Fête de la Liberté
Les 28 et 29 avril 2018, le Front Populaire Ivoirien célèbre la 20ème édition de la Fête de la Liberté à Gagnoa.
Instituée en 1991, cette manifestation statutaire est un grand moment dans la vie de notre Parti et un événement attendu avec ferveur chaque année par les militants. Elle marque une victoire d’étape du peuple ivoirien, du FPI et de Laurent Gbagbo dans leur lutte pour la démocratie.
La Coordination FPI en exil s’associe dans un esprit militant aux camarades restés au pays et qui répondront nombreux comme à leur habitude à l’appel de la Direction pour inonder Ony-Babré.
Les militants FPI contraints à l’exil depuis maintenant sept ans en violation de la constitution de notre pays et donc limités dans leur liberté de mouvement mesurent à sa juste valeur le sens de la célébration de la Fête de la Liberté car « la liberté est un concept qui désigne la possibilité d’action ou de mouvement ».
En 2015 à Mama, village dont est originaire le Président Laurent Gbagbo, alors que nous voulions célébrer la liberté, on nous offert la répression et la prison : Hubert Oulaye, Sébastien Dano Djédjé et Justin Koua.
En 2017, à Akouré, notre détermination a eu raison des adeptes de l’ordre ancien pour qui la liberté ne se mesure qu’à la capacité de se remplir le ventre. « L’homme qui a faim n’est pas un homme libre » a dit leur référant politique. Et pourtant, c’est au nom de la liberté qu’à travers le monde, des hommes et des femmes se soumettent au supplice de la faim en observant la grève de la faim. Selon leurs religions, les croyants pour être plus libres et plus proches de Dieu s’imposent 30 à 40 jours de jeûne.
Gagnoa 2018 rentre donc dans notre volonté de conquête permanente de plus de liberté, de plus de justice, de plus de démocratie et de plus de souveraineté pour notre peuple.
Oui, la liberté est une conquête permanente qui n’est jamais achevée mais qui peut même connaître des moments de recul comme c’est le cas actuellement en Côte d’Ivoire. Il appartient aux combattants de la liberté de rester fermes et déterminés pour poursuivre le combat.
Souvenons-nous que de 1957 à 1990, il n’était possible en Côte d’Ivoire :
• de militer dans un parti politique autre que le PDCI, encore moins d’en créer (cf. les cas de Kragbé Gnangbé et de Gbaï Tagro Robert),
• de se présenter à des élections en revendiquant une étiquette non PDCI,
• de créer une centrale syndicale concurrente à l’UGTCI,
• de militer dans un syndicat scolaire et estudiantin en dehors du MEECI, sous-section du PDCI-RDA, dans lequel tout élève et étudiant ivoirien avait l’obligation « de militer activement et loyalement ». (cf. le cas de UNEECI et de l’USEECI),
• de créer un journal autre que ceux de l’Etat,
• etc.
Le chemin parcouru a été long et celui restant à parcourir l’est encore davantage.
De même que la Fête du travail a été instituée pour célébrer les combats des travailleurs et revendiquer des conditions toujours meilleures de travail , de même que la célébration de nos « Fêtes de l’Indépendance » ne nous affranchissent pas de la nécessaire lutte pour notre vraie indépendance et notre souveraineté, de même qu’un prisonnier bénéficiant d’une liberté provisoire ne boudera pas son plaisir de se retrouver dehors, de même la Fête de la Liberté constitue pour le FPI et le peuple de Côte d’Ivoire un moment de ressourcement pour rebondir de plus bel dans ce combat vital dont l’urgence et la nécessité sautent aux yeux.
En célébrant cette année la fête à Gagnoa, ville natale du Président Laurent Gbagbo, le FPI veut montrer son attachement et sa fidélité à son Président-fondateur. Ce sera l’occasion, une fois de plus, de démonter à la face du monde, et particulièrement des puissances impérialistes, que l’homme qu’ils détiennent comme otage depuis sept ans est un combattant de la liberté et un démocrate qui ne recherche rien d’autre que l’émancipation et le bonheur de son peuple.
Bonne Fête de la Liberté Gagnoa 2018 !
DANS LA LUTTE ET DANS L’ESPOIR, NOUS VAINCRONS !
Fait Accra, le 26 avril 2018
Emile GUIRIEOULOU
Vice-président du FPI
Président de la Coordination FPI en exil
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