le général Kassaraté, deuxième jour

C’est un mauvais point pour l’Accusation.
Le Général Kassaraté qu’il a appelé à la barre comme témoin dans le procès Gbagbo et Blé Goudé a dédouané le président Gbagbo en ce qui concerne sa maîtrise et gestion de situation militaire pendant la crise post-électorale.
En effet, le Général Kassaraté a fait savoir qu’il n’est pas certain que le président Laurent Gbagbo soit informé de tout ce qui se passait sur le terrain au plan militaire pendant la crise de 2010-2011. Selon Kassaraté, c’est le chef d’Etat-major particulier du Président de la République qui doit transmettre tous les messages que l’armée envoie au Président Gbagbo. Et ce chef d’état-major est le Général Touvoly Bi Zogbo.
Kassaraté a indiqué qu’il lui est difficile de savoir si ce dernier le faisait intégralement. « Il me sera difficile de savoir s’il transmet tous les messages. Lui seul sait ce qu’il en fait. Il agit de son propre gré », dit-il. Sur ce, le procureur fait savoir à Kassaraté qu’il avait dit dans sa déclaration préliminaire que selon la Constitution, le Président Gbagbo doit être informé de tout de ce qui se passe dans l’armée. « Ce n’est écrit nulle part dans la Constitution que le chef d’état-major particulier doit informer le président de la République de tout. Je n’ai jamais dit cela », a-t-il rejeté.

Auteur: César DJEDJE MEL – ivoirematin, com

#1erAccrochage KASSARATE S’EN PREND AU PROCUREUR POUR FALSIFICATION…

Le procureur vient de montrer 2 document pris dans le bureau de Philippe Mangou portant la signature de Kassaraté:

Le premier : C’etait une lettre à son propre aide camp et dans laquelle il lui demandait l’envoi d’armes et de munitions…

Kassaraté s’est violemment opposé au procureur. Il dit que ce document est FAUX car le document ne porte pas entièrement sa signature et que son aide de camp est toujours avec lui. De ce fait , comment est ce qu’il peut envoyer une lettre à son aide de camp qui est toujours avec lui sur une demande d’armes ?

Le deuxième : c’était une lettre au commandant de la brigade d’abengourou

Kassaraté : Je ne le reconnais pas. Ce n’est pas ma signature.

Le juge à kassaraté : Comment expliquiez vous ça?

Kassaraté : Quelqu’un imite ma signature. Je ne sais qui ? Mais quelqu’un imite ma signature.