une première idée jusqu’où il est prêt à aller dans cette révolution.

Oscar Fortin, Le 20 janvier, 2017
http://humanisme.blogspot.com
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Discours investiture : Quand Donald Trump rappelle étrangement Patrice Emery Lumumba

J’ai souvent suivi le discours d’investiture des présidents américains. Mais celui de Donald Trump est, pour moi, le discours le plus important. En écoutant M. Trump, je n’ai pu m’empêcher de penser au discours du leader nationaliste congolais Patrice Emery Lumumba, le 30 juin 1960, à l’occasion de l’accession du Congo à sa souveraineté internationale.

La plupart des gens pensent qu’en décidant de prendre la parole ce jour-là (il n’était pas censé prendre la parole ce jour-là), Lumumba voulait répondre au roi Baudouin de Belgique qui venait de magnifier dans son discours l’œuvre coloniale. NON, le discours de Lumumba n’était en rien dirigé contre le roi belge, il se voulait plutôt une réplique cinglante à l’allocution du président Kasa-vubu qui s’était, lui, aligné sur la position du roi. Même si le discours de Lumumba est très mal reçu dans les milieux belges, la réalité est qu’il était avant tout destiné au président qui se montrait complaisant à l’égard des anciens colons, et au peuple congolais pour que celui-ci n’oublie jamais qu’il est l’acteur principal de son indépendance.

Donald Trump fait exactement la même chose, en inversant les destinataires de son message. Dans les images, on le voit s’adresser directement au peuple américain qui l’applaudit de temps en temps. « La cérémonie d’aujourd’hui a un sens très particulier, car il ne s’agit pas seulement de transférer le pouvoir d’une administration à une autre ou d’un parti à un autre. Nous déplaçons le pouvoir de Washington pour vous le rendre à vous, le peuple des États-Unis » dit-il devant une foule enthousiaste.

Le message est clair et dénué de toute ambiguïté. Mais mes yeux et mes oreilles d’observateur avisé y décryptent cependant autre chose. En effet, contrairement à ce que disent les images, le nouveau président américain s’adresse non pas au peuple américain, mais bien à l’establishment US. Le discours de Trump est un message doublement subliminal à ceux qui ont pris l’Amérique en otage depuis plusieurs décennies; ceux-là que le président Dwight Eisenhower avait dénoncé dans son discours de fin de mandat, le 17 janvier 1961.

« Le risque potentiel d’une désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques » avait-il mis en garde. 56 ans plus tard, Donald Trump reprend le flambeau et fait observer : « Pendant trop longtemps, une petite élite de la capitale de notre pays a profité des avantages de notre gouvernement, pendant que le peuple en faisait les frais. Les politiciens ont prospéré, alors que le peuple n’a tiré aucun bénéfice de toutes ces richesses. L’establishment s’est protégé lui-même, mais il n’a pas protégé les citoyens de notre pays. Leurs victoires n’ont pas été les vôtres. Leurs triomphes n’ont pas été les vôtres.

Et pendant qu’ils faisaient la fête dans notre capitale nationale, il n’y avait rien à fêter dans les familles en difficulté partout au pays. À partir de maintenant, tout cela va changer. […] Le 20 janvier 2017 demeurera dans les mémoires comme le jour où le peuple aura repris le pouvoir au pays… »

Donald Trump utilise le « VOUS » pour désigner le peuple qui le regarde discourir, mais l’establishment ne se fait pas d’illusion; il a parfaitement compris que c’est à lui que le nouveau locataire de la Maison Blanche s’adresse avant tout. Reste à savoir si le nouveau président américain aura les coudées franches pour mettre à exécution ses promesses électorales. Sera-t-il capable de faire face à cette puissante dictature ( l’État profond) qui évolue à l’ombre de la démocratie américaine? Wait and see ohhh… comme on dit chez les Nigérians…

Patrick Mbeko, oeildafrique.com