Poste de 1er ministre à pourvoir
Voilà, c’est officiel, Hambak, alias Hamed Bakayoko, premier ministre depuis le décès de Gon Coulibaly, a rejoint son prédécesseur dans l’Au Delà.
« Grosse Fatigue » s’est mu en cancer, stade terminal. Pour la toile qui s’est emparée de cet épisode d’évacuation vers Paris d’un ministre surmené afin qu’il puisse gouter au repos, il s’agissait en fait non d’une maladie aux causes naturelles, mais d’un empoisonnement par le clan Ouattara du second personnage de l’état après celui que la grande chancelière avait nommé « Préfet » lors de sa première investiture.
Par une série de tweet, Ouattara annonce, après les indiscrets qui avaient déja ébruité la chose que le pays est en deuil. Hamed Bakayoko, Chef du Gouvernement, Ministre de La Défense, est décédé ce mercredi 10 mars 2021, en Allemagne, des suites d’un cancer.
Le Premier Ministre Hamed Bakayoko a servi la Côte d’Ivoire avec dévouement et abnégation. C’était un grand homme d’Etat, un modèle pour notre jeunesse, une personnalité d’une grande générosité et d’une loyauté exemplaire.(…)
Et ce soir, au journal télévisé de la RTI, il a complété et déclaré » Je rends hommage au premier ministre, Hamed Bakayoko, mon fils et proche collaborateur, trop tôt arraché à notre affection «
Rappelons le contexte du putsch d’avril 2011où Hamed Bakayoko, les Ouattara et autres serviteurs « zélés » de la Côte d’Ivoire, avec « dévouement et abnégation », comprenez, beaucoup de violence, sont entrés dans l’histoire tandis que beaucoup de jeunes en sortaient, disparaissaient dans la forêt du Banco, on les avait vu y entrer sous bonne escorte, quelques heures plus tard les camions revenaient à vide. Puis Il y a eu ceux qui ont été mis dans des conteneurs en plein soleil, et qui aussi ont mystérieusement disparus, et tous ces militaires, officiers ou simples hommes de rang, personnel, proches de Laurent et Simone Gbgabo qui croupissent encore maintenant dans les geôles du gouvernement reconnu et adoubé par la France. sans compter ceux qui ont déjà perdu la vie faute de soins, faute de moyens, et dont les enfants et les conjoints ont été livrés à l’abandon.
On ne peut jamais se réjouir du malheur de quelqu’un fut-il votre ennemi. Ainsi D.ieu n’a pas accepté la joie des anges qui s’étaient réjouit de la mort de la cavalerie de Pharaon engloutie dans la mer qui se refermait sur eux, lors du passage de la Mer rouge par son peuple Israël. Mais on peut être interpelé par cette mort subite, qu’elle soit d’origine « naturelle », conséquence d’une maladie dont l’issue est fatale où causée par un tiers violent qui a des raisons cachées de vouloir la mort de son prochain.
Hamed Bakayoko avait commencé des études de médecine. Il n’est certes pas allé bien loin dans son cursus universitaire, mais il aurait pu reconnaitre certains symptômes. Et puis, il avait un portefeuille suffisamment garni pour oser consulter dans le pays et à l’Etranger quelque illustre médecin.
On nous avait dit qu’il avait maigri depuis quelques semaines, puis qu’il était fatigué, d’une fatigue que même les plages d’Assinie ne pouvaient résorber. Seul le climat de la France et de ses hôpitaux militaires pouvaient y remédier. Et encore, il était chez lui, dans son appartement du XVI eme, en attendant d’être reçu en consultation privée. Bref tout allait le mieux du monde. Le malade n’était pas vraiment malade, et dirigeait le pays depuis les quartiers chics de Paris. Et puis brusquement on nomme deux intérimaires, Patrick Achi nouveau premier ministre et Photocopie, fils ou frère de l’Original, devenant ministre des armées.
« mon fils et proche collaborateur » Évidemment cela ne faisait que 8 mois que le fils avait remplacé Gon Coulibaly, lui aussi « fils et proche collaborateur » Lui aussi si peu malade après été à l’article de la mort…
Allez comprendre. En attendant les francs-maçons sont en deuil également, ils ont perdu leur mentor. Qu’à cela ne tienne, le mouvement recrute et fait des adeptes, les frères se soutiennent, s’entraident, se promeuvent. Mais il y a des conditions, le diable demande toujours à être rémunéré pour ses coups de pouce. Et en général il envoie la faucheuse qui va ôter une vie pour donner plus de sens à une autre vie, jusqu’à ce que cette dernière soit aussi appelée à passer à la caisse pour s’acquitter de ses dettes…
Quoi qu’il en soit ce soir la CIV est sans premier ministre puisque l’intérimaire est déja absent pour cause de « malaise vagal ». Un malaise tellement vagal qu’il a nécessité un vol sanitaire vers la France, à 16h 45 heure d’Abidjan !
La photocopie devra certainement se répliquer et prendre sur elle les attributions de l’intérimaire dont l’intérim aura été le plus court de l’histoire ivoirienne. Patrick Achi s’était fait photographier en train de se faire vacciner grâce au généreux don de vaccins d’Emmanuel Macron. Comme on le sait, la question des vaccins divise le peuple de France et le personnel hospitalier n’est pas très chaud pour recevoir ce corps étranger qui ne mérite même pas le nom de vaccin, puisque souvent il réveille la maladie qu’il est sensé combattre, et que bien des effets secondaires sont à redouter.
Mais connaissant la sincérité, l’abnégation du gouvernement ivoirien, malaise vagal veut dire malaise vagal, et rien d’autre. On a juste envie de demander « à qui le tour maintenant » ? Il y en a qui font des aller-retour incessants en France, pour raison de santé, mais ils ont la baraka comme on dit, ils sont indéboulonnables, immortels. Mais l’heure tourne, celle de rendre des comptes, non pas au grand architecte égyptien des maçons, mais au D.ieu de l’univers, créateur du ciel et de la terre, qui recueille dans on outre toutes les larmes, les cris de ses enfants morts et martyrisés.
Le pèlerinage à LaMeque n’a pas préservé Gon Coulibaly et Hambak. On ne se moque pas du D.ieu vivant qui demandera à chacun ce qu’il a fait pour la justice et la vérité. Les deux premiers ministres n’ont pas gouté une fin de vie « rassasiés de jour » comme le dit l’Écriture, la faucheuse a été commandée plus tôt. Que ceux qui sont en sursis, prennent garde, les gris-gris, amulettes, sacrifices et autres artifices, voire même les poisons, n’auront pas toujours le dernier mot. La mort peut devenir une véritable délivrance pour ceux qui auront souffert à cause de méchants. Mais la fin de vie des bourreaux du peuple n’est en général pas à envier, car elle s’écrit dans la fragilité et l’oubli, car leurs œuvres ne les suivent pas, puisqu’ils n’auront semé que la mort et la désolation.
Shlomit Abel