C’est bien connu, Ouattara et Sarkozy travaillent pour le bien du peuple ivoirien
Bonjour chers internautes, j’ai décidé de faire une publication sur l’importance de la Réserve Naturelle de Dalhiafleur pour les populations de Cocody et Bingerville afin d’éclairer l’opinion public pour que plus jamais une éventuelle cession ou destruction de cette réserve n’effleure les esprits des gens.
Rôle sur la santé psychologique des populations de Bingerville et Cocody
La réserve naturelle de Dalhiafleur répond à certains besoins psychologiques et socioculturels des visiteurs. En effet, selon Dwyer, Schroeder et Gobster (1991), la forêt urbaine joue un rôle social très important en apaisant les tensions et en améliorant la santé psychologique; les visiteurs se sentent tout simplement mieux lorsqu’ils les visitent. Une étude a montré que les patients d’un hôpital qui occupaient des chambres avec vue sur des arbres guérissaient plus vite que les autres et restaient par conséquent moins longtemps à l’hôpital (Ulrich, 1990).
Que se passe dans nos villes dites développées comme Abidjan?
Prédominance des bâtiments en béton, de l’asphalte, développement du réseau routier et implantation des industries (très polluants) avec pour conséquences l’augmentation de la température moyenne, de l’air plus sec et très souvent insalubre (pollué), les précipitations sont moins bien absorbées et l’environnement est généralement plus bruyant que dans les campagnes.
Assainir l’air.
Dalhiafleur contribue à débarrasser l’air des éléments polluants de 3 façons:
absorption par les feuilles ou par la surface du sol; dépôt des particules et aérosols sur la surface des feuilles;
chute des particules du côté sous le vent de la végétation en raison du ralentissement de la circulation de l’air. Les recherches sur la suppression des polluants aéroportés par la végétation ont montré que les plantes absorbent de manière efficace la pollution.
Ainsi, Dalhiafleur par exemple, a le pouvoir de très bien absorber le dioxyde de soufre. Les travaux de Keller (1979) a montré une réduction de 85 pour cent du plomb derrière une ceinture d’arbres. Le sol absorbe les polluants gazeux, y compris le monoxyde de carbone, le dioxyde de soufre et l’oxyde d’azote, l’ozone et les hydrocarbones.
Les arbres de Dalhiafleur interceptent la poussière. Des études ont montré, au cours d’une expérience, qu’une ceinture d’arbres de 30 m de large absorbait presque toute la poussière de l’air. Donc Dalhiafleur améliore la qualité de l’air de toutes les cités environnantes.
Concrètement :
Les arbres de Dalhiafleur masquent souvent les émanations et les odeurs désagréables, en les remplaçant par des odeurs plus agréables ou en les absorbant.
Les arbres de Dalhiafleur augmentent l’humidité relative de l’air dans les zones de Cocody et de Bingerville grâce à l’évapotranspiration ce favorise la pluie.
Modification des températures extrêmes.
Les arbres, les buissons et d’autres types de végétation de Dalhiafleur atténuent les températures extrêmes des environs en modifiant les radiations solaires.
L’ombre d’un seul grand arbre de Dalhiafleur peut abaisser la température dans un immeuble. En effet, des études ont que un seul grand arbre donne dans les mêmes proportions la température que ferait 15 climatiseurs de 4000 BTU (British thermal units), soit 4220 kJ, dans un immeuble analogue mais pas ombrage.
Selon NAA/ISA (1991), les économies d’énergie réalisées en plantant des arbres autour des maisons vont de 10 à 50 pour cent pour le refroidissement.
Réduction du bruit.
On dit souvent que le bruit est une pollution invisible. Dans la plupart des grandes villes, des niveaux excessifs de bruit causent des dégâts tant physiques que psychologiques. Les arbres sont alors utiles pour absorber et réfracter ou dissiper le bruit, comme celui causé par la circulation automobile intense qui caractérise les zones urbaines.
Ainsi, la Réserve Naturelle de Dalhiafleur joue un rôle de barrière sonore contre les bruits de milliers de véhicules qui passent dans les environs. Ceux qui ont l’habitude de visiter cette réserve peuvent en témoigner.
Je voudrais attirer l’attention des gens qui se jouent les surhommes dans Cocody et Bingerville là, sachez que c’est la Réserve Naturelle de Dalhiafleur qui assure vôtre bien-être.
Je vous préviens que si un jour, cette réserve disparaîssait, c’est hospitalisation directe de votre famille et vous chaque semaine pour cause de troubles respiratoires liés à la pollution de l’air etc (les indiens et les chinois sont mieux placés pour témoigner). Donc jeton (argent) que vous avez là, va finir dans hospitalisation et médicaments. Par conséquent, affaire d’environnement et de Dalhiafleur n’est pas seulement une affaire de pauvre hein mais une affaire de tous, parce que l’argent ne peut pas acheter de l’air pur oh.
Aussi, comprenez que, même les climatiseurs de vos voitures et vos maisons ne peuvent pas purifier l’air comme le fait naturellement la Réserve Naturelle de Dalhiafleur.
A bon entendeur salut !Claver Yian
Côte d’ivoire, le saccage d’une réserve naturelle par le groupe Accor
By La rédaction de Mondafrique -26 mai 2022
Les réseaux sociaux ivoiriens sont vent debout contre le projet hôtelier du groupe Accor dont un des principaux actionnaires n’est autre que l’ancien Président français Nicolas Sarkozy, cet ami du président ivoirien Ouattara. Nous publions le témoignage particulièrement fort d’un internaute révolté par le saccage d’un des rares espaces verts de la ville d’Abidjan
Pour ceux qui connaissent bien la zone de Abatta, ancienne route de Bingerville, il y a une petite merveille naturelle dans la zone héritée d’un opérateur italien du nom d’Italo Barbeta. La Réserve naturelle partielle de Dahliafleur. Cédé par le président Félix Houphouët-Boigny dans le but d’y développer une plantation de fleurs, ce terrain porte le nom de sa plante préférée – le Dahlia.
Mort en Côte d’Ivoire il y a quelques décennies, il a été enterré dans sa réserve où les vestiges de sa tombe sont encore visibles. D’une superficie de 150 hectares (91 ha de forêt bien conservée, 08 ha de forêt secondaire ; 15 espèces de mammifères ; 69 espèces d’oiseaux inventoriés.)La réserve est gérée depuis le 14 octobre 2004 par l’État et déclarée domaine d’utilité publique en octobre 2007 par décret avec la dénomination “Réserve naturelle partielle de Dahliafleur”. La réserve est située dans une région à fort potentiel touristique. Située à 2 pas de la ville, sur l’ancienne route de Bingerville, cet espace encore sauvage et verdoyant géré par l’OIPR présente, à l’instar de son grand frère le Parc national du Banco, une destination de choix pour tous les amateurs de nature et de randonnée.
J’y ai personnellement effectué plusieurs randonnées à pied ou à vélo, et le spectacle est époustouflant , j’y ai même aperçu souvent de gros animaux, biches ou gazelle, je ne saurai précise lesquels.Depuis quelques temps, j’y vois à l’entrée un panneau indiquant « Domaine Bini », peut-être que l’Etat à rétrocédé la gestion au Groupe Domaine Bini, quoiqu’il en soit depuis lors, je n’y plus mis les pieds, ni les roues de mon vélo.Dans mes gambardages sur internet aujourd’hui qu’est-ce que je vois ?Je vois un article de SIKA Finance, qui indique que le groupe hôtelier Accord voudrait y implanter un hôtel. « Cote d’Ivoire : Fairmont Hotel, le nouveau resort de 1000 chambres du groupe ACCOR ».J’en fus tout retourné. L’un des rares espaces verts qui nous reste dans la ville est sur le point d’être vendu ou même déjà vendu pour la construction d’un hôtel. Quid de l’environnement, Quid la qualité de vie des populations ? Encore que vient tout juste de se tenir à Abidjan la COP 15, sur le climat et la protection de l’environnement. Non ce n’est pas sérieux.Prenez un jour le temps de vous arrêter au « carrefour de Nouveau Goudron » et jetez des coups d’œil aux quatre points cardinaux. En allant à la cité SIR, en allant à Abatta, en allant à Bingerville ou encore en allant à la Palmeraie, vous n’y verrez que briques et amas de béton. Quasiment aucun arbre. Aucune verdure, aucun espace vert. Tout y a été vendu et tout y est amas de brique et de béton.Quand 15-20 ans en arrière tous ces endroits étaient plein de verdure, de calme, d’air frais.Non le développement n’est pas seulement de pierre et de bétons, non le développement n’est pas fait seulement d’appartement et d’Hotels luxueux. Le développement est aussi d’environnement saint, naturel, d’air frais et pur. Le développement c’est aussi offrir des espaces verts de loisirs de repos et de randonnée. Des espaces qui protège l’environnement, protège la couche d’ozone et contribue à un bon climat et par ricochet à une meilleure qualité de vie. C’est vraiment dommage qu’on ne puisse pas protéger le peu d’environnement vert qui nous reste encore dans cette gigantesque capitale.Je ne veux pas laisser tel apocalypse se produire ! On ne devrait pas laisser ce rare espace disparaitre. NON ! Je veux appeler chacun et chacune à défendre chaque centimètre carré restant de cet espace. Déjà que de promoteurs véreux ont déjà grapillé des hectares pour les opérations immobilières. J’en appelle à chacun d’en outre nous. Il est de notre devoir de protéger notre espace et notre qualité de de vie. »
Certaines personnes hésitantes à ce que l’information sur la vente de 148 hectares de la réserve naturelle Dahlia Fleur soit peut être une rumeur m’ont poussé à aller chercher plus loin des infos pour corroborer et confirmer ce que le site Sika Finance a annoncé sur la construction d’un hôtel de 1000 chambres par ACCOR Hotel sur une réserve naturelle.Alors je permets d’aller faire de la veille informationnelle et croiser mes données comme le fait si bien Jean Christian Konan. Tout fraîchement, c’est à dire le 12 Avril 2022, le Directeur Général de l’industrie touristique Dr Klo Fagama était face à la tribune d’échange « Tout savoir ». Une tribune gouvernementale qui mise à communiquer sur les actions du gouvernement. M. Klo a mentionné le projet de réhabilitation et d’extension du Golf Hôtel qui sera opéré par Four Point Sheraton, du projet de développement d’un Resort de 1000 chambres sur le site Dalhia Fleur ( une réserve naturelle entre Bingerville et Cocody) d’une superficie de 148 hectares en rapport avec le ministère de l’Environnement qui sera opéré par le groupe Accor avec l’enseigne Fairmont Hôtel.Le lien 1 https://news.abidjan.net/…/le-ministere-du-tourisme…Le lien 2 https://www.aip.ci/cote-divoire-aip-le-ministere-du…/…Voici ce qu’a dit notre DG du tourisme qui représente le Ministère du tourisme qui a son tour représente le gouvernement. Abidjan n’est pas à vendre à tous les prix. Il y a aussi une génération qui décide de dire non. Nous ne pouvons tout accepter. On ne peut interdire les véhicules de plus de 5 ans rentrer dans le pays pour des raisons écologiques et détruire une forêt qui est régulateur du climat pour y installer un hôtel. Nos autorités qui pensent le développement doivent savoir que tout n’est pas à vendre. Il y a des sites d’utilité publique dans les ZAD ( Zone d’aménagement différées ) qui peuvent accueillir ces hôtels. Le développement c’est aussi respecter la nature.
Serif Tall
Histoire du seul parc écologique d’Abidjan:
Dhalia fleur a été créé par le jardinier d’Houphouet (aussi jardinier de la présidence). L’italien Italo Barbeta. Un homme dont la tombe est encore sur le site, et qui a préféré s’installer loin du bruit de la ville pour préparer ses fleurs pour la présidence. Il donnera le nom de sa fleur préférée au site: Dhalia. Progressivement, il a entretenu la forêt primaire et a développé, protégé et entretenu un écosystème floral et faunique important sur 148 hectares. A cette époque des années 60 où il s’y était installé, la CI avait 15 millions d’hectares de forêt tropicale. Aujourd’hui, où on veut détruire ce petit jardin, la CI n’a plus que 900.000 hectares de forêt.Aujourd’hui dans abidjan, il y a la forêt du Banco, protégée comme patrimoine par l’UNESCO.
C’est une forêt primaire quasi intacte. Il y a le jardin botanique qui est un herbier, sans véritable forêt, mais avec quelques plants d’essences d’arbre. Il sert d’espace de récréation aux populations. Puis il y a Dhalia fleur qui est en réalité le seul parc végétal et animalier. Il couvre quelques 148 hectares dans les vicinités de bingerville l. En écologie, 148 hectares, c’est un petit coin, mais très précieux. Actuellement, le Domaine Bini qui est une marque d’éco-tourisme ivoirienne, gère Daliah fleur avec un concept sauvage, authentique et préservateur de l’écosystème. Ce concept qui fait rêver les touristes et même les diplomates du monde en visite en Côte d’Ivoire, demande très peu à la nature pour imposer un savoir faire ivoirien unique. C’est ce que les «touristes» veulent voir. On ne quitte pas en Europe pour chercher des hôtels 5 étoiles en tant que touristes en Côte d’Ivoire. Encore moins dans une forêt à vocation écologique.
Il faut savoir que toute la périphérie de Dhalia fleure (Abatta), est désormais construite à 100%.
Il n’y a plus de forêt ! Les arbres ont tous été coupés!
Pour ceux qui ne comprennent pas les enjeux, autant l’argent n’aime pas le bruit, les animaux et la forêt n’aiment ni le bruit, ni le béton. Dès que les premiers bulldozers seront envoyés dans la forêt de Dhalia Fleur, des animaux fuiront, leurs habitats seront détruits, des animaux, insectes et bestioles par milliers, disparaîtront et d’autres seront abattus dans la zone riveraine. Des millions d’espèces végétales seront déduits. On finira par avoir un gigantesque hôtel de 1000 chambres, un «Smart City», d’autres infrastructures toutes en béton et une privatisation définitive de l’espace avec un dispositif de sécurité privé et une commercialisation de la zone. Pour comparaison, l’hôtel Ivoire a 400 chambres et il tient sur 7 hectares. Il faudra donc au moins 30 hectares pour construire cet hôtel de Accord et 20 autres pour le reste. Ce sont des estimations car on n’a pas encore leur plan de construction. Mais de toute évidence, il leur sera difficile de ne pas détruire au moins 50 hectares, 1/3 de Dhalia fleur et de dénaturer la zone.
Un complexe hôtelier moderne, c’est aussi la pollution. Les externalités écologiques sont donc nombreuses et compromettante et l’impact environnemental est déjà imaginable. Si pour beaucoup il faut des emplois et le développement du pays, ce que nous épousons également, nous insistons que cela ne doit pas se faire sur le sang de la forêt et du peu de verdure qui nous reste. Il y a bien d’endroits qui ne sont pas des réserves qui ont besoin de développement et d’hôtels. Bouaké, Korhogo, Divo, Aboisso, Bassam, San-Pedro, Jaqueville, etc… Sinon, avec le stade de Ebimpé, on a à côté beaucoup d’espace pour un projet de ce genre qui élargirait l’emprise du développement en CI. Pourquoi forcément choisir un parc déjà bienfaiteur pour le projet ?
Synzi Dadié
Vous avez donc les infos nécessaires pour faire le lien et comprendre pourquoi le groupe ACCOR a obtenu des autorités ivoiriennes la permission de construire un hôtel sur notre réserve naturelle considéré comme l’un des plus importants sites de biodiversité du pays.SARKOZY a fait le lobbying, ADO a validé, l’hôtel sera construit au mépris de la lutte contre le réchauffement climatique.
Mais on peut dire quoi? Ils sont au pouvoir et ils vendent tout. Même forêt