maitre Habiba Touré sur les incohérences de la CPI

Me HABIBA TOURÉ RÉAGIT :

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 » Monsieur Alassane Ouattara lorsqu’il écrit son courrier en décembre 2010, n’est pas le président de la République de Côte d’Ivoire. S’il était le président de la République de Côte d’Ivoire, comment expliquez-vous qu’il ait prêté serment en réunissant monsieur Sarkozy et les autres en mai 2011? Si monsieur Ouattara a estimé qu’il fallait qu’il prête serment en mai 2011, c’est qu’en décembre 2010, il n’était pas le président de la République de Côte d’Ivoire. Donc, comment pouvait-il saisir la CPI? Dès avril 2011, monsieur Ocampo qui n’était pas saisi – la Cour n’était pas saisie – a demandé à ce que l’on neutralise le président Gbagbo, pour lui. C’est judiciairement scandaleux, puisque ça ne répond à rien. Deuxièmement, au moment où la CPI autorise le procureur Ocampo à mener des investigations, on est déjà en octobre 2011. Et le 29 novembre 2011, le président Laurent Gbagbo est transféré .

LA CPI SERT DES INTÉRÊTS POLITIQUES
En à peine un mois, monsieur Ocampo a estimé qu’il avait suffisamment d’éléments de preuve nécessitant son transfert au regard des faits qui lui sont reprochés durant la crise post-électorale. Et cela ne fait que mettre en évidence le fait que la Cour, instrumentalisée ou pas, sert des intérêts politiques et pas les intérêts des victimes, et pas les intérêts de la justice. Donc, il est important à mon sens que ça puisse permettre qu’aboutisse la demande de mise en liberté provisoire du président GBAGBO »

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