Deux lettres ouvertes pour le Président Gbagbo
UN FILS DE L’OUEST ÉCRIT AU PRESIDENT GBAGBO
Bonjour président,
Je suis Jean Pierre Fieglo originaire de Bangolo d’où je t’écris présentement cette lettre pour te donner les nouvelles du peuple wê et aussi du pays.
Président ton peuple, le peuple wê te salue, il te porte toujours dans ses prières.
Président ça fait exactement six ans que les blancs ces colons t’ont déporté à la Haye dans leur prison coloniale, six ans aussi que le peuple wê subit les assauts du dictateur Dramane, président les morts de Duekoue carrefour et Nahibly t’ attendent pour avoir une sépulture digne.
Président nos terres sont toujours occupées donc une grande partie du peuple wê est encore en exil, ceux qui sont restés ou rentrés d’exil vivent dans la misère totale, le cacao payé payé à vil prix, l’insécurité créée par les nouveaux seigneurs de l’ouest n’épargne personne, la vie du wê dépend désormais des humeurs du Dozo.
Président depuis le 05 janvier 2017 ta phrase »Si je tombe vous tombez » est devenue réalité en Cote d’Ivoire car Dramane en plus du rattrapage ethnique a décidé de payer publiquement ses mercenaires avec notre argent, une manière de confirmer qu’il travaille pour l’extérieur et qu’il s’en fout de nous les ivoiriens.
Président la misère touche tout le monde et Dramane pour plus nous montrer qui ne fait rien avec la souffrance des ivoiriens a décidé de reformer la retraite des fonctionnaires lui qui a l’entièreté du pays et n’est confronté à aucune rébellion veut rendre la veuve encore plus malheureuse et pousser les enfants du défunt à la prostitution.
Comme le dit l’adage :<<Le vrai bonheur on l’apprécie lorsqu’on l’a perdu>> président beaucoup de parents du nord viennent de comprendre que vous étiez le meilleur après avoir subit la rage de Dramane qui a détruit soit leur logis ou leur commerce.
Président toute la cote d’Ivoire vous attends et sait que votre arrivée ne saurait tarder.
Jean Pierre Fieglo
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Mon cher Président et papa Laurent GBAGBO, comme tu nous manques !
Je suis Gbossouna Toure, fils de Djinguesso dans le département de Dabakala.
Depuis ce drame du 11 avril 2011 où le colon, aidé de soi-disant fils du nord, nous a imposé les ‘’ bombes démocratiques’’, l’amour que les ivoiriens avaient les uns envers les autres, sans distinction de religion ni de région n’existe presque plus.
L’exclusion qu’ils ont utilisée comme principal alibi pour s’attaquer au pays est devenue le mode de gouvernance par excellence avec le nouveau concept, le ‘’rattrapage ethnique’’.
Je suis fils du nord et j’en ai honte.
Nous les vrais fils du nord, avons été pris comme paravents dans cette imposture qui démontre aujourd’hui que c’est un clan, un groupe d’amis et des gens du nord après la frontière de notre beau pays qui règnent en maîtres sans penser aux conséquences de leurs actes sur nous. Nos impôts et les fruits de notre labeur sont gérés par ce clan démoniaque.
Papa, en ce moment où j’écris ces lignes, le pays va très mal et nous avons besoin de ta grande sagesse et de ta vision. On distribue notre argent à ceux qui ont endeuillé notre pays en massacrant des populations entières.
Aujourd’hui, celui qui porte une arme est mieux écouté que le professeur qui forme les dirigeants de demain.
Et chaque fois que nos bourreaux en armes ont besoin d’argent ils tirent en l’air et leurs complices s’exécutent automatiquement au détriment de nos fonctionnaires à qui ont adresse des menaces d’une riposte sauvage et inoubliable.
Papa, la Côte d’Ivoire entière, y compris les fils du nord qui ont été trompés, sait maintenant que tu fais l’objet d’une grave injustice au vu des derniers évènements de l’actualité socio-politique du pays.
Pardonne à ceux qui ne nous avaient pas compris et qui comprennent certainement maintenant et sois conforté dans le combat car nous te soutenons de toutes nos forces.
Bonne et heureuse année à toi Président.
Que Dieu dans toute sa magnificence te lave de tout et te rétablisse dans toute sa gloire.
Gbossouna Toure ,
Un DIGNE fils du Nord.