Comment le RDR a empêché Simone Ehivet Gbagbo, VP du FPI d’entrer à Gbetogo, son village
MADAME SIMONE GBAGBO EMPÊCHÉE D’ACCÉDER A GBETOGO, LE VILLAGE DE FOFANA YOUSSEF, SECRETAIRE NATIONAL DU FPI, OÙ ELLE ACCOMPAGNAIT CE DERNIER REVENU D’EXIL, DRAMANE TRAORE, UN FILS DU NORD CRIE SA COLÈRE. BONNE LECTURE.
MISÉRABLE !
Koné Massamba, rebelle inculte, criminel, devenu par effraction préfet de région grâce à Alassane Dramane Ouatra a réussi son coup : Empêcher l’Honorable Madame Simone Ehivet Gbagbo, Vice-présidente du FPI d’entrer à Gbetogo, son village! Où elle y accompagnait Youssef Fofana, fils dudit village, rentré d’exil !
Depuis l’annonce de la visite de la Première Dame Simone Gbagbo, nous, originaires du Worodougou, étions au courant des manigances du RDR et surtout du misérable Massamba Koné pour empêcher ce voyage! Tout y est passé, y compris les menaces. Mais nous n’avions jamais pensé que les autorités administratives et de la sécurité pouvaient pousser la lâcheté de l’aider en cela ! Nous avions compté sur l’esprit républicain de ces serviteurs de l’État ! Hélas, mille fois hélas, nous nous rendons compte aujourd’hui que ces personnes manquent de dignité !
Il faut qu’elles nous disent pourquoi Madame Simone Gbagbo a été empêchée de rentrer dans ce hameau alors qu’il n’y avait aucune décision de justice en ce sens à son encontre, surtout que la gendarmerie était présente. Cette gendarmerie qui est allé réinstaller de force il y a quelque deux ou trois ans en arrière, sur ordre des autorités administratives de la région et sous la pression du consul du Burkina Faso à Séguéla (et oui, tout comme à Bouaké, Soubré…il y a un consul de ce pays à Séguéla), un citoyen burkinabé qui avait assassiné un autochtone dans ce même village, et qui en avait été banni selon les us et coutumes de la région! Ce criminel d’ailleurs nargue les villageois qui ont été, lors de sa réinstallation, menacés de représailles s’il lui arrivait quelque chose! Il faut que le pouvoir s’explique ! Aucun centimètre carré du territoire ne doit être interdit à un citoyen !
Le régime, sachant qu’à défaut de la télévision dont nous payons tous la redevance, les réseaux sociaux permettent de voir la réalité, a-t-il empêché cette visite pour ne pas que les internautes découvrent l’ampleur de l’invasion de ce bourg par des clandestins? Il faut dire que Gbetogo qui comptait 5.000 âmes en 2010, en compte aujourd’hui plus de 25.000 presque tous burkinabé qui squattent les terres avec la complicité des cadres RDR et de l’administration territoriale. Ces squatters d’ailleurs font aussi dans la région de l’exploitation clandestine de bois, d’or, de diamant et certains sont des coupeurs de routes qui ont endeuillé des familles, y compris burkinabés.
Je ne suis pas loin de penser que c’est pour ne pas que le monde sache que le régime RDR a utilisé la naïveté de nos parents pour accéder au pouvoir et qu’il sait que Gbagbo étant l’espoir de toute la nation, les parents de Gbetogo crieront misère à son épouse.
Puisque Mme Gbagbo a été interdite d’entrer dans ce village, je demande aux ressortissants des villages des autres régions d’interdire l’accès à leurs bourgades aux responsables du RDR qui n’en sont pas originaires ni de leur ethnie. Trop c’est trop ! Il faut qu’on réponde du tac au tac ! Ces misérables parvenus ne doivent pas continuer à faire la pluie et le beau temps partout, et à nous pourrir la vie!
Dramane Traore
AU MEETING DE CLÔTURE DE SÉGUÉLA DE MADAME SIMONE GBAGBO,
MME GBAGBO A CEUX QUI ONT VOULU L’EMPÊCHER D’ALLER DANS LE WORODOUGOU LE 27 AOÛT 2019 : « MOI, SIMONE GBAGBO, QUI PEUT M’EMPÊCHER D’ALLER OÙ JE VEUX? »
« … Je suis contente de venir ici à Séguéla. Je voulais venir ici pour voir et mes yeux ont vu. La première chose c’était d’accompagner un jeune d’ici, un de vos fils, Youssouf Fofana qui a fait 8 ans en exil. Je suis venu le remettre à ses parents. Mais je suis venue aussi pour voir comment l’on allait m’empêcher de venir rencontrer nos parents de Worodougou et de parler avec eux de notre pays. Moi, Simone Gbagbo, qui peut m’empêcher d’aller où je veux ? Je suis venue, dans le Worodougou, cette grande région aux potentialités économiques énormes, pour toucher du doigt les problèmes que vous vivez et je vous assure que mes yeux ont vu. Nos parents du Worodougou ont besoin de paix…Le président Laurent Gbagbo est perçu par tous les Ivoiriens assoiffés de réconciliation comme instrument essentiel de cette réconciliation… Son amour pour le peuple de Côte d’Ivoire n’est plus à démontrer…En 2020, le Fpi reviendra au pouvoir avec le président Laurent Gbagbo… »
(Propos recueillis et retranscrit sur sa page Facebook par le ministre Lazare Koffi Koffi)
«Ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi on le négocie». Cette boutade de Staline pourrait aller comme un gant à la situation que nous impose le RDR.
Au nord les populations sont toutes censées appartenir au RDR jusque dans leurs âmes. Il leur est quasiment impossible de militer dans un autre parti. Tel fils du Nord qui a des sensibilités politiques autres est menacé, ostracisé. Les politiques venant d’autres contrées pour arpenter le nord sont intimidés pour ne pas dire expulsés.
Par contre, le sud doit être une zone ouverte à tous. On peut y déployer ses charmes avec les moyens de l’État, déposer des gerbes de fleurs sur les tombes des mères des gens qu’on a incarcéré prétextant la réconciliation. Le sud est un vaste champ en friche où on peut semer les graines de la discorde.
A quand la fin de cette moquerie? Est ce ce qu’on nous réserve encore pour 2020? Les conflits antérieurs ne nous ont pas suffit?
Wazi Guipié