Nouvelle Chronique de Hassane Magued
déja un peu ancien (novembre 2016), mais je ne l’ai découvert que ce soir…
Côte d’Ivoire : Avec une Opposition cosmétique, le proxénétisme politique et les escortes girls pour dictateur, d’où viendra le secours ?
Quelle belle école, que cette crise ivoirienne ! On a tout appris en même temps. Très vite et bien fait.
C’est ce qu’on a pensé au début. Mais les jours passent. Et on se rend compte qu’on n’a pas encore fini d’apprendre. La crise ivoirienne, pour parler politiquement correct, est devenue un laboratoire expérimental pour les faux modèles, les faux amis, les faux culs, les faux opposants, les “badécons”; C’est pas injure. J’ai entendu ça quelque part.
Au départ, même ceux qui n’avaient aucun sens de la foi, ont feint de croire aux prophéties. Mais les prophéties se sont fait attendre. Peu à peu, les prophéties ont été reniées. Elles sont devenues orphelines. Ceux qui ont dit que Dieu leur avait parlé aussi ont renié leurs paroles. Qui est fou ? Du coup, les prophètes sont devenus des faux. Les oracles n’ont été que des inventions. Et tout le monde en rit. Bravo là-bas ! Le moqueur ! Le mec qui sèche son habit là où le soleil brille. Mais ce que tu oublies, c’est que Noé aussi a été moqué. Son arche a été transformée en WC public. La prophétie attendait. Elle ne venait pas. Les faux croyants, les hommes de foi de circonstance, ont renié Noé. Ils l’ont traité de faux prophète. Et ils ont profané l’arche qu’il a construite. En y allant faire « popo ». Et puis le JOUR est arrivé. Et Dieu a choisi les Siens. Ceux qui ont su garder leurs lampes allumées. Ceux qui ont encaissé la moquerie. Dans le silence ; attachés à l’espérance ferme que Dieu ne ment jamais.
Mais en Côte d’Ivoire, on s’en fout de tout ça ! Bande de rêveurs ! « Matère là ! » Ça, c’est un vieux Bété, un parent mien, qui vient d’insulter un jeune serviteur de Dieu. « C’est ton man-man y ta parlé toi dans songe ». Mais, mon vieux père n’est pas le seul à parler mal. Ceux qui font office de nouveaux leaders politiques parlent plus mal. Ils se moquent de nous. Nous autres. Nous qui osons, dans la foi inébranlable, humer, sans que l’incrédule ne le sente pour l’heure, l’air frais de la Liberté, de la Libération ; inévitable. Glorieuse. A nos portes.
Opposant « djandjou » ! Exemple.hum…Exemple là, ne dites pas que c’est moi qui ai donné hein. Je connais un tonton, grand danseur dans meeting devant l’Eternel…Il s’appelle Afi N’Guessan. Tchié ! Il a fini avec “djadjouya” politique ! Putain ! Au RDR, on l’appelle le « Proxénète », c’est-à-dire, il fait placement de politiciens affamés, on lui donne son blé, il fait semblant de contester, il regarde à gauche, il regarde à droit, il croit que personne n’est au courant, il prend son blé, il se tire.
Eh oui ! “Si tu ne dors pas avec poulet, tu ne peux savoir qu’il transpire” ! C’est ça qui est là. J’ai déjà « dédja » donc, on va finir en même temps.
Ton Afi N’Guessan là, il est en train de lutter FPI. C’est le parti de Gbagbo. Tu vois le FPI là, son symbole c’est une rose. Afi a attrapé partie de la rose où il y a les épines là. Mais il ne crie pas hein. Il ne laisse pas aussi. La partie où il y a la fleur là, c’est le vieux Sangaré qui a attrapé ça. Il dit Afi, laisse rose là, sinon, ça va s’abimer. Afi réponds ADO, y a quelqu’un il veut faire coup d’Etat. Si tu ne me crois pas, je vais t’envoyer les amis proches de Gbagbo là, ils vont tous faire allégeance. Mais cette fois-ci, il faut doubler la mise hein !
Rions un peu. Les « djadjou » même ce n’est pas la peine quoi ! Toi tu fais deal avec un doubleur de grand chemin. Et vlan ! On lui nique le derrière. Au lieu de 1000, il reçoit 100. Ses yeux deviennent rouges. Il se sent trahi. Mais tout le monde connait la jurisprudence. Prix de Djandjou, on ne demande pas ça à Abidjan. Tout le monde connait. Donc tu prends tes 100 et tu reviens avec une nouvelle liste. « Gbè » est mieux que « drap » ! C’est comme ça que ça se passe. Ou bien !?
Pauvre Côte d’Ivoire. Misère des misères. Qu’as-tu fait pour mériter un tel rabaissement ? Mignone Nation ! Mère souillée ! Que mon âme saigne !
On parle de l’autre, mais il y en a, pour eux c’est plus grave. Ils font le gros cœur parce que le Dictateur n’a pas besoin d’eux. Ils ne pèsent pas un clou. Alors, pour se donner de la contenance, ils sont devenus des escortes girls. Quand ils entendent qu’il y a un nouveau projet de tripatouillage du droit souverain du peuple, le droit de décider, de choisir, d’organiser ses règles de fonctionnement ; ils deviennent « front du refus » et « coalition du Oui et du NON ». Ils font le bruit. Le peuple se lève. Et au moment où tout le monde se dresse pour les accompagner, ils freinent des quatre pattes. Raison invoquée ? On va porter plainte. Entre temps, ils ont accompagné le « mogo » jusqu’à sa destination. Ils s’en retournent avec une autocélébration loufoque. C’est une victoire ! Quoi ? Une victoire ! Espèce d’escorte girls ! Vous vous voutez de vous-mêmes !
Dans tous les cas, ils y ont une dynamique que ni vous, ni nous, ni les vendus ne peuvent briser : c’est le désir ardant, pressant et incorruptible du peuple de Côte d’Ivoire, de mettre fin à son calvaire. Comment va-t-il y arriver sans leader ? Comment peut-il aller à la reconquête de sa liberté perdue sans un guide éclairé ?
Le peuple s’interroge et interroge son avenir. Mais il le fait parce qu’il n’a pas encore vu, parce qu’il n’a pas encore été exaucé, parce qu’il attend toujours la Libération promise. Huuum. Je pousse un grand soupir. Et je lui réponds au nom de La Révolution Permanente, qu’il est des temps où le silence vaut de l’OR. Dès lors que tout a déjà été dit, nous nous en tenons à ce qui a été déjà dit. Que votre lampe ne s’éteigne jamais. Sinon…je serai tout simplement désolé pour vous ; car tout avait été dit.
A Très Bientôt !
Hassane Magued
La Révolution Permanente N°00526/11/16