Mes deux billets (1 et 2) sur les espoirs suscités par l’utilisation de la chloroquine dans le traitement du Covid-19 m’ont valu nombre de réactions… et le rappel d’une information de première. Celle-ci :
En clair, le 13 janvier 2020, Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, avait donc pris un arrêté classant la chloroquine (« hydroxychloroquine », dérivé de la chloraquine en vente libre avant le 13 janvier) comme substance vénéneuse !
Le 13 janvier, c’est à dire deux jours après avoir alerté l’Élysée de l’imminence d’une épidémie de coronavirus :
Donc @EmmanuelMacron savait dès le 11 janvier que nous allions vers des milliers de morts et il n’a agi qu’hier après des erreurs impardonnables. Cet homme est dangereux. https://t.co/0CFYnrDmY4
— valledemia #TouchePasAMaLoi1905 (@valledemia) March 17, 2020
Le professeur Didier Raoult menacé de mort « tous les deux jours »
Entendons-nous, classer un médicament parmi les « substances vénéneuses » n’est pas l’interdire. C’est du moins en restreindre fortement l’utilisation : prescription sur ordonnance alors qu’il était en vente libre précédemment.
Ça tombe mal, très très mal, d’autant qu’à cette époque-là, ni la ministre de la Santé, ni son directeur général, Jérôme Salomon, signataire de l’arrêté du 13 janvier, ne pouvaient ignorer les travaux du professeur Didier Raoult sur la Chloroquine et ses bienfaits sur des virus similaires au Covid-19.
En l’absence d’éléments tangibles, le yetiblog ne se hasardera pas à spéculer sur les raisons qui ont pu amener à cette décision ministérielle si malvenue. La question mérite cependant d’être posée au moment où de nombreux pays (Chine, Corée du sud, USA, Belgique, les États-Unis, Maroc…) préconisent l’usage intensif de ce médicament pour enrayer l’épidémie.
Donald Trump annonce que l’agence américaine du médicament a validé la chloroquine comme traitement contre le coronavirus pic.twitter.com/DZ214ML2dw
— BFMTV (@BFMTV) March 19, 2020
On se demandera aussi par qui et pourquoi le professeur Didier Raoult est menacé de mort « tous les deux jours », au point d’avoir dû porter plainte en justice. Il se passe décidément de bien étranges et tristes choses dans notre pays.
Le Pr Didier Raoult explique comment les #décodeurs du Monde l’ont accusé de #FakeNews et a ainsi été classé comme « FakeNews » sur le site du Ministère de la Santé… depuis il a été obligé de porter plainte contre une personne qui le menace. Ces journalistes sont des salopards. pic.twitter.com/Qhvi3Er8EC
— Kâplan (@KaplanBen_Fr) March 17, 2020