Un ancien ministre d’Houhouet Boigny décoré

 L’image contient peut-être : 4 personnes » J’ai l’honneur de vous informer que Kragbé Gnagbé Opadjlé a été arrêté le 24 novembre 1970, à 11 heures, à Dodougnacobouo, canton Guébié, village situé à 5 km de l’axe Gagnoa-Abidjan, sur la route conduisant à Gaba. Cette arrestation fait suite à une information reçue la veille et que les autorités administratives et militaires n’ont pas hésité un instant à exploiter. Les auteurs de cette importante information sont originaires du village ci-dessus nommé. (…)  » Dixit le préfet (de Gagnoa) Léon Konan Koffi dans une missive adressée à ses mandants de l’ancien régime PDCI.

Aussi fier qu’il était de sa capture et sûrement de ce qu’il en a fait, c-à-d sa mise à mort, l’on peut se demander ce qu’il a fait du corps sans vie de sa victime. Jusqu’à ce jour, nul ne sait où se trouve la dépouille de l’héroïque Kragbé Gnagbé, mis à part ses assassins dont l’ancien préfet Léon Konan Koffi fut le chef de file.
A l’aune de sa vie, le superviseur du génocide Guebié (+4000 morts) daignera-t-il enfin restituer le corps de sa victime avant de rejoindre celle-ci au séjour des morts ? Pour le salut de son âme souillée !

Ni la vieillesse ni la mort n’absolvent un criminel. Tôt ou tard, ici bas ou la haut, il paiera pour son crime!
Ange Coulibaly

Vraiment j‘ai les larmes aux yeux lorsque je lis ce post. Une femme abbey m’a raconté l’histoire de son arrestation. Les militaires l’ont capturé dans les montagnes. Dans ce village, en 1970, cette femme m’a dit qu’elle faisait la classe de CE1 et les militaires l‘ont envoyé dans la cour de l’école, battu à sang. On lui demande de chanter l’Abidjanaise, les traces de maltraitance visibles sur son corps; ils se sont moqués de lui : » Comme ça tu veux devenir président de la république ?  » et ils l‘ont mis dans un cargo militaire.
Cela fait aujourd’hui 47ans que Kragbé Gnangbé est mort; mais son corps n‘a jamais été retrouvé. Le peuple guebié fut massacré par les militaires, ce fut un véritable charnier; mais malgré ces tueries, le peuple guebié est resté fort, debout et déterminé.
Dieu est au contrôle; que l’âme de Kragbé Gnangbé repose en paix
!
Christian Guehi

Qu’est-ce que l’homme ?

Sur la toile, ils sont de plus en plus nombreux à se spécialiser dans la contestation de l’existence du Dieu vivant.

L’image contient peut-être : 3 personnes, personnes souriantes, personnes debout

C’est pourquoi, lorsque je suis fortuitement tombé, ce soir, sur ces graves images, issues de la décoration de son militant par le PDCI, j’ai plus que jamais été conforté dans la réalité qu’il n’y a vraiment de Dieu que Dieu.

Monsieur Léon KONAN KOFFI ! Le tout-puissant ministre de l’intérieur de Houphouët Boigny ? Vrai ! vrai ?

Cet étonnement ne dira absolument rien à ceux qui sont nés en 1990 et au-delà. Mais, pour ceux qui étaient déjà « homme », comme moi, ils auront, sans peine, souvenance que cet homme fut Préfet à Gagnoa, dans les années 70. Et les Guebiés et leurs cousins ne l’oublieront jamais.

Ce Monsieur en sait un peu plus sur les fosses communes contenant les ossements de plusieurs milliers de Guebié à Gaba, Gaba décimé, et qui deviendra plus tard, Gnagbodougnoa, ensemble avec deux autres villages, également dépeuplés en règle, par la même tragédie. Il semble que c’est le village maternel d’un certain Guikahué.

Récompensé de ses faits d’armes dans le Guebié, Léon KONAN KOFFI sera propulsé tout-puissant ministre de l’intérieur.

Aussi les premières élections présidentielles multipartites, auxquelles avaient curieusement pris part tous les ressortissants de la CEDEAO, et qui s’étaient déroulées en octobre 1990, offrirent-elles encore à l’homme une autre occasion pour se produire.

En effet, en présence de cocasses marques de la « technologie électorale » du PDCI, au profit du candidat Houphouët Boigny, le candidat GBAGBO Laurent cria son ras-le-bol face à ces preuves grotesques de fraudes massives et autre inversion choquante de résultats.

Mais, il n’en fallait pas plus pour voir jaillir l’organisateur en chef de ces élections frauduleuses. Aussi le puissant Léon KONAN KOFFI placardait-il, à la Une du journal gouvernemental Frat-Mat, une arrogante et provocatrice réaction du type : « Que veut GBAGBO? »

C’est un tel homme qui se retrouve aujourd’hui dans l’état que voici.

Chers frères et soeurs, vivons dans l’humilité, tout en gardant à l’esprit que nous sommes tous, sans exclusive, de simples voyageurs, ici bas.

Nous sommes venus nus, dans ce monde, et quelque sera l’ampleur de notre patrimoine, notre beauté, nos pouvoirs, nos privilèges, nous n’en emporterons rien du tout.

Reconnaissons, par-dessus tout que Dieu existe.
Cherchons en conséquence et surtout à faire la paix avec lui, et avec nos semblables.

L’homme n’est rien. Regardez et méditez !

Tchedjougou OUATTARA Toujours
Roger Dakouri Ledj

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