Quand les langues se délient, elles chargent Ocampo

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Nouveau ! Après MEDIAPART : 450 millions réclamés par Ocampo à Gbagbo, contre le sursis à son transfèrement, via l’avocate Géraldine Odehouri-KOUDOU : Preuve supplémentaire de l’immoralité chronique du procureur, et de l’innocence de Gbagbo.

A la suite de la révélation, sur sa page Facebook, en date du jeudi 26 octobre 2017, du patron du canard ivoirien «L’éléphant Déchaîné», d’une grave affaire, impliquant encore l’ancien Procureur de la Cpi, Monsieur Luis Moreno Ocampo, il nous apparaît d’une nécessité impérieuse d’attacher du prix au sujet.

Aussi dans l’intérêt d’une meilleure intelligence de cette affaire, importera-t-il de rapporter les faits, tels qu’énoncés par le journaliste ASSALE Tiemoko (I), avant de mettre en relief son importance, sous le rapport du procès en cours à la Cpi (II), puis identifier l’entremetteur, en tant que probable prochain témoin à décharge devant la Cpi (III), et conclure sur les heureuses conséquences induites de cette affaire sur l’innocence, on ne peut plus établie, du Président Laurent GBAGBO (IV).

I- DES FAITS :

Monsieur Tiémoko ASSALE affirme, qu’en février 2012, il avait déjà révélé un «business» proposé, en juin 2011, par Monsieur Luis Moreno Ocampo en vue du sursis à l’émission des mandats d’arrêt, contre le Président Laurent GBAGBO, la première dame Simone Gbagbo et le ministre Charles BLÉ Goudé.

Qu’à l’époque des faits, l’ancien Directeur général du Port Autonome d’Abidjan, Marcel Gossio, avait prétendu avoir instruit le ministre Justin KONE Katinan, à l’effet de réunir les 450.000 000 de francs réclamés par sieur Ocampo, Ocampo, en plein préparatifs de jouissance de sa retraite, en juin 2012.

Que Monsieur Ocampo ayant imparti un délai de 10 jours pour la libération des fonds, par lui réclamés, au titre de sa subornation, cette proposition n’avait trouvé le moindre écho favorable auprès d’aucun proche du Président Laurent GBAGBO, en sorte que personne n’avait voulu mettre la main à la poche.

Il précise que ces fonds avaient aussi vocation à déterminer l’ancien Procureur de la Cour Pénale Internationale à ouvrir, enfin, une enquête sur «la période des massacres de la rébellion armée » de Dramane OUATTARA et Soro Guillaume.

Mais, n’ayant pas été satisfait, Monsieur Ocampo, à titre de « représailles », avait décerné trois mandats d’arrêt, contre le seul camp GBAGBO, et rien pour le camp rebelle».

Que l’avocate Odehouri-KOUDOU Géraldine, «dégoutée» par le traitement insatisfaisant, à ses yeux, de la réclamation du Procureur Ocampo, a été tenue à l’écart du dossier Gbagbo».

II- DU CARACTÈRE PARTICULIÈREMENT SÉRIEUX DE CES RÉVÉLATIONS, APRÈS CELLES DE MEDIAPART

Il apparaît nécessaire d’indiquer, qu’au-delà de sa dimension émotionnelle, cette affaire présente un intérêt tout particulier, en ce qu’elle refait surface au moment même où les faits d’armes du passage de sieur OCAMPO, à la tête de l’institution judiciaire internationale, sont encore incandescents, consécutivement aux dernières révélations du puissant Média français Mediapart.

Il en résulte donc que cette affaire surgit à point nommé, pour bonifier les derniers éléments fournis par Mediapart, le tout devant concourir à l’établissement de l’innocence, au demeurant, acquise du Président Laurent GBAGBO, et mérite, dès lors, un traitement approprié.

C’est en cela qu’il sera hors de question d’envisager que ladite affaire soit passée par pertes et profits.

En effet, les faits, tels qu’énoncés, attestent que l’ex-Procureur de la Cpi, n’a décerné 3 mandats d’arrêt contre le seul camp du Président Laurent GBAGBO, et refusé d’enquêter sur les crimes de la rébellion, que pour n’avoir pas été suborné à hauteur de 450.000 000 F par lui réclamés.

III- DE LA NÉCESSITÉ DE L’IDENTIFICATION DE L’ENTREMETTEUR ENTRE OCAMPO ET LES PROCHES DE GBAGBO POUR CERTIFIER LES FAITS DEVANT LA CPI ?

Il est constant, en effet, que parmi toutes les personnes citées dans cette affaire, l’avocate Géraldine Odehouri-KOUDOU, anciennement conseillère spéciale du Président Laurent GBAGBO chargée des affaires juridiques, est, à juste titre, présentée comme la seule personne à laquelle les suites infructueuses de la réclamation de l’ancien Procureur de la Cpi ont particulièrement effarouchée, au point d’avoir rompu les bans avec l’entourage et le Président GBAGBO lui-même.

Il se dégage donc d’un tel constat qu’il n’y a personne d’autre qu’elle qui sache les implications souterraines d’une telle l’opération qu’elle doit être tenue de rétablir.

Aussi Me Géraldine Odehouri-KOUDOU doit être astreinte à comparaître devant la Cour Pénale internationale à toutes fins de droit.

Que, dans tous les cas, l’arsenal organique de la Cpi offre les clefs pour l’y contraindre.

IV- RÉCLAMATION DE 450.000 000 FCFA, PREUVE DE L’IMMORALITÉ CHRONIQUE DE OCAMPO, ET, DE L’INNOCENCE ACQUISE DE GBAGBO

L’auteur de cette grave information cite ses contemporains survivants, pour attester de la véracité de l’information, qu’il donne, en sa double qualité de patron de presse et de personnage public.

Il va donc sans dire que, jusqu’à preuve du contraire, il y a lieu de donner acte à Monsieur TIEMOKO ASSALE de ce que Monsieur Luis Moreno Ocampo, alors Procureur de la Cpi, avait exigé, du Président Laurent GBAGBO, le paiement de la somme de 450.000 000 de Francs CFA pour le suborner contre la non émission de mandats d’arrêt contre lui et ses proches, d’une part, et une suite favorable à sa requête aux fins d’enquête sur les crimes de la rébellion courant 2003, d’autre part.

Par voie de conséquence, cette autre sérieuse affaire, arrive pour attester que le Président Laurent GBAGBO n’est nullement devant la Cpi pour des crimes quelconques contre l’humanité qu’il aurait commis, mais plutôt, pour son refus de suborner le Procureur de la CPI. À preuve, le camp rebelle qui n’a jamais contesté sa responsabilité dans les crimes massifs perpétrés depuis le 18 septembre 2002, n’a jamais été inquiété, pour avoir, visiblement et vraisemblablement, payé son tribut exonératoire de responsabilité pénale devant la Cpi.

À TOUTES FINS UTILES :

Il faut indiquer que les faits rapportés se situent à l’époque où Monsieur Dramane OUATTARA et ses amis rebelles du RHDP avaient réussi à enlever le Président Laurent GBAGBO, le 11 avril 2011, avec l’appui militaire notoire de Nicolas Sarkozy, et le tenaient en état de séquestration à Korhogo.

À cette époque, dame Odehouri-KOUDOU Géraldine, avant de rejoindre Monsieur AFFI N’guessan dans son imposture, avait bénéficié de toute la confiance du Président Laurent GBAGBO, qui l’avait nommée, comme indiqué plus haut, dans son Cabinet, en qualité de Conseillère spéciale aux affaires juridiques.

En cette qualité, après l’enlèvement du Président Laurent GBAGBO le 11 avril 2011, dame Odehouri Géraldine, exilée, au départ au Ghana, était en charge de la désignation du Collectif des avocats devant forcer la main à un Dramane OUATTARA allergique au respect des règles de droit, et qui privait le Président Laurent GBAGBO de tout droit de visite à Korhogo.

En cette qualité, des sources bien renseignées, rapportent que les cotisations levées par les proches du Président Laurent GBAGBO, à l’effet d’assurer les honoraires des avocats, devant briser le verrou de Korhogo, furent mises à disposition, en mains propres, à l’ancienne Conseillère juridique, Me Odehouri Géraldine.

Qu’après cette responsabilisation, l’avocate délocalisa aussitôt son exil à Cotonou, d’où elle rejoignit Monsieur Affi N’guessan pour faire ce qu’ils sont en train de faire jusqu’à ce jour.

Dès lors, les proches du Président Laurent GBAGBO qui avaient avancé les honoraires de l’équipe d’avocats, devant briser le verrou de Korhogo, demeurent encore, à ce jour, dans l’attente des reçus valant acquit libératoire des sommes réellement avancées au pool d’avocats constitués, alors que le Président Laurent GBAGBO était encore en séquestration à Korhogo.

Cette affaire éclate donc à propos afin que toutes ces zones floues du dossier Cpi soient élucidées, surtout les raisons pour lesquelles le peuple Wê n’est pas informé du montant à cotiser afin de voir l’enquête sur le génocide dont il a été victime, pendant 10ans, débuter, si tant est que la mise en œuvre des poursuites des crimes, par la Cpi, est assujettie au versement préalable d’une caution par les victimes, et donc au plus offrant.

C’est le lieu d’insister sur le fait que le dossier des 450.000 000de francs CFA présente un intérêt tellement pressant, qu’en cas de résistance de la part du principal sachant de la question portant subornation d’Ocampo, Me Odehouri-KOUDOU Géraldine en l’occurrence, il n’y aura pas d’autre choix que le recours aux voies de droit.

Afin que la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, triomphe !

L’Activateur Tchedjougou OUATTARA
Roger Dakouri Diaz

NB:
Elle croyait qu’en instiguant des journalistes, elle réussirait à ternir l’image et du Président Laurent GBAGBO et de ses proches. Mais, elle sera tenue de rendre doublement compte des circonstances dans lesquelles elle a rencontré le sieur Ocampo pour lui proposer le paiement de 450.000 000 de Fcfa contre le sursis des mandats d’arrêt concernant le Président Laurent GBAGBO, la 1ère dame Simone et le ministre Blé Goudé, d’une part, et l’usage qu’elle a fait des 50.000 $ qui lui avaient été remis pour le compte des avocats devant se rendre à Korhogo, et parmi lesquels se trouvait l’avocat sénégalais, Me Cyr-Clé.

Elle rapportera les reçus de la remise effective de cette colossale somme à ces avocats dont certains avaient réussi à briser le verrou de Korhogo. On ne lâchera rien.

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Une pensée sur “Quand les langues se délient, elles chargent Ocampo

  • 29/10/2017 à 00:40
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    Rien rien rien

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