11 avril 2011, la leçon de courage d’un homme d’état et la dignité jusqu’au bout
#DevoirDeMemoire #11Avril #CIV
Le 11 avril 2011, le ministre Désiré Asségnini Tagro, après avoir reçu une balle dans la mâchoire, a été arrêté et conduit au Golf Hôtel. Gisant dans son sang du début de l’après midi jusqu’à 19 heures. C’est après supplication de Djédjé Mady (selon les dires de ce dernier) que Guillaume #Soro concède à ce qu’on l’évacue agonisant, à la PISAM (Polyclinique internationale). Trop tard, l’ex-ministre de l’Intérieur avait déjà perdu trop de sang. Il succombe à ses blessures.
Frank Toti
Ce jour là, beaucoup d’ivoiriens sont morts. Désiré TAGRO aussi. Mais GUILLAUME SORO était très heureux au Golf. C’était la joie pour lui. Il recevait des accolades de félicitations.
Nous autres, on pleurait.
11 avril 2011 ? Difficile à raconter.
Gilles Christ Djedje
11 AVRIL 2011. LA LEÇON DE COURAGE D’UN HOMME D’ÉTAT, ET LA DIGNITÉ JUSQU’AU BOUT.
11 avril 2011-11 avril 2019, il y a huit ans le président Laurent Gbagbo, proclamé élu par le Conseil constitutionnel , seule institution habilitée à proclamer le résultat définitif de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, était renversé par l’armée française après d’intenses bombardements de sa résidence officielle de chef d’État.
Le chef de l’État ivoirien fut ensuite remis aux rebelles à la solde de son adversaire Alassane Dramane Ouattara qui, depuis le 19 septembre 2002, avaient coupé la Côte d’Ivoire en deux à la suite d’une tentative de coup d’état qui avait échoué.
Ce 11 avril 2011, la France de Nicolas Sarkozy s’est donc substituée aux rebelles d’Alassane Ouattara pour » faire le travail » elle-même, pour reprendre l’expression du président Gbagbo qui sera déporté par la force de l’ONU en Côte d’Ivoire le 13 avril 2011 à Korhogo, au nord du pays, où il fut remis au chef rebelle Fofié Kouakou. Il faut noter que ce chef rebelle était pourtant sous sanctions de l’ONU pour des exécutions extra-judiciaires.
Le président Gbagbo, après huit mois de détention, sera ensuite déporté le 29 novembre 2011 en Hollande à la Haye où il sera jugé du 28 janvier 2016 au 15 janvier 2019, dans un procès surréaliste, par une Cour Pénale dite Internationale mais qui ne juge que les Africains. Une cour coloniale qui, devant » la faiblesse exceptionnelle des preuves du procureur » sera bien obligée de l’acquitter ce 15 janvier 2019 avec le ministre Charles Blé Goudé extradé du Ghana, détenu au secret pendant 14 mois puis déporté lui aussi à la Haye pour être jugé en même temps que le président Gbagbo. Ils sont aujourd’hui tous les deux en liberté sous conditions malgré leur acquittement, en attendant la suite.
Cela dit, et pour rester dans la commémoration du 11 avril 2011, au-delà du choc des images en mondovision qui restent et resteront gravées dans la mémoire collective, que faut-il retenir de ce dénouement d’une rare violence ?
Moi, je retiens surtout la victoire d’un homme sur la peur. Accroché à ses convictions, le président Laurent Gbagbo n’a pas voulu que la postérité retienne de lui l’image d’un homme en fuite, d’un fuyard, lui qui avait dit en 2004 alors que déjà cette année-là les militaires français tiraient sur la résidence présidentielle : » Il ne sera jamais dit que j’étais en fuite quand j’ai été abattu ou capturé ». Le président ivoirien est donc resté là où le peuple de Côte d’Ivoire l’a mis, en l’élisant pour qu’il porte sa voix et défende ses intérêts.
Le président Laurent Gbagbo aura ainsi défendu jusqu’au bout, malgré les bombardements français, les menaces et les tentatives de corruption, le vote des ivoiriens. Et c’est cela que l’histoire retiendra. Car si nous nous battons encore aujourd’hui, et si nous sommes autant déterminés à mener jusqu’au bout le combat pour sa libération totale, aussi longtemps qu’il sera en déportation en Europe, c’est aussi et surtout parce qu’il aura donné à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique une leçon de courage et de dignité. Parce qu’il n’a pas fui devant la violence du colon français. Et ces propos de Simone Gbagbo, cette héroïne, lors de son procès en 2016, résument parfaitement l’état d’esprit qui était le leur :
» Le choix d’abandonner et fuir aurait été plus grave quand on nous bombardait. Je n’aurais pas laissé ma nation dans les mains de la France et de ses alliés. » avait-elle dit
Alexis Gnagno
LE 11 AVRIL 2019
CULTE D’ACTION DE GRÂCE POUR LA LIBÉRATION DU PRÉSIDENT GBAGBO,
LE 11 AVRIL 2019
CULTE D’ACTION DE GRÂCE POUR LA LIBÉRATION DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO, ORGANISÉ PAR LA REPRÉSENTATION FPI BENIN SOUS LE PARRAINAGE DU MINISTRE ISSA MALICK COULIBALY, VICE-PRÉSIDENT DU FPI
L’acquittement suivi de la libération du Guide SEM LAURENT GBAGBO et de son jeune co-detenu le ministre Charles Blé Goudé est une grâce divine après près de 8 ans de détention arbitraire.
Le 11 avril 2011 est un jour symbolique devenu indélébile dans l’histoire de notre pays la Côte d’Ivoire car ce fut le début d’une imposture néo coloniale de la France qui a imposé son sous préfet au peuple de Côte d’Ivoire.
Maintenant que le président Laurent Gbagbo a vaincu l’establishment néo colonial et la Francafrique à la CPI, venons tous rendre gloire à Dieu car seule sa volonté a prévalu.
Ivoiriennes et ivoiriens
Africaines et Africains
Venez nombreux dire notre reconnaissance à Dieu pour ses bienfaits dans la vie de notre président, notre Guide, le Président Laurent Gbagbo.
#CULTEDACTIONDEGRACE
#AFRIKANEWSGROUP
#FPITOUJOURSDEBOUT
#GBAGBOAFRIKAFREE