Une délicate effluve de jasmin envelopperait Cocody
le FPI de Pascal Affi N’guessan a voulu aller aux élections, croyant, ou feignant de croire que les fraudes sont du passé, alors méprisant le FPI en face, celui qui a déposé le brevet du sigle FPI, les disciples de l’ancien premier ministre de Laurent Gbagbo nous ont remis le couvert de la diplomatie qui libèrerait le chef quand ils seraient représentés à l’Assemblée nationale. Mais voilà, à tricheur, tricheur et demi : les cas de fraude et de bourrage d’urne n’ont pas manqué. Affi N’guessan n’aurait que quelques sièges, qui se compteraient même sur les doigts d’une seule main.
A Cocody, la filleule avocate assermentée, Affoussiata Bamba Lamine, ministre et porte parole de son parrain, s’est autoproclamée hier soir vainqueur des élections, en dépit des règles strictes énoncées par la Commission électorale. Elle serait à nouveau députée RDR, pour la seconde fois; Rattrapée-Doublement Rattrapée. Eh oui, à côté d’un mandat ministériel ocroyé par le piston, il lui fallait encore un petit coup de pouce supplémentaire, celui du « peuple »; il lui fallait être estampillée par le peuple après le label certifié de la famille biologique et idéologique. Voici maintenant ce va et vient entre la population et ses élus, ce vase communiquant, où l’élu pleure et rit avec ses administrés au fil des heurs et malheurs du peuple. A l’illlégalité de sa proclamation hors cadre, elle aurait écrit sur FB « on s’en fout ». parole digne de l’avocate assermentée qu’elle est !
Alors que le score était très favorable à Yasmina Ouegnin, brusquement, au dernier moment, voici qu’apparait une dernière urne, remplie de billets d’amour exclusivement adressés à ABL, la filleule chérie d’ADO, la femme de loi, dont la carrière française s’est terminée en eau de boudin. En 2009, les huissiers sont venus retirer le mobilier de son cabinet pour impayés, et celle qui ne s’appelle plus que madame Affoussiata Bamba Lamine a probablement été lestée de sa particule « maitre » pour un impayé aussi au rôle des avocats parisiens. Qu’à cela ne tienne, tonton ADO, -après Soro Guillaume- lui préparait un destin plus grand dans son équipe qui gagne… des millions à défaut de gagner la sympathie du peuple.
Nous avions déjà vu combien elle essayait d’acheter les populations en distribuant des billets de banque à la population pauvre de sa circonscription électorale. Tonton bakayoko, l’homme désavoué par la CEDEAO a veillé au grain, on ne pouvait laisser la petite sur le bord du chemin, pensez donc, la protégée de l’Économiste d’envergure cosmique, l’homme qui a fait plusieurs fois le tour de la terre en avion, au point qu’il en a le tournis et doit faire escale à Paris, entre deux avions!
Aux dernières nouvelles, -mais rappelons que c’est la CEI qui doit se prononcer en dernier ressort-, les superviseurs des bulletins de vote affiliés à Yasmina Ouegnin donnent cette dernière victorieuse. Papa Georges avait menacé de se fâcher et de révéler des choses pas très belles à entendre, si sa fille n’était pas élue! La menace aurait-elle porté ses fruits? Tonton Youssouf Bakayoko, dépêchez-vous, le parrain Ouattara est en déplacement, c’est sur vous que repose le résultat plus ou moins bidouillé de ces élections simulacres: peu de votants, des déplacements rémunérés en bus, et beaucoup de boycotteurs, le peuple silencieux qui souffre et attend en silence que tombe en poussière cette chape de tyrannie et de mensonges.
Shlomit Abel
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