quand Kandia se fâche, son franç(ais) parlé dérape !

Comme l’école est obligatoire, que les enfants par définition même sont mineurs, comment pourraient-ils « démissionner » de leur plein gré? Ah, chère ministre de l’Éducation nationale qui n’a pas terminé son éducation !

Troubles à l’école – Kandia Camara:  » Les perturbateurs seront arrêtés et traduits en justice », le retour de la chicotte préconisé

La ministre de l’éducation nationale Kandia Camara n’entend pas plier face à l’ampleur du phénomène d’anticipation des congés constaté dans des établissements scolaires de Côte d’Ivoire. Ce mardi 12 décembre au cours d’une rencontre avec les parents d’élèves, les chefs de communautés et des acteurs de la société civile, elle brandit la fermeté. 
 » Tous ceux qui seront pris, seront arrêtés et seront traduits en justice », a menacé Kandia Camara en réponse aux troubles constatés dernièrement dans des établissements scolaires, avant de donner pour ultimatum. La journée de ce mercredi est  la reprise des cours. Un délai de rigueur pour lequel elle insiste sur la présence de tous les élèves au risque de se faire renvoyer.  » Tout élève qui sera absent ce mercredi au cours sera considéré démissionnaire », martèle-t-elle, avant de révéler tout en citant le nom de deux individus mineurs mis aux arrêts par la police. Ainsi, apprend-on, parmi les fauteurs de troubles se trouvent des gens qui n’ont rien à avoir avec l’école.
Dans le même sens, la ministre de l’éducation nationale a donné instructions à ses collaborateurs chefs d’établissement d’identifier les fauteurs de troubles pour afin qu’ils soient radiés. Car dit-elle, si rien n’est fait, ces perturbations amputeront trois semaines dans le calendrier scolaire. Pour Kandia Camara, le temps de poser des actions concrètes et courageuses est arrivé. Mais cela ne saurait se faire sans l’implication des parents précise-t-elle. D’où la rencontre expresse convoquée ce mardi 12 décembre et qui a vu la participation de la ministre Koné Mariétou de la Solidarité de la Femme et de la Protection de l’Enfant, des défenseurs des droits de l’homme, et des femmes indignées de Côte d’Ivoire.
Pour Koné Mariétou, le gouvernement fait sa part en créant les conditions d’études, mais les parents et les familles doivent aussi faire leur part. Elle ajoute que face à ce vent de perturbations « rester silencieux, c’est cautionner le comportement de nos enfants ».
Selon le point de la situation des troubles dans l’école ivoirienne, toutes les régions du pays sont touchées par le phénomène d’anticipation de départ en congés de Noël. Officiellement, le début des congés est pour le 22 décembre. Des propositions faites par les participants ont entre autres tournées autour du retour de la chicotte à l’école, l’arrêt des notes à la veille des congés.
Richard Yasseu
source: rédaction Poleafrique.info