Vendredi 13… vendredi de tous les dangers en Côte d’Ivoire

Ouattara dirigerait-il le pays à crédit ? En attendant, il était attendu au mali pour le somment France-Afrique présidé par François Hollande, et il ne s’y est pas rendu…

A Bouaké, le ministre propose de remettre 1million à chaque insurgé. L’autre million sera payé après. Soit 2millions et non les 5 millions exigés par les mutins comme montant de la prime ecomog. Colère des militaires et tirs nourris au domicile du Préfet. Les journalistes sont chassés de la résidence où ils attendaient la fin des négociations. Le ministre étant encore là, reprise des pourparlers. Les autres mutins sont dans la rue qui s’est vidée. Leur colère est perceptible.
Joseph Titi

Les rebelles exigent désormais 12 millions chacun. Lolll. Qu’est ce qu’il croyait le dramane? Depuis 2002, voire avant, la dette de 5 millions a généré des intérêts.
Carole Attioumou Epse Serikpa

A Bouake, j’ai vu des imams et des prêtres se joindre à la délégation gouvernementale pour négocier avec les mutins. Avant même l’arrivée de celle-ci, ils avaient eux-mêmes déjà pris attache avec les soldats.
Cependant ces mêmes soi disant hommes de Dieu sont muets lorsque des gens croupissent en prison plusieurs années sans jugement. Aucun d’entre eux ne se mobilise pour la famille Bondy, expropriée et qui passe la nuit à la belle étoile. Aucun n’apporte son soutien aux fonctionnaires ivoiriens et la liste est longue…
Moi président, je vais fermer les églises et les mosquées.

Je n’ai pas pu payer la dette de 5 millions mais je te promets de payer celle de 12 millions…
Combien prennent le pari avec moi que nous aurons d’autres journées agitées?
Steve Beko

Si les mutins tirent encore à Abidjan sans prendre la RTI, j’invite alors la population à se soulever contre eux et les lapider ces plaisantins.
Fier Ivoirien

Mutinerie àBouaké: Les mutins obtiennent gain de cause. Le gouvernement accède aux revendications sur-enchéries. Ils percevront chacun 5 millions de Fcfa (7500 euros) à partir de lundi et 1 million de Fcfa (1500 euros) chaque mois pendant les 7 mois à venir.
Fonctionnaire a tort comme pauvre a tort.
Frank Toti

A mon avis, il aurait été plus futé d’inclure parmi les négociateurs, Soro Guillaume qui semble avoir de l’emprise sur les mutins.
Senn Souleymane

Chose faite…
Un nouvel accord trouvé entre mutins et le gouvernement grâce à l’implication de Guillaume Soro sur demande de Ouattara.
Ce dernier accord serait supérieur à celui qui avait été initialement mis sur la table des négociations. Il serait payé à 8400 militaires recensés et éligibles, 12 millions de Fcfa en deux fois, 50% fixes (6millions) et les 50% autres étalés sur 6 mois.
En clair l’état de Côte d’Ivoire accepte de payer 100 milliards 800 millions aux mutins pour honorer une promesse d’un chef rebelle à ses troupes.
Eliakim Joël

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Côte d’Ivoire: Fin de la colère militaire avec un accord trouvé à Bouaké

Le clap de fin de la mutinerie est tombé vendredi soir à Baouké avec un accord trouvé entre les politiques et les militaires qui réclamaient leurs dus à l’Etat.
En effet, selon nos informations exclusives d’une source partie prenante de la réunion, toutes les revendications des soldats en colère ont été satisfaites par le gouvernement.

Toujours selon nos informations, ce dernier serait supérieur à celui qui avait été initialement mis sur la table des négociations. Il serait payé à 8400 militaires recensés et éligibles, 12 millions de Fcfa en deux fois, 50% fixes (6millions) et les 50% autres étalés sur 6 mois. L’information reste à être officiellement confirmée.
Alassane Ouattara avait confié  à Guillaume Soro  le soin de régler ce dossier. Mission réussie pour celui qui s’est vu être largement réélu au perchoir de l’Assemblée nationale et qui aura, avec cet épisode, montré, avec son équipe et ses proches, sa puissance sur le terrain ivoirien.

Vendredi matin, à travers un communiqué transmis à KOACI, les soldats en colère avait menacé d’accentuer leur mouvement de contestation en cas de non accord. Certains impatients ou pour mettre la pression avaient fait parler leurs armes dans la matinée.

Dans la soirée, informés de l’issue positive pour eux venue de Bouaké, la joie des militaires s’est faite entendre avec des tirs survenus au niveau des casernes d’Abidjan, Daoukro ou Bondoukou. Ces derniers avaient engendré la peur des habitants du pays.
Pour rappel, et selon le gouvernement ivoirien, les revendications des mutins qui avaient déclenché un mouvement coordonné vendredi dernier portaient principalement sur le paiement des primes, la durée du temps de passage au grade supérieur, l`amélioration de leurs conditions de vie et des précisions sur une supposée prime ECOMOG.
Amy Touré, koaci, Abidjan