Gambie : Yahya Jammeh demande à revoter !

 » Les élections ont été truquées , je veux de nouvelles élections supervisées par des personnes craignant Dieu . Pour le moment je demeure le président de la GAMBIE  »

YAYAH JAMMEH

Les dix (10) raisons pour lesquelles je comprends, soutiens et soutiendrai Yahya Jammeh ?

1- Il fut le seul Président africain qui, au risque de sa vie, n’a jamais voulu reconnaître, et ne reconnaît pas, à ce jour, Dramane Ouattra comme Président de Côte d’Ivoire ; estimant que ce dernier n’a jamais gagné d’élection, mais qu’il a été transporté dans un fourgon occidental pour prendre, par la force, la place de celui que le peuple ivoirien a élu : Laurent Gbagbo…

2- Yahya Jammeh est l’un des rares Présidents africains ayant courageusement et révolutionnairement décidé de retirer leur pays de cette immonde Cpi qui persécute actuellement les patriotes ivoiriens, et ne voit pas les vrais assassins qui plastronnent, alors surtout qu’ayant sa compatriote à la tête du parquet de cette Cpi, Yahya Jammeh devrait être le dernier à dénoncer le Statut de Rome portant traité de cette Cpi…

3- Après les dernières présidentielles gambiennes, Yahya Jammeh a, à la surprise générale, fait sa part démocratique, en concédant une défaite, sans même chercher à vérifier la victoire de son adversaire…

4- Curieusement, alors qu’il n’est pas encore légalement investi des pouvoirs de chef d’état de la Gambie, l’énergumène Adama BARROW, non seulement se sent déjà investi des pouvoirs pour remettre en cause des acquis majeurs de gouvernance, en termes de libération de l’Afrique, mais pis, pour menacer Yaya Jammey, de mort.

5- Oui, se proposer à réintégrer la Gambie, dans le Commonwealth, d’une part, et à la Cpi, d’autre part, pour y déporter Yahya Jammeh, n’est rien d’autre qu’une menace de mort à l’encontre de Yahya Jammey.

6- En menaçant, de cette sorte, son prédécesseur, sieur Adama BARROW s’est parfaitement comporté comme un vrai putschiste qui, généralement, inscrit dans ses priorités immédiates, la remise en question systématique des actes majeurs de gouvernance de celui-ci.

7- La réaction de Yahya Jammeh s’inscrit parfaitement dans une logique de légitime défense, personne, à part les candidats au suicide, n’ayant jamais adressé une demande d’audience à la Mort, pour en revenir vivant…

8- Sieur Adama BARROW, ayant suffisamment montré qu’il est un instrument d’assujettissement de l’Afrique, et une réelle menace pour la paix en Gambie, un coup de force contre lui, se justifie amplement, comme celui contre tous ces autocrates qui foisonnent sous les tropiques, et soumettent leurs peuples, au profit des impérialistes, ne déplairait à personne, en tout cas, pas moi.

9- Yahya Jammeh n’a exercé aucune contrainte contre la structure organisatrice de ces présidentielles pour se faire avouer, par écrit, le caractère frauduleux des résultats proclamés en faveur de BARROW…

10- Yaya Jammey est dans ses droits de combattre, avec tous les moyens, la mort qu’on lui promet…

Au total, depuis que j’existe, même parmi tous ceux qui veulent se suicider dans mon pays, la Côte d’Ivoire, personne n’a jamais pris soin d’aller s’installer discrètement dans l’une des nombreuses tombes déjà creusées et ouvertes, dans le plus grand cimetière d’Abidjan, à Williamsville…

Alors, pourquoi voudriez-vous que ce soit Yahya Jammeh, qui ne vous a jamais notifié sa volonté de mettre fin à sa vie, qui se laisse tranquillement transpercer par cet enfoiré de Adama BARROW ?

Je le soutiens. Ce n’est pas une affaire de démocratie. C’est plutôt une question de vie !

Tchedjougou OUATTARA Toujours

Roger Dakouri Ledj

Affaire à suivre

QUAND LE SÉNÉGAL MENACE LE PRÉSIDENT GAMBIEN
 » Le Sénégal met en garde solennellement le président Yaya Jammeh contre toute tentative de porter atteinte aux intérêts vitaux et à la sécurité de ses ressortissants en Gambie. Nous avons demandé tout à l’heure une réunion en urgence du conseil de sécurité des nations unies. Nous invitons la Cedeao, nous invitons l’union africaine à se saisir immédiatement de la question. Le conseil de sécurité va se réunir pour se prononcer sur la situation en Gambie. » dixit le Ministre des affaires étrangères Mankeur Ndiaye

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Ellen Johnson Sirleaf Interdite D’accès À L’aéroport De Banjul

Les choses bougent et de manière vertigineuse en Gambie. Après son volte-face, Jammeh fait dans la désobéissance communautaire.

Et pour preuve, la présidente du Liberia et présidente en exercice de la Cedeao, attendue dans la capitale gambienne ce samedi, a été interdite d’accès à l’aéroport de Banjul. «Son avion n’a pas pu se poser sur le tarmac de l’aéroport de Banjul», a-t-on appris du Ministère Sénégalais des Affaires étrangères.

A noter que le président du Nigeria Muhammadu Buhari et Ellen Johnson Sirleaf devaient établir un contact direct avec Yahya Jammeh, afin de le convaincre à rendre le pouvoir au lendemain de sa décision de ne plus reconnaître les résultats issus du scrutin de jeudi 1erdécembre dernier….

Ivoire Gbagbo

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 Pourquoi Yahya jammeh n’accepte pas le verdict.
 » Il ne peut pas partir. S’il part, il va nous échapper. Nous l’empêchons de partir. Nous négocions. Il a dit qu’il voulait aller à Kanilai. Chaque jour, il nous dit qu’il veut aller à l’étranger, alors nous disons non il va déplacer toutes les munitions en Casamance et commencer un mouvement rebelle. C’est un rebelle! «  Ce sont là les mots de la dirigeante de la coalition de Barrow, Mme Fatoumata Jallow Tambajang qui s’est confiée à nos confrères de « The Guardian ».

Yahya Jammeh a «des trésors et des trésors» dans sa ferme près de la frontière avec le Sénégal et pourrait commencer un mouvement rebelle, réclame la coalition.
Le dirigeant autocratique de la Gambie sera poursuivi pour ses crimes dans un an après avoir remis les rênes du gouvernement en janvier, a promis le président de la nouvelle coalition au pouvoir.

Yahya Jammeh, dont la défaite lors de l’élection de jeudi dernier marque la première transition démocratique du pouvoir dans la petite nation ouest-africaine, est empêché de quitter le pays au cas où il commencerait un mouvement rebelle, selon Fatoumata Jallow-Tambajang, l’architecte de la coalition et politicienne  de haut rang considérée comme la mère de la nation.

Dans un discours extraordinaire vendredi, Jammeh a dit qu’il voulait retourner dans sa ferme pour «manger ce que je cultive et cultiver ce que je mange» – son slogan politique préféré. Mais Jallow-Tambajang a affirmé que dans cette ferme, à Kanilai, près de la frontière sénégalaise, il avait des «bunkers et des trésors» pour lancer une insurrection et la coalition craignait de le voir déplacer des armes hors du pays.

– Il ne peut pas partir. S’il part, il va nous échapper, »dit-elle. « Nous l’empêchons de partir. Nous négocions. Il a dit qu’il voulait aller à Kanilai. Chaque jour, il nous dit qu’il veut aller à l’étranger, alors nous disons non. C’est la prérogative présidentielle.

Elle a dit que le gouvernement voulait qu’il soit poursuivi rapidement s’il tentait de fuir – bien qu’il n’ait pas encore décidé de l’essayer en Gambie ou à l’étranger. Le gouvernement a également prévu de rejoindre la cour pénale internationale – Jammeh a retiré la Gambie de là, donc le président qui jura une fois d’enterrer les figures de l’opposition « sept pieds sous terre » pourrait se retrouver à La Haye.

L’accusation ne sera pas immédiate, d’abord, les choses en Gambie ont besoin de se calmer, a déclaré Jallow-Tambajang, assise à l’extérieur du tribunal où 19 prisonniers politiques ont été libérés sous caution lundi.

« Même si [la constitution] a dit qu’il allait être poursuivi immédiatement, notre gouvernement ne le fera pas en raison de la volatilité de l’environnement. L’environnement est complexe – vous les voyez? « Dit-elle en montrant un grand camion rempli de soldats sur la route devant le tribunal.

Il n’y avait toutefois pas de question d’immunité. « Il sera poursuivi. Je dis un an mais ça pourrait être moins que ça « , a déclaré Jallow-Tambajang. « C’est mon opinion personnelle – ça aurait pu se faire dans trois mois parce que nous voulons vraiment travailler rapidement.

«Nous ne lui faisons pas confiance. Plus nous le quittons, plus il a de possibilités de quitter le pays, d’échapper au pays et même de faire une insurrection. Il en est capable. L’homme est capable. A Kanilai, il a des bunkers. J’ai des sources fiables qui disent qu’il a des bunkers. J’ai été informée de manière fiable qu’il a un trésor à Kanilai, qu’il est assis sur un trésor, sur de l’or comme on dit.

La nouvelle coalition, dirigée par Adama Barrow, un ancien agent immobilier qui travaillait autrefois à un Argos à Londres, soupçonnait qu’il voulait déplacer tous les armements et les soldats qu’il avait sur la frontière avec la Casamance, dans le sud du Sénégal.

« Le Sénégal est très vigilant », a-t-elle déclaré. « Personne ne fait confiance en lui, donc ils prennent aussi leurs propres mesures pour s’assurer que rien ne rentre. Parce que si quelque chose entre,  il va déplacer toutes les munitions en Casamance et commencer un mouvement rebelle. C’est un rebelle.
Il n’y a eu aucun accord entre Jammeh et Barrow en échange de l’acceptation de la défaite contre une promesse d’immunité, selon Jallow-Tambajang.

« La seule fois où il a parlé à M. Barrow en ma présence, c’est quand il a concédé à contrecœur la défaite et s’est engagé à céder le pouvoir à partir de Janvier 2017. Il n’y avait pas d’accord. Nous étions résolus à vraiment aller jusqu’au bout. Nous savions que nous avions gagné et nous ne voulions pas compromettre l’éthique.  »

Quand Jammeh s’est rendu compte qu’il perdait l’élection, elle a ajouté, il a essayé d’arrêter la proclamation des résultats. « Mais nous avons insisté. [Nous étions] résolus à protester si les résultats étaient truqués. Et il n’avait pas le soutien de la communauté internationale, des militaires, ni de la police. Il était isolé. Il a été obligé de prendre une telle décision.  »

Jallow-Tambajang a déclaré que Jammeh avait demandé à rencontrer Barrow, mais que jusqu’à présent, le président élu avait refusé parce que son prédécesseur est si imprévisible.

« Il veut rencontrer Barrow. Il lui a demandé à le rencontrer à sa convenance, mais nous avons décidé de ne pas le rencontrer, parce que nous ne lui faisons pas confiance. Vous ne devez jamais prendre des risques avec Yahya Jammeh. Notre priorité est la sécurité de Barrow.  »

Jammeh avait accumulé « des milliards de dollars, des livres sterling, et du n’importe quoi » de la richesse volée de dictateurs décédés comme Kadhafi et Mobutu qui ont déposé leurs biens en Gambie – et d’autres choses que le nouveau gouvernement essaiera de rapatrier dans les caisses de l’Etat.

« Nous allons avoir une commission nationale pour la récupération d’actifs », a déclaré Jallow-Tambajang. « Nous allons enquêter, pour assurer le suivi non seulement sur lui mais aussi sur sa femme. Sa femme est un chercheur d’or. Elle a vidé nos coffres. Chaque fois que vous la voyez ici, c’est pour vider nos coffres », a- t-elle asséné.

Il a même essayé de prendre la terre de l’ambassade britannique. « Ils ont dit non ».
Vous ne pouvez pas plaisanter avec eux. L’homme est riche…

Dakaractu.com

Les grandes lignes du discours télévisé du président Yahya Jammeh

« Nous retournerons aux urnes, les prochaines élections seront encadrées par les gambiens. Patriotiques, indépendantes, honnêtes et fiables. Je veux des élections libres de toutes influences étrangères. Nous ne serons jamais réduits en esclavage ou colonisés deux fois. Leur invention ne changera rien. Les élections plus douteuses ne seront jamais réalisées en Gambie, nous allons retourner aux urnes, je veux que chacun vote ».
(Via Moussa Nimaga du #Rezopanacom #Mali)

Une pensée sur “Gambie : Yahya Jammeh demande à revoter !

  • 11/12/2016 à 05:14
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    L’Afrique est à la croisée des de chemins. Des bandits à cols blancs dès qu’ils ont les soutien de la communauté dite internationale de pileurs de l’Afrique se renient et sont prêts à sacrifier leur peuple pour plaire à ces truqueurs d’élection. Président tu as mon soutien. Confie ton destin à la Russie et à la chine. Ces gens sur qui votre adversaire compte sont aujourd’hui dans le doute avec l’élection de Donald Trump. Arrête-le et mets le en prison car c’est un sachant des erreurs dont parle la commission électorale.

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