Ouattara au Rwanda

Le Président Ouattara, s’est entretenu ce matin 27 avril 2018, à Kigali, avec Ellen Johnson-Sirleaf, lauréate 2017 du Prix Mo Ibrahim, qui recevra son prix dans la soirée. Notre président volant s’est rendu au Rwanda, déjà l’avant veille de la cérémonie pour saluer le président Paul Kagamé et visiter le Mémorial du Génocide Rwandais de Kigali. Érigé en musée, gardien de la mémoire des victimes de la tragédie rwandaise de 1994, les ossements de plus de 250.000 victimes y sont aussi conservés.

Selon le site de la présidence ivoirienne, pendant son séjour à Kigali, Ouattara fera avec le Président Paul Kagamé, -l’actuel Président en exercice de l’Union Africaine-, « un tour d’horizon des questions africaines et internationales, notamment la contribution de la Côte d’Ivoire en sa qualité de membre du Conseil de Sécurité des Nations Unies, pour la période 2018 et 2019 ».

Mais revenons au prix Mo Ibrahim qui récompense des Chefs d’État ayant exceptionnellement amélioré la sécurité, la santé, l’éducation, le développement économique et les droits politiques dans leurs pays et transféré démocratiquement le pouvoir à leurs successeurs.

L’édition 2017 va honorer l’ex-Présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, dont le parcours rappelle un peu celui du chef d’état ivoirien offert le 11 avril 2011, sur un plateau ensanglanté par la communauté internationale au peuple ivoirien, tellement fatigué et démoralisé par la dictature du Président Gbagbo. Version officielle.

Toujours selon la version officielle, la dame de fer libérienne aurait pris la tête d’un Liberia complètement détruit par la guerre civile, elle aurait mené un processus de réconciliation centré sur la construction d’une nation et ses institutions démocratiques. Durant ses deux mandats, elle aurait œuvré sans relâche pour le peuple libérien. Comme rappelé par les médias en ce jour, sous sa présidence, le Liberia était le seul pays sur 54 à s’être amélioré dans toutes les catégories et sous-catégories de « l’Indice Ibrahim de la gouvernance africaine ». Cela lui a permis de remonter de dix places dans le classement général de l’Indice au cours de cette période.

Ouattara a déclaré qu’il admirait beaucoup cette femme battante, économiste, comme lui, formée aux États-Unis, comme lui. ‘’C’est une femme formidable’’, a-t-il dit. Elle a été la première femme élue au suffrage universelle à la tête d’un État africain. Et a été co-récipiendaire du prix Nobel de la paix en 2011″.

Et le nouveau Courrier de terminer son reportage sur ce thème, en rappelant qu’Alassane Ouattara profitera aussi de l’occasion pour saluer et féliciter ‘’son ami’’ Mo Ibrahim pour l’instauration de ce prix.

J’ai envie de rajouter qu’il essaiera certainement de poser des jalons pour l’attribution du prix Mo Ibrahim 2018. Il a certainement une idée en tête d’un possible lauréat pour l’édition 2018 ! Il lui faut un peu d’aide ; le pauvre, tout le monde l’abandonne : les préfets lui suggèrent d’enfin actionner la marche avant, première vitesse et non la marche arrière en matière de pardon et réconciliation. Idem pour certains ecclésiastiques.
Même la mariée PDCI a écourté sa lune de miel. Et madame Bédié de rajouter un affront : elle a choisi ce week-end de faire son gala annuel charité à … Paris ! Imaginez cela, une première ! mais aussi et surtout une manière de marquer son détachement de l’amitié tutélaire du couple présidentiel ! D’ailleurs Monsieur et madame Ado ne figurent même pas parmi les invités d’honneur !

Pauvre Prado qui se trouve le dos au mur. Nous ne saurons pas ce que Macron Emmanuel, -littéralement « Gott mit uns »-, ou Jupiter en version plus sécularisée- lui aura soufflé à l’oreille lors de son dernier passage à Paris. Mais une chose est sûre, au niveau du toucher et des mamours, Manu aura préféré s’adosser à la puissance américaine plutôt qu’à celle de la 5ème puissance économique mondiale, cette CIV dont l’émergence se peaufine en coulisses, jusqu’à exploser en 2020 ! Enfin, peut-être un peu comme les missiles français qui auraient du briller de tous leurs feux en Syrie, et qui se sont étouffés au décollage.

En attendant, entre deux avions, il trouvera certainement le temps de monter également un dossier de candidature au Nobel de la Paix.
Après tout, n’est-il pas au moins aussi grand que la Dame du Libéria?

Shlomit Abel, 27 avril 2018

le Chef de l’Etat, Alassane OUATTARA, a visité le Mémorial érigé en souvenir du génocide rwandais. ‬

En marge de la Visite d’Amitié et de Travail qu’il effectue au Rwanda, le Chef de l’Etat, Alassane OUATTARA, a visité ce jeudi 26 avril 2018, le Mémorial érigé en souvenir du génocide rwandais. ‬

Publiée par Présidence de la République de Côte d'Ivoire sur vendredi 27 avril 2018

PS : partie retrouvée, écrite il y a deux semaines, et que je croyais perdue….
Après le gala de Children of Africa, se profile à l’horizon le Gala de la Fondation de madame Bédié, « Servir ».
Mais un gala « décentralisé à Paris, à l’hôtel Intercontinental, ce soir, 27 avril, en raison de « tensions » entre son époux et le chef d’état ivoirien , c’est du moins la version de la Lettre du Continent! La preuve les cartons d’invitations ne mentionnent même pas le couple présidentiel, « contrairement aux éditions passées »
Alors toute cette pub à grand renfort de com nous présentant un rabibochage entre les alliés d’hier, ces comparses de la rébellion qui pensaient s’étirer au pouvoir pendant des années, alternativement en gesticulant par les airs et en buvant et fumant, n’ont donc pas fumé le calumet de la paix. C’était une réunion de com, sans plus, chacun campant sur son camp, Ouattara confisquant le pouvoir, et Bédié exigeant qu’il tienne sa promesse d’alternance…
Et entre temps sur la toile, un cercle proche du préfet, nous propose Gon Coulibally, reproduction de Ouattara dans sa santé défaillante, voire même dans son sourire souffreteux. Après-tout, n’a-t-il pas subi une greffe du foie au début du mandat de Ouattara pour compenser une cirrhose qui lui aurait écourté la vie ? Quelle chance de bénéficier du coup de pouce ami et financier, et surtout de trouver aussi rapidement un donneur compatible, comme ça, d’un claquement de doigt ! Ah certainement que madame Ouattara et son carnet d’adresses de Children of Africa y sont pour quelque chose ! Des gens si bien, et au dessus de tous soupçons !