Quand la démocratie fiche le camp…

Peut être une image de texte qui dit ’i POUR 132 CONTRE 106 NOMBRE DE VOTANTS SUFFRAGES EXPRIMÉS MAJORITÉ ABSOLUE 243 238 120’
Un amendement gouvernemental permettant la suspension du contrat de travail, et le licenciement à l’issue de 2 mois, des salariés [hors soignants] concernés par la présentation d’un pass sanitaire et qui refuseraient de s’y conformer vient d’être adopté à l’Assemblée.

Malgré les évidences…, malgré les incohérences…, malgré la force et la diversité des interventions et des propositions de presque tous les groupes de l’Assemblée qui démontrent que cette loi est bâclée, inadaptée et à bien des égards inapplicable : La majorité présidentielle qui ne s’attendait sûrement pas à une telle résistance parlementaire, s’est braquée et s’enlise.

L’article premier du projet de loi relatif à la crise sanitaire qui instaure la généralisation du passe sanitaire est certes adopté, mais aux forceps et avec un amendement qui supprime cette obligation dans les hôpitaux, les EHPAD et les lieux de santé, amendement adopté contre l’avis du gouvernement.

Avec des délais de débats parlementaires impossibles à tenir, la majorité s’entête donc à avancer aveuglément, coûte que coûte, sourde à tous les arguments, et s’enfonce de plus en plus dans ses certitudes et dans ses erreurs…

Je suis de tous les débats pour continuer a faire entendre nos arguments contre la vaccination obligatoire et contre cette loi inique. Puis le Sénat devrait prendre le relai de la contestation qui aujourd’hui s’est généralisée dans les rangs de l’Assemblée.
Jean-Paul Lecoq