fosses communes
Des fosses communes contenant les corps de dizaines de civils ayant subi des tortures par les rebelles «modérés» ont été découverts dans les quartiers d’Alep libérés par l’armée syrienne, a indiqué le ministère de la Défense russe.
Nombre des corps retrouvés dans les fosses communes situées dans la partie d’Alep précédemment occupée par les opposants à Bachar el-Assad avaient des membres manquants, ou encore des impacts de balles dans la tête, a révélé le porte-parole du ministère de la Défense Igor Konachenkov.
Cité par l’agence syrienne Sana, le chef du département des médecins légistes à Alep, Zaher Hajjo, a affirmé que «cinq enfants et cinq femmes» figuraient parmi les victimes.
Ils ont été trouvés «dans des prisons qui étaient administrées par les groupes terroristes dans les quartiers de Soukkari et Al-Kallassé», a-t-il précisé.
«L’accomplissement de la mission humanitaire menée par le Centre russe pour la réconciliation à Alep va déconstruire nombre des mythes diffusés dans le monde entier par les hommes politiques occidentaux», a déclaré le major-général dans un communiqué. «Les résultats d’une étude réalisée dans les quartiers abandonnés par la prétendue « opposition » vont en choquer plus d’un», a-t-il ajouté.
En plus des massacres perpétrés dans les territoires occupés par les rebelles, la zone a largement été piégée à l’aide d’explosifs et de mines, parfois placés dans des jouets d’enfants.
Dans un quartier, trois chars, deux canons et deux lance-roquettes multiples ainsi que de nombreux mortiers ont été retrouvés. Sept entrepôts remplis de munitions ont aussi été découverts, a indiqué Igor Konachenkov.
A la suite d’une opération d’envergure lancée en novembre, l’armée arabe syrienne aidée par ses alliés russe et iranien, a pu libérer les quartiers d’Alep-Est occupés depuis 2012. Une opération d’évacuation de dizaines de milliers de civils et de combattants de la ville a suivi cette victoire militaire.