quand Hambak louait le Président Gbagbo

Que dirait aujourd’hui notre imprimeur devenu ministre de la rébellion étatique ?

«J’ai été un farouche opposant à votre politique. Et nous nous sommes affrontés à certains moments, et souvent en des termes pas toujours catholiques. Mais j’avoue que pendant ces moments-là, vous m’avez appris beaucoup de choses, l’humilité, le pardon et la grandeur d’esprit. Et je voudrais ici devant mes parents vous demander pardon pour les torts que j’ai pu vous causer».

Notre Voie – 21/11/2009

Le président Laurent Gbagbo a rendu visite à chacune de ses étapes, aux membres du gouvernement originaires des localités visitées.

A Mankono, il s’est rendu chez le ministre de l’Intégration africaine Amadou Koné. Il en a fait autant à Séguéla où il a rendu visite au ministre des affaires étrangères Youssouf Bakayoko qu’entouraient ses parents.

Il a également rendu visite au ministre des nouvelles technologies de l’information Ahmed Bakayoko. Il était lui aussi entouré de ses parents qui ont dit des prières pour le président de la République.

Très ému, le ministre Ahmed Bakayoko a fait devant ses parents amende honorable auprès du président Gbagbo pour tous les désagréments causés à son égard dans le cadre du combat politique : «J’ai été un farouche opposant à votre politique. Et nous nous sommes affrontés à certains moments, et souvent en des termes pas toujours catholiques. Mais j’avoue que pendant ces moments-là, vous m’avez appris beaucoup de choses, l’humilité, le pardon et la grandeur d’esprit. Et je voudrais ici devant mes parents vous demander pardon pour les torts que j’ai pu vous causer», a indiqué le ministre des NTIC.

Il a ensuite rappelé comment il a rencontré le président Laurent Gbagbo il y a 15 ans. Il était propriétaire de l’imprimerie ROTO 2000, où on tirait l’ex-journal La Voie. Et il avait, selon lui, un contentieux avec le journal, et s’il devait user de ses droits, il ne serait pas tiré. C’est alors, indique le ministre Ahmed, la petite sœur du président, Jeannette Koudou l’a mis en contact avec le président Gbagbo. C’est comme cela que le problème avait trouvé une solution heureuse.

A la suite du ministre, ses parents ont demandé un jumelage de la ville de Séguéla avec la ville de Gagnoa.

B.S. bogasivori@yahoo.fr
Avec Maître Zokou Seri
Alexis Gnagno
2 juin 2016