Sortie du dernier livre de Mille-Claude Mrandjo

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Sortie officielle du livre «AFRIQUE DÉMOCRATIE TRAHIE »

Lundi 1er Juin 2020 par Millé-Claude Mrandjo

  

UNE MISE EN LUMIÈRE DES FONDEMENTS DE LA DÉMOCRATIE NEO-LIBERALE ÉBRANLÉS

L’équilibre salutaire, dont il était question pour l’Afrique à partir des années d’indépendances s’est mué en cauchemar. La conversion rapide de l’Afrique au model néolibéral a favorisé l’éclosion de la pauvreté a grande échelle. Les conséquences des pressions extérieures diversifiées que subit l’Afrique, favorisent de façon démesurée, l’exploitation déséquilibrée des richesses africaines. Le financement multilatéral et bilatéral inédit de l’aide publique au développement soumis a des conditionnalités, a plongé l’Afrique malheureusement, dans la malédiction de la dette. Derrière le masque des financements occultes d’apparence anodine, se cache en réalité, une mafia, organisée en force de pression, tenant l’Afrique dans un gouffre sans fond. Par ailleurs, la pandémie du COVID19 qui a cristallisé les faiblesses des systèmes de santés publiques tout en remettant en cause les fondements existentiels de la liberté et de l’Etat de droit dans un régime de type démocratique, a l’avantage de montrer qu’au-delà de la crise sanitaire, crise pétrolière et guerre économique, c’est de l’équilibre géostratégique du monde qu’il s’agit. Au-delà des énormes enjeux économiques et de la lutte contre le terrorisme suscité à dessein, l’Afrique par ses ressources, demeure actuellement le centre de gravité géostratégique de l’avenir de la planète. Au regard donc des systèmes contestés qui caractérisent l’échec cuisant des pouvoirs politiques en Afrique, il est important pour nous d’œuvrer résolument pour une requalification adéquate de la démocratie à travers l’espace politique africain, dans son irréductible diversité tout en faisant émerger notre propre monde multipolaire, face au système prétendument salutaire, qui semble faire un grand saut dans l’inconnu.

UNE PRESTIGIEUSE SIGNATURE

Cette œuvre est préfacée par le Ministre Ahoua Don Mello. Malgré son emploi du temps très chargé en qualité de conseiller du Président Guinéen Alpha Condé, chargé des grands travaux et projets structurants, et ses nombreuses sollicitation à l’échelle africaine en matière d’intégration sous- régionale, il a accepté de nous faire partager ses remarques et d’écrire la préface de ce livre. Auteur de plusieurs travaux de recherches et ouvrages dont le dernier en date s’intitule: «Côte d’Ivoire, sur la route de la souveraineté », digne promoteur du nationalisme économique ivoirien, porte-parole du dernier gouvernement du président Laurent Gbagbo, aujourd’hui, en exil.
Ahoua DON MELLO est Docteur-Ingénieur de l’École Nationale des ponts et chaussées de Paris. Il est titulaire d’un DEA de génie mécanique de l’université Paris VI et Ingénieur en génie civil de l’École Polytechnique de Yamoussoukro. Après s’être inspiré de l’expérience du géo-béton, Il a mis au point une technologie au revêtement des chaussées en géo-pavé dans les années 1980.

PRÉFACE DE L’ŒUVRE

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La démocratie est une conquête permanente de l’individu sur lui-même et de la société sur elle-même. C’est « la pire des systèmes à l’exclusion de tous les autres » Son intérêt réside dans le développement individuel et collectif. Dès lors qu’un système dit démocratique est incapable d’assurer le développement individuel et collectif, il est à changer. Le livre de Millé Claude illustre bien les limites et les contradictions du processus démocratique aussi bien dans les pays dits démocratiques que ceux qui sont sur la voie.

Selon l’auteur, les pays occidentaux expriment bien cette contradiction à travers une forme de démocratie en interne avec ses limites et une « criminocratie » sur la scène internationale. La dynamique démocratique évolue sur le continent Africain à la carte avec de grandes satisfactions comme l’Afrique du Sud, le Botswana, le Ghana etc… mais aussi avec de grandes déceptions. Cela conduit l’auteur à conclure à un besoin d’africanisation de la démocratie qu’il baptise « l’Afrocratie ».

Ce livre et le ton sarcastique qui l’accompagne traduit la colère contre les crimes « démocratiques » des pays occidentaux sur le continent et un éveil des consciences remettant en cause les accords secrets signés après les indépendances entre l’Afrique et l’occident, notamment entre la France et ses anciennes colonies. La question légitime que se pose l’auteur est de savoir si la démocratie en Afrique est faite pour conduire les Africains à la morgue.

Et l’auteur de poursuivre en pointant du doigt les rapports incestueux entre l’Afrique et l’occident :

« Car pour eux, le vainqueur d’une élection en Afrique est toujours leur pion. Il est déclaré démocrate et gagnant quels que soient les résultats des urnes et les massacres qu’il commet »

Pour Claude Mille la solution réside dans « L’Afrocratie de ce pas apparait comme une solution idéale commune. Elle consistera à mettre en place un système politique circulaire, qui brisera les barrières entre le politique et les frontières communautaires, dans l’optique de créer un état-nation, qui donnera la chance à tous. »

Faire circuler le pouvoir entre diverses communautés, pour l’auteur, une telle solution lui paraît viable. Le débat est ainsi lancé.

La quête de la stabilité politique dans un processus de transition du multipartisme vers la démocratie présente certainement beaucoup de défauts et l’inventivité africaine peut être appelée à la rescousse pour fortifier les institutions démocratiques. Claude Mille propose son point de vue au débat pour permettre à l’Afrique de créer les bases de son fédéralisme dans le contexte de la covid19 qui met à rude épreuve les modèles occidentaux et la mondialisation.

Ministre Ahoua DON MELLO

 

UN EXTRAIT DE L’AVANT-PROPOS

Le présent ouvrage intitulé «AFRIQUE: DEMOCRATIE TRAHIE» met en exergue les enjeux de la politique africaine contemporaine aux dynamiques internationales avec un accent particulier sur les processus démocratiques hérités du paternalisme néocolonial et s’interroge sur l’influence de ce processus de démocratisation au regard des systèmes controversés qui caractérisent l’échec des pouvoirs politico-économiques actuels. Cela est

d’autant plus criard à telle enseigne qu’en Afrique, quand vous demandez à quelqu’un si « la démocratie existe », il vous répondra automatiquement par la négative. Et partout, ce triste constat est inhérent à tous les pays du continent. Les lecteurs de ce livre pourront faire l’expérience en questionnant quelques personnes dans leur entourage. Les processus démocratiques importés des pays occidentaux et adoptés aux forceps par les africains sont en pleine désagrégation poussée et montrent leurs limites, même dans les plus grandes démocraties du monde.

En effet, l’élection démocratique de Donald Trump aux USA, la plus grande démocratie au monde a été contestée par plusieurs manifestations et mouvements populaires. Si on part du fait que la démocratie selon Abraham Lincoln est l’expression des aspirations communes d’un peuple, c’est-à-dire le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, dans ce cas, la démocratie à l’américaine pose un problème. En effet, le président de la République aux USA est élu par les grands électeurs au suffrage indirect et non pas par le peuple. C’est l’ensemble des grands électeurs représentants du peuple américain, qui sont chargés d’élire le président et le vice-président des États-Unis, quand on pense que ces électeurs souvent plus nombreux dans certains états ne votent qu’un seul représentant. Dans ce cas, s’il y a plusieurs petits états qui présentent plusieurs grands électeurs, alors il est très clair que ces grands électeurs ne représentent pas véritablement l’aspiration collective fondée sur des principes démocratiques. Il est donc indéniable que l’assentiment populaire est fondamentalement de mise dans une démocratie de type purement américain. Le manque d’assise populaire de Trump, engendré par une légitimité indirecte est la résultante de ces mouvements de contestations et tentatives « d’impushment » tout azimut aux USA.

Parallèlement, la situation délicate de la France, le pays dit des droits de l’homme, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité est encore plus alarmante, surtout depuis la naissance spontanée le 18 Octobre 2018 du mouvement social de contestation des gilets jaunes. Face à l’ampleur de ce mouvement de revendications parfois émaillées d’affrontements violents avec les forces de l’ordre, qui s’est élargi aux domaines sociopolitiques, l’exécutif français a dû prendre des résolutions répressives assez fortes et contraignantes, qui ont conduit à des pertes en vie humaine et des milliers d’arrestations. « Je déplore que 11 de nos concitoyens français aient perdu la vie(…) Ce que la France vit depuis plusieurs semaines est inédit (..) » disait le président de la République Française Emmanuel Macron, lors d’un déplacement en Egypte le 28 janvier 2019.

Par ailleurs, la communauté dite internationale a soutenu Juan Guaido, le président autoproclamé du Venezuela, en violation flagrante des règles qui fondent la démocratie dite représentative et elle n’a pas condamné la chute, puis l’assassinat à petit feu de Mohamed Morsi, le premier président civil démocratiquement élu de toute l’histoire de l’Egypte. Cela a créé un mauvais précédent démocratique dans le monde choquant violemment l’opinion internationale.

Le constat est clair, car le processus démocratique chez les faiseurs de démocratie, les gendarmes du monde a montré et continue de démontrer ses insuffisances, surtout avec la pandémie du corona virus rebaptisée COVID19. La crise du Coronavirus vient clairement renforcer nos incertitudes

liées aux systèmes démocratiques importés. Qui aurait pu imaginer que le tiers de l’humanité serait aujourd’hui confiné chez lui, en violation flagrante des libertés individuelles et collectives, que nos frontières seraient fermées, que le trafic aérien serait aux arrêts, et que l’économie mondiale serait sous forte récession économique ? Cela remet en question la quintessence même de la démocratie fondamentalement animée par une peur géostratégique.

Avec le retour de l’Etat-policier caractérisant l’échec cuisant de la démocratie des donneurs d’ordres affectée par la géostratégie de la peur affaiblissant le monde occidental, alors que l’Europe est en pleine crise d’austérité, crise écologique, brexit et enfin crise pandémique, il serait encore utopique que les africains croient naïvement au bien-fondé du processus démocratique hérité de ces nations hégémoniques. Les grandes puissances avec à la clé leurs multinationales ont absorbé et continuent d’absorber toute l’énergie disponible du système planétaire. Dès lors, une nouvelle approche urgentissime dans les relations paternalistes paralysantes matérialisées par les nombreuses tutelles, aussi bien militaires, diplomatiques, économiques, monétaires, sanitaires, judiciaires que culturelles, serait la bienvenue. C’est pourquoi, dans le cadre de la mondialisation et de la globalisation des échanges, ce livre de conscientisation de masse à pour objectif d’amener absolument les lecteurs et les gouvernants africains dans leur grand ensemble à reconsidérer les relations dans tous les domaines entre l’Afrique et l’oligarchie occidentale, afin de provoquer dans la rupture un changement de paradigme propre à un système de développement endogène dans cet nouvel ordre mondial qui se dessine.

Millé Claude Mrandjo

INTRODUCTION

René Dumont à travers son livre intitulé « L’Afrique noire est mal partie » attirait déjà en 1962, l’attention sur les dangers que courait l’Afrique face aux enjeux de l’assistanat permanent hérité des indépendances factices des années 60. S’il a été mal perçu par plusieurs présidents africains, qui jadis le clouaient au pilori, avant même de l’avoir compris, il n’en demeure pas moins que le temps aujourd’hui lui donne raison. D’autant plus qu’un regard prospectif sur l’Afrique contemporaine révèle avant tout la précarisation générale du système productif agricole et la persistance de la paupérisation galopante de masse, avec son corolaire de conflits intermittents, de foyers de tensions tous azimuts, de pandémies généralisées mettant ainsi en mal le développement de nos pays qui ont fait le choix de la démocratie aux forceps face aux enjeux de la globalisation dans un monde désormais multipolaire, multidimensionnel, tourné de plus en plus vers le libéralisme économique, accentuant ainsi le fossé entre les riches et les pauvres. Depuis les années 90, les gouvernements africains connaissent par la spirale d’une démocratie pluraliste, de grandes reformes significatives notamment dans les domaines politiques, institutionnels, économiques et sociales.

Mais malgré ces acquis, il existe un décalage majeur entre les dynamiques institutionnelles et les besoins spécifiques des populations africaines exclues du jeu démocratique et laissées pour compte. Face donc aux résurgences des crises à répétition partout en Afrique, orchestrées par des dérives autoritaires émanant du système démocratique, nous sommes à mesures de nous dire que la démocratie importée, non seulement s’est trahie elle-même, mais elle nous a trahi nous et nos gouvernants. La preuve est là sous nos yeux avec la pandémie liée à la COVID19, qui met en exergue les enjeux géostratégiques des limites du bloc capitaliste qui gouverne à présent par ordonnance en violation flagrante des principes mêmes démocratiques.

En effet, au nom de la démocratie ils ont déporté nos bras valides comme des esclaves pour développer le continent américain. Au nom de la démocratie nous sommes allés combattre pour eux en Europe. Au nom de la démocratie ils nous exproprient de nos terres, cultivées par les multinationales. Au nom de la démocratie ils nous imposent la guerre, la pauvreté, la famine et la mort. Au nom de la démocratie ils ont consommé toutes les ressources disponibles de la planète. Au nom de la démocratie ils ont dégradé l’atmosphère et ils viennent nous imposé la COP21 afin de limiter notre industrialisation. Au nom de la démocratie ils nous imposent des conditionnalités de financement, afin de mieux nous maintenir dans la misère létale en contrôlant nos Etats de l’extérieur. Au nom de la démocratie ils recyclent notre propre argent en aide publique au développement et nous le rendent sous forme de prêts remboursables à maturité avec intérêts. Au nom de la démocratie ils nous ont imposé comme richesse développementaliste les matières premières à l’exportation comme facteur de croissance. Au nom de la démocratie ils nous ont imposé leur langue, leur civilisation avec un système éducatif singé refoulant nos valeurs intrinsèques authentiquement traditionnelles. Au nom de la démocratie ils nous maintiennent à travers des accords de coopérations biaisés, dans la paupérisation galopante, l’ostracisme et l’infamie. Au nom de la démocratie ils s’arrogent le droit de vie et de mort sur les citoyens du monde entier en choisissant délibérément de réduire d’un quart la population de la planète à travers la pandémie de la COVID19.

Pendant combien de temps allons-nous assister impuissant sans pouvoir rien y faire ? Oui, pourquoi nous restons les bras croisés, apeurés par leur grandiloquence démocratique impétueuse en pleine décadence ?

Les données de la banque mondiale en 2019 qui prévoient un ciel qui s’assombrira jusqu’à l’horizon 2030, sont très alarmantes pour l’Afrique dans les dix prochaines années. Le malaise est profond, la crise s’accentue car les réservoirs sont à sec, les signaux sont au rouge et les indicateurs indiquent danger à l’horizon. A part des pays comme l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie, le Ghana, le Sénégal et la Tunisie qui font exception à la règle en raison de la solidité de leurs institutions démocratiques, la plupart des pays africains sont minés par des crises géopolitiques et géostratégiques à géométrie variable.

Certains pays africains à démocratie hybride par contre amorcent un véritable développement économique à l’instar du Rwanda qui connait en ce moment un progressisme nul part égalé en Afrique, même s’il est aussi passé par la guerre interethnique en 1994 entre les tutsis et les hutus, faisant

près d’un million de morts. Partout en Afrique, le constat est le même car les crises, la pauvreté extrême, les gabegies, le surpeuplement, le surendettement à croissance exponentielle, la paupérisation galopante accentuée par la plus grande crise économique mondiale provoquée par le Corona virus, le désengagement des états aux profits du secteur privé, les conflits interethniques basés sur des antagonismes religieux, tribaux ou frontaliers sont les maux qui minent ce continent dont le sous-sol est pourtant un scandale géologique.

En Algérie, la récente descente aux enfers de Bouteflika frappé par une incapacité à gouverner après plus 20 ans de pouvoir laisse entrevoir l’envie du peuple Algérien d’amorcer enfin l’alternance politique. Le même constat est fait au Soudan ou la population fatiguée d’une misère létale a eu raison d’Omar El Béchir, qui perdit le pouvoir suite à une simple augmentation du prix du pain. La triste fin de Blaise Compaoré au Burkina Faso, ce grand potentat était déjà un signal alarmant du réveil tardif des populations à travers des mouvements de masse, informant l’opinion africaine que le temps de la longévité au pouvoir est révolu. Et que dire de la démission aux forceps de Robert Mugabe en seulement deux semaines après 37 ans de pouvoir, fauché par l’âge et lâché par tous ses soutiens même les plus intimes au sein de la ZANU-PF.

Même, si cette montée du populisme a été un fiasco en RDC grâce à la magnanimité du président Kabila qui à travers une entourloupe a su donner un successeur digne de confiance au Congo, cela n’avait pas été le cas en Gambie ou Yaya Jammeh dans un pays ou les alternances politiques sont très rares, a finalement reconnu sa défaite après un éphémère bras de fer face à la CEDEAO. En côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo a été évincé lors d’une guerre fratricide par la France qui a installé Ouattara ce sous-préfet de la françafrique, le meilleur élève contemporain de la politique française en Afrique. Cette grave atteinte pendant dix ans à la souveraineté de ce pays jadis prospère, a été confirmée par les aveux de Nicolas Sarkozy à savoir : « On a sorti Laurent Gbagbo, on a installé Alassane Ouattara, sans aucune polémique, sans rien. » dans le livre de Frédéric Gerschel et Nathalie Schuck intitulé : « Ça reste entre nous, hein? Deux ans de confidences de Nicolas Sarkozy » parut aux éditons Flammarion en 2014. Ces aveux sont clairs et sans ambages montrant bel et bien que c’est la France qui a renversé Laurent Gbagbo par un coup d’Etat.

En Lybie, l’opération « protecteur unifié » se solda par l’assassinat du Colonel Mouammar Kadhafi, chef historique de la Jamahiriya Arabo-libyenne. Même si sa mort a été saluée, par une explosion de joie de la majeure partie de l’oligarchie occidentale, alors que le droit universel et états-unien interdisent formellement l’assassinat d’un président en exercice, bon nombre des présidents africains à l’image du peuple libyen et africain ont condamné cette « criminocratie » occidentale en perte de vitesse.

Face donc aux contingences de cette «criminocratie» orchestrée et soudoyée afin de faire de l’Afrique leur marchepied, une question nous interpelle : Sommes-nous vraiment libres ?

Au regard donc des systèmes contestés qui caractérisent l’échec cuisant des pouvoirs politiques en Afrique, il est important pour nous d’œuvrer résolument pour une requalification adéquate de la démocratie à travers l’espace politique africain dans son irréductible diversité. En développant une approche résolument multiforme, organisée autour de l’articulation scientiste de la politique. Il s’agira pour nous de développer l’idée selon laquelle l’Afrique est en mesure d’amorcer elle-même sa propre «Afrocratie » dans le cadre de grands ensembles, garantissant l’expression de la diversité des sociétés africaines tout en assumant les confluences appropriées, afin de faire dans l’union face aux défis posés par les grandes évolutions tributaires du nouvel ordre mondial en tenant dument compte des besoins présents et les exigences futurs.

Malgré sa grande diversité, l’Afrique mérite de trouver une unité d’action en élaborant un véritable projet collectif au détriment de l’individualité dans le concert des nations. Cette problématique qui est la nôtre à savoir étudier le phénomène de la politique démocratique en Afrique, divisée en deux grandes parties dans notre ouvrage s’inscrit dans un ensemble doté d’une spécificité très particulière par rapport aux systèmes connus en occident. La première partie s’articulera autour de l’évolution du pouvoir et des institutions politiques en Afrique. Celle-ci se décompose en axe stratégique compte tenu de la dimension historique du passé colonial de l’Afrique d’une part et de la conflictualité liée à la problématique démocratique d’autre part. Dans la seconde partie, nous traiterons de l’Afrique dans le monde à travers une analyse politico-économique des relations internationales face aux enjeux géostratégiques actuels notamment en matière d’approches, concepts et données. Les progrès sur le champ des institutions démocratiques sont non seulement fragiles mais changeants. C’est pourquoi, pour relever ces défis, la contribution de tous est absolument nécessaire.

PRESENTATION  DE L’AUTEUR

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes souriantesMillé Claude Mrandjo, né à Bingerville (Côte d’Ivoire), est administrateur des systèmes informatiques. Fervent combattant des droits et libertés, Actuellement exilé au Cameroun, il est le représentant de la Coalition des Patriotes Ivoiriens en exil(COPIE) zone CEMAC. De plus, il est le vice-président du Réseau des communicateurs panafricains (REZOPANACOM) chargé des relations avec les médias internationaux. Militant du FPI, il est panéliste spécialiste géopolitique africaine à Afrique Média TV

Du même auteur

Des peines et des joies de l’engagement politique, Mary bro Fondation, Londres 2017.
Confluente destinée, livre électronique publié en ligne, Avril 2020.

Pour tous renseignements, interview, dédicaces et reportage, n’hésitez pas à contacter l’auteur :
Millé-Claude Mrandjo : DOUALA; 00237 694949799 DOUALA,

Email: mclmrandjo@gmail.com;

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