tout va bien, deuxième partie…

© Koaci.com – Samedi 13 Mai 2017- Soutenu depuis l’opposition par la rébellion armée de 2002 évoluant sous plusieurs appellations le long de la crise militaro-politique jusqu’en 2011, Ouattara est à son tour éprouvé par les hommes en armes, amis d’hier.
Seule la durée et l’extraction du fauteuil présidentiel font la différence jusqu’ici.
Sinon psychologiquement autant que ses deux derniers prédécesseurs politiques, le président Ouattara avoue lui même avoir été « profondément meurtri » par les soulèvements des militaires et leurs corollaires de grognes sociales.
A quelques pas d’une éventuelle alternance en 2020, la stabilité du pays est en permanence remise en cause. Les mutineries successives et la montée des violences dans le nord du pays deviennent un camouflet pour l’actuel Président.
Durant les premières mutineries, « Fanta » a préféré l’éteignoir.
Un silence qui en disait long vu la rude bataille pour le positionnement médiatique et diplomatique du pays.
l’opposant d’hier, jouissant du prestige d’une carrière dans plusieurs institutions internationales n’a pas hésité à mettre son carnet d’adresse au service de l’Etat bien avant son accession au pouvoir.
Économiquement, l’admission au programme PPTE et ces avantages liés, sans compter cette croissance distinctive font office de témoignages.
Cependant politiquement, l’histoire n’oublie pas cette greffe puante avec la rébellion de 2002, menée en grande partie par les mêmes instigateurs du putsch de 1999. Les marques et les traces de ce passé deviennent très gênants.Presque deux décennies après la plus rude bataille des douze chantiers de l’éléphant d’Afrique et l’enlisement de la refondation, horizon de l’émergence ne cesse d’être obstrué par la grande muette.

La Côte d’Ivoire démontre qu’elle a sérieusement besoin de réconciliation, avant de remplir ses caisses.

Le porte-parole du RDR dénonce un plausible complot contre Ouattara

Dans la vague d’indignations exprimées suite à la reprise des mutineries dans plusieurs villes du pays, le Ministre Joël N’guessan par ailleurs porte-parole du RDR soulève plusieurs interrogations sur l’échec de l’accord présidentiel avec les militaires membres des 8400 protestataires.
« Le président Alassane Ouattara n’a-t-il pas été induit en erreur de manière involontaire ou volontaire ?  » brandit en réflexion, le porte-parole du RDR, Joël N’guessan.

Les étonnements au sommet de l’Etat depuis la reprise des mutineries ont été suivis par une réunion d’urgence du CNS (Conseil National de Sécurité) présidé par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
Le chef d’Etat Major a averti de « sanctions disciplinaires sévères ».

Par ailleurs, pour Joël N’guessan « le moment est venu d’identifier clairement les véritables meneurs de cette fronde des hommes en armes ». Et d’ajouter « que les masques tombent enfin sur cette crise interminable des hommes en armes ».
Situer les responsabilités de ce camouflet revient comme une condition sine qua non pour ne plus revivre cette crise selon le porte-parole du RDR.

« Nous restons convaincus que c’est à cette seule et unique condition que nous pourrons trouver des solutions durables à cette crise qui n’a que trop duré. Les ivoiriens, dans leur grande majorité sont fatigués. Nous voulons vaquer à nos occupations sans avoir la peur au ventre » a-t-il soutenu.
Depuis janvier 2017, le pays est apeuré et la sécurité est menacée par des soulèvements de militaires de l’ex rébellion.
Saxum, Abidjan

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Aucun texte alternatif disponible.
petit conseil pour les expatriés français…
quand les mutins ont la nostalgie de LG…
« Les tirs, c’est pour faire entendre notre mécontentement », explique un mutin dans la deuxième ville du pays, selon qui « tous les camps militaires de la ville » sont sous leur contrôle. « Nous ne voulons pas déstabiliser le pays, explique-t-il, mais on ne peut pas nous dire que la Côte d’Ivoire est pauvre. On nous parle de la chute du cacao pour ne pas nous payer mais pendant des années Gbagbo, avec une Côte d’ivoire coupée en deux, a payé les fonctionnaires, et ses hommes étaient mieux traités que nous. On nous a demandé d’attendre pendant trois mois et là on nous dit de laisser. Nous voulons notre argent c’est tout. »
le Monde/Afrique d’hier

La persistance de la mutinerie malgré la montée au créneau de la hiérarchie militaire et politique est la preuve qu’en CIV il n’y a ni chef d’État major d’autorité ni chef suprême des armées.
Lorsqu’on demandait un désarmement effectif et une réforme sérieuse de l’armée, les gens s’en moquaient. Ils pensaient qu’il suffisait de donner un uniforme et une kalachnikov à des soudards pour en faire une arme républicaine. Une armée c’est un tout : éducation, discipline, formation, engagement. Une armée ce n’est pas un corps de métier où l’on vient se faire de l’argent en vitesse.
Au passage, il ne s’agit pas seulement de changer de dénomination chaque 2 ans pour en faire une armée professionnelle et républicaine.
Frank Toti

Bonjour à tous, ce matin rien de nouveau, c l’ambiance habituelle, chacun peut donc librement vaquer à sa peur et à son stress car de violents tirs se font entendre à Abidjan, Bouaké, Korogho, Daloa, Odienné…Malgré les menaces du régime, la mutinerie gagne du terrain, en intensité et en violence. Le pays est toujours sous perfusion et les Ivoiriens dans la panique. Que DIEU sauve la Civ.

Jusqu’à cette heure (15H05 du 13/05/2017), la ville de Bouaké reste solidement ténue par les rebelles mutins, personne n’y entre, personne n’en sort. Les rebelles disent attendre de pied ferme ce que Dramane va leur envoyer. Ils disent être prêts.

La météo militaire toujours pas bonne dans le pays. On apprend de sources sûres que Soro Guillaume est rentré daredare de  France en prévision des conséquences du « sabary day » d’hier au Palais Présidentiel.
Le nouveau champion de la réconciliation nationale aura l’occasion de démontrer son expertise en la matière face à ses propres enfants.

Ouattara vient de sceller la division dans son camp en lançant l’assaut sur Bouaké.
Ça devient très intéressant maintenant. Les enfants de la même famille vont s’entretuer. Un royaume divisé contre lui même périt toujours.
Allons seulement avec petit politicien Dramane Ouattara. Quand les morts de 2002 à 2012 cherchent à se venger de leurs bourreaux.

Plusieurs véhicules de sous préfets arrachés par les mutins a leurs propriétaires dans la zone de Bouaké Après les véhicules, ce sont les motos qui sont arrachés au population par les mutins à Bouaké.

À #Bouaké, vers la Gare UTB, depuis 1 moment, les véhicules de l’Etat, immatriculés D, sont arrachés aux conducteurs par les mutins pour des parades en ville. Un véritable rodéo.

BONDOUKOU : Les mutins s’attaquent aux service de police et gendarmerie. Les gendarmes et policiers se cherchent.
Daloa est la New Base arrière de Bogota (Surnom de Soro quand il était étudiant) ! Il se sent désormais mieux chez ses beaux parents !

De l’artillerie lourde en provenance d’Adiake(forces spéciales)arrivée va converger vers les villes de l’intérieur pour rétablir l’ordre apparemment la thèse de l’affrontement n’est pas a écarté car les mutins disent l’argent ou la mort.

les choses s’accélèrent et se compliquent pour le pouvoir d’Abidjan.

Pendant que des combats se déroulent à Bouaké entre soldats démobilisés et soldats restés fidèles au chef de l’état avec déjà 2 morts au compteur, du côté de DALOA c’est le chef Tuo Fozié qui aurait été pris en otage. Pire, l’ont nous annonce que du côté d’Abidjan, des officiers supérieurs et généraux de l’armée viennent d’être pris en otages par des militaires..
Ville morte décrétée à Daloa, les mutins chassent les commerçants des rues.
Les heures qui suivent nous situeront sur la suite des événements.

aujourd’hui grande marche RDR de soutient au chef de l’état.
vu sur la toile

Ils ont aussi leur chef de la jeunesse de circonstance:

L’image contient peut-être : une personne ou plus et texte

Adjamé, 14h33, manifestation de soutien à ADO.

le Blé Goudé de fourtune dit: « nous sommes là pour une manifestation de soutien à notre président bien aimé, son excellence Alassane Ouattara. Il est notre fétiche pian. Oui nous sommes là pour dire que nous ne voulons plus entendre de coup de fusil car au prochain coup de fusil, nous allons sortir et le sang va coulé. Pour ne pas voir le sang, nous vous invitons à tous sortir pour crier notre ras le bol. » » » »

C’est à dire que pour eux tant qu’il ne voit pas le sang ils ne sont pas contents… Donc les gens doivent sortir forcé parce que vous avez décidé quoi ?
retchrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

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Et si Jichi Sam dit Sam l’africain avait eu raison très top à la Place MICAO le Samedi 11 Mars 2017.
Lui qui avait dit ce jour là que les caisses de l’Etat son vides et qu’il n’y a pas d’argent pour payer le reliquat des primes dues aux rebelles qui ont aidé Ouattara à parvenir au pouvoir. Pour avoir prévenu sur les conséquences du non respect de la promesse de Ouattara de payer 1 million par mois sur 7 mois à ses enfants armés, un certain procureur s’est senti obliger de lui coller une chef d’accusation d’incitation à la révolte militaire. A son procès, le même procureur demande à Jichi Sam comment il sait que les caisses de l’Etat sont vides.

Jichi Sam est en prison depuis bientôt trois mois et voilà que le Vendredi 12 Mai 2017, les militaires réclament le payement de leurs primes par des tirs en l’air de kalachnikov traumatisant ainsi la population ivoirienne déjà essoufflée par la vie dure que leur mène le même Ouattara.

On attend que les procureurs fassent le zèle pour que les vrais fauteurs de trouble répondent de leurs actes ignobles parce que c’est bien Ouattara qui a demandé à ses enfants de garder leurs armes à la maison au lieu de leur dire d’aller les déposer dans les lieux où l’ADDR devait les récupérer. Sinon que le Président de la Nouvelle Alliance de la Côte d’Ivoire pour la Patrie (NACIP) soit purement et simplement libre de tous ses mouvements et que tous ses droits soient rétablis immédiatement.
Djimi Dilanaud.

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Des soldats mutins pompent 40.000 litres de carburant d’une entreprise en charge de la construction de plusieurs ponts et routes à Odienné

Côte d’Ivoire : Des soldats mutins pompent 40.000 litres de carburant d’une entreprise en charge de la construction de plusieurs ponts et routes à Odienné

La société de travaux publics, la SODISTRA, a perdu une quantité de gasoil estimée à 40 000 litres à Odienné, a confié à l’AIP, vendredi son responsable local. Selon Florent Batienou, les cuves de carburant, destinées à alimenter les machines et autres engins de la société chargée de la construction de plusieurs ponts et routes dans le Kabadougou, ont été vidées par les mutins qui avaient également arraché des véhicules de type 4×4 à leurs propriétaires.

« Nous avons perdu 40 000 litres de gasoil, d’une valeur de plus de 20 millions. Les mutins ont d’abord arraché mon véhicule de marque Toyota Land Cruiser. Puis, ils se sont rendus à la base de notre entreprise avec tous les véhicules arrachés. Chacun des véhicules a été servi dans notre stock de carburant », a déploré le responsable local de SODISTRA.

Les mutins ont paralysé la ville d’Odienné pendant la journée de vendredi, en réaction à la décision d’une délégation de militaires qui, lors d’une rencontre avec le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, jeudi à Abidjan, de renoncer définitivement à toute revendication d’ordre financier, présentant en outre des excuses pour toutes les « situations malheureuses que nous avons connues dans le pays ».

laDiplomatiquedAbidjan