la CPI, en ce 7 février 2017

Un grand merci à Serge Koffi, Patricia Winnie Kplé Kô,  Marie Dutheuil, Carole Attioumou Epse Serikpa, Claudine Hermine Cojan, Excellence Zadi, Ernest Azigbo Gbi, Léo Cote d’Ivoire, Fier Ivoirien, Petit Koffi pour leurs informations et commentaires…

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Ce matin avant le passage du 31eme Témoin, l’ex-sergent chef Sinaly, Me Altit s’est prononcé sur la fameuse vidéo prise au Kenya et versée au dossier de l’accusation.
Me Altit: »il nous faut entendre les enquêteurs et les techniciens pour comprendre la crédibilité du témoin Salifou Ouedraogo et les précédents témoins. Les enquêteurs et les techniciens doivent s’expliquer sur cette vidéo sur le Kenya.

Le nouveau témoin est un sergent chef à la retraite, est né le 3 mars 1949 à Mankono-/Cote d’Ivoire , et ex formateur dans le domaine de la transmission dans l’armée Ivoirienne. militant du PDCI RDA , Sergent chef militaire à La retraite. Il habite à la riviera Golf. Mr Sinaly était en réalité un espion pour le compte de la rébellion d’Alassane Ouattara.

Témoin parce que pendant la crise , il avait des appareils d’écoute privée. Selon lui cetait disponible à tous.C’est a dire captait les transmissions des conversations De la Garde républicaine , de la gendarmerie et de la police via La fréquence : 144 MGH BANDE VHF. C’est un gros DELIT ça.

Il a l’air serein mais on fait rien avec ça , il sera démonte et découpe en petits morceaux.

Avec l’actuel témoin à la CPI (Il était patron de la société de sécurité privée BIP assistance) on réalise avec choc que n’importe qui pouvait écouter avec un appareil chez lui à la maison ce qui se disait dans les réseaux de communication de l’armée. Notamment la gendarmerie la police et la garde républicaine. Leur communication n’était pas protégée.
Il affirme lui-même que ce n’est pas normal pour la sécurité d’un pays.
Bon Il ne nous apprend rien, quand le chef d’Etat major lui-même est un traître, devenu aujourd’hui ambassadeur de la rébellion, c’est pas surprenant. Le pays était exposé, en plein air au marché d’Adjamé.
Bonjour à vous camarades, la lutte continue.

Celui-ci est à la barre ce jour parce qu’il a réalisé des écoutes téléphoniques de la police, la gendarmerie et la garde qui émettaient sur la bande de 144 mega.  Il faisait des écoutes illégales, mais à la cpi cela est une Gloire.

le procureur a dit qu il n’a pas déposé sa déposition au dossier d’accusation, donc ne sera pris en compte que sa présente deposition orale. De plus, il affirme n’avoir enregistré aucune des écoutes pirates qu’il faisait durant la crise de 2011, et donc nous n’avons que sa parole comme seul élément de preuve.
Le témoin s exprime en un français impeccable, donc on attend le contre interrogatoire de la défense, en espérant que ce témoin qui comprend bien les questions du procureur, ne jouera pas à l’âne, comme ses prédécesseurs, quand il s agira de répondre à la défense.

Que peut on retenir?
On retient que le témoin en l’occurrence le sgt chef dosso sinaly est un plaisantin qui écoutait les fds par plaisir comme l’on écoute la radio fréquence 2(radio nationale)pour se divertir.

LA DEFENSE DE GBAGBO SOULÈVE PALABRE A LA CPI

Ce matin avant que le nouveau témoin n’arrive pour déposer, la défense du président LAURENT GBAGBO s’est interrogé par devant le juge sur la deposition du témoin burkinabé d’hier concernant la vidéo présentée qui en réalité est du Kenya

Me ALTIT : << Hier le témoin s’est plusieurs fois rétracté sur une vidéo qu’il a versée au bureau du procureur montrant des personnes entrain d’être brulées. Lorsque cette vidéo fut présentée, la défense du président Gbagbo lui a demandé s’il reconnaissait la personne brulée; il a dit OUI. A notre grande surprise plus de 3 fois il s’est rétracté et a dit NON qu’il s’est trompé de vidéo. Nous nous interrogeons donc sur la crédibilité du témoin qui a frôlé la folie a t’il dit. Nous Sommons donc le bureau du procureur de nous expliquer sur les méthodes d’interrogations des témoins. Comment ça se passe t’il et comment les enquêteurs. Cela éclairera les lanternes de la chambre.>>
Gbêh gbêh gbêh…CHAPEAU Me ALTIT et Me OSHEA

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Le témoin-écouteur du jour a remis ses notes à un procureur de la cpi ki les a photocopiés mais il ne sait pas où sont les originaux parcequ’ l a bcp déménagé. Mais ça doit être dans sa chambre. Il faisait les écoutes pirates dans sa chambre….Bon, donc la cpi a laissé les services de renseignements hyper sophistiqués de la France et des USA, de l’ONUCI, pour nous présenter « papy » qui faisait des écoutes pirates depuis sa…….CHAMBRE, via un vieil appareil qui ne lui permettait même pas d’enregistrer ses écoutes. Et en plus, il a perdu les originaux de ses notes. Donc on parle de quoi là ??? Bon, là, je n ai plus de mot, la cpi est vraiment tombée très très bas !

Le témoin-écouteur de ce jour nous dit ke les forces de l’ordre kil écoutait se savaient écoutées et des fois lors d’une conversation l’un disait à l’autre pour la suite de la conversation « appelle-moi sur le cellulaire…. »
Et lui ne pouvait pas écouter les cellulaires. Comment se fait-il que ce « témoin » entendait les conversations des policiers gendarmes et armée ONUCI ect mais pas l’armée française,là faut le faire !

Tu utilises le matériel de BIP ASSISTANCE une société du général TANNY EHUENI ancien commandant supérieur de la gendarmerie sous BEDIE pour espionner les FDS et tu dis ne pas rendre compte à BEDIE de tout ce que tu faisais.
Sgt chef SINALY!

« Je ne travaillais pas avec les gens du golf mais j’avais un ami là-bas que j’informais  »
SINALY témoin du jour   » je n’étais pas au service du golf « , mais j’informais un ami basé au golf de la situation.  » je préfère passer à huis clos pour dire son nom ». donc interruption de l’audience

En réalité , BIP ASSISTANCE a été toujours existé à l’ombre de Bédié. Et ces personnes qui y travaillaient captaient les transmissions. Si ce monsieur avec les équipements de BIP ASSISTANCE écoutaient les transmissions des FDS depuis sa chambre. C’est que quiconque pouvait le faire aussi. Et depuis le golf ils y étaient nombreux et créaient des embuscades à nos hommes de terrain. Le réseau n’était pas protégé et c’est très grave pour le pays.
L’armée a merdé sur ce coup et c’est la faute à Mangou.

Dites moi, les juristes, est il légal en Côte d’Ivoire de pirater les réseaux de communication de l’armée? Si Non, alors la CPI semble n’avoir aucun remords à écouter le témoignage d’un malfaiteur venu accabler un homme démocratiquement élu. Au Burkina ce sont les autorités légales qui ont mis Djibril Bassolé et Soro sous écoute.
Alors dites moi si le témoin actuel de la CPI doit être mis en état d’arrestation dès maintenant ou pas.

Le témoin à la barre aujourd’hui, nous donne une partie des réponses aux questions qu’on se posait. Notamment les raisons des embuscades dans lesquelles les forces de défense et de sécurité tombaient et mouraient de façon récurrente dans leurs missions de protection de la population. La coalition rebello-rdr piratait les fréquences radio de la police, la gendarmerie et la garde républicaine et donnait les positions de celles-ci. Le témoin devra après nous dire à qui il livrait les infos qu’il récoltait assidument et répondre de tous les assassinats des Fds dans les embuscades.
Rappelons que c’est un délit d’écouter les fréquences des forces de défense et de sécurité d’un pays.

PLUSIEURS INTERROGATIONS QUE DEVRAIT ENDOSSER LA DÉFENSE POUR MIEUX COMPRENDRE

Comment un témoin de surcroît citoyen civil, peut être autorisé ou capable de brouiller les fréquences radio de l’armée régulière de Côte d’Ivoire?
Où a-t-il eu le matériel qui a servi à l’opération?

Pourquoi la France qui contrôle militairement la Côte d’Ivoire: 43e BIMA, LOMO NORD, LICORNE, accuse donc le Président Gbagbo, un civil retranché dans sa résidence d’avoir tué des civils?

Pour le compte de qui, Sinaly, leur témoin du jour, brouillait-il les fréquences radios des FDS? Et a quelles fins étaient elles brouillées?

Dans un pays normal, qui a le droit de mettre des institutions ou des personnalités sous écoute?

Pourquoi le Président Gbagbo qui était convaincu que OUATTARA était le chef rebelle, n’a-t-il jamais été accusé dans ce faux procès de l’avoir mis un seul jour sous écoute ?
Nous attendons les Avocats de La Défense de se faire porte-paroles de nos préoccupations.

La Compagnie de téléphonie #MOOV est impliquée dans cette histoire d’écoute ! Quand ce témoin parle de <<réseau libre>>, c’est aux « puces flottes Moov » qu’il fait allusion !!!
PS: Ce réseau est utilisé par tous les corps, de la Police jusqu’aux militaires en passant par la Gendarmerie.
NB: Cette société fortement tenue par des caciques du régime (Koné Dossongui pour ne cité que lui).

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 Sinaly dépose contre la France

Le témoignage du vieux Sergent Chef à la retraite nous dit à l’heure du déjeuner une seule vérité de ce 08/02/2017. Tous les réseaux de communication de l’Etat de Côte d’Ivoire étaient en gestion « libre » ou piratée. Deux moments de ce témoignage nous le disent.

1.- Atlas, une autorité du réseau GR ordonne de façon subliminale à « Dogbo Blé de cesser de tuer les gens ». Or la seule autorité pouvant ordonner à Dogbo Blé dans ce réseau c’est bien Dogbo Blé lui-même.
2.- Il parle de Colis du Novotel à déposer à Lingo. Il prend ce morceau d’info. Et le soir il apprend de Rfi ou autre radio et TV qu’il s’agissait d’enlèvement de français Lamblin ou lambelin….

Si les réseaux des transmissions de l’Etat de Côte d’Ivoire ont été piratés lors de la crise post-électorale, on peut aisément comprendre l’orchestration de la désinformation et la diabolisation du régime d’alors par les pirates dont a pu dire à tort ou à raison que le centre de commandement était précisément à la GR de Treichville.

Sinaly, un vieux Sergent Chef des transmissions militaires a été choisi pour valider les tristes allégations construites par Sarkozy et Wattara le chef Siratigui de Kong.

Faut-il dire ici que l’Etat de Côte d’Ivoire a versé un gros salaire à des gens pour mettre fin à ce piratage. Ils ont préféré prendre les sous et s’exiler en Asie et au Qatar!!!!
Jikel Naako de Naako

#CpiEtHeresie : Le témoin de Dramane OUATTRA, écouteur des communications sécuritaires de l’Etat, en proie à un début de commencement de preuve…
En matière d’administration de preuves dans une procédure judiciaire, surtout criminelle, il y a ce qu’on appelle « un début de commencement de preuve ».

Qu’est-ce donc un « début de commencement de preuve  » ?

Un début de commencement de preuves suppose, en effet, que celui qui invoque des éléments de charge, contre autrui, doit être en capacité de produire, ne serait-ce qu’un indice, au moins, de nature à permettre à la Justice d’en vérifier la véracité ou non, et par voie de conséquence, la culpabilité de l’auteur supposé sur cette base.

Ainsi, par exemple, lorsqu’on accuse quelqu’un d’avoir tenté d’empoisonner autrui, au moyen d’un breuvage, il faut être à même, soit de représenter le reste du produit mortel, soit de présenter le récipient dans lequel ledit poison a été écrasé.

Cela évoqué, et dans l’attente du contre-interrogatoire du temoin, demain jeudi 9 février 2017, par les Défenses du Président Laurent GBAGBO et du ministre Blé, il nous plaît de mettre en relief les faiblesses criantes de ce à quoi nous avons assisté ce jour, mercredi 8 février 2017, avec ce 31ème témoin à charge, le dénommé SINALY.

Pour l’essentiel, rappelons que Monsieur SINALY s’est présenté, ce jour, devant cette haute Cour pour alléguer que, pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, il avait pris sur lui d’établir, à son domicile, une station d’écoute des Communications des Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire.

Aux questions, et de l’accusation, et de la Présidence de la Cour, Monsieur SINALY soutient qu’il n’est ni en capacité de représenter l’appareil utilisé, ne serait-ce qu’à titre de pièce à conviction, ni l’enregistrement sonore issu de ces écoutes ;

L’homme offre seulement de ne produire que des copies de ses propres transcrits, est-il prétendu, des propos qu’il aurait entendus lors de ces écoutes ;

Monsieur SINALY se présente donc devant cette auguste juridiction de la Cpi, afin qu’il soit tiré avantage, contre le Président Laurent GBAGBO et le ministre Blé Goudé, des seules « copies » de ses propres transcrits, attestant, selon lui, des propos tenus par les FDS.

En présence d’une telle situation, et sans nulle nécessité d’en juger de la légalité de l’entreprise de l’homme, il importe plutôt de mettre en évidence le caractère fantaisiste de telles allégations.

DE L’ABSENCE D’UN DÉBUT DE COMMENCEMENT DE PREUVE

Comme rappelé plus haut, en matière d’administration de preuve, sur la partie qui évoque une charge, pèse le fardeau d’un début de commencement de preuve.

Or, en l’espèce, sieur SINALY est dans l’incapacité absolue de présenter son outil de travail, ne serait-ce que pour permettre à la juridiction de céans, de recourir, le cas échéant, à dires d’expert, pour convenir si cet appareil était scientifiquement adapté pour lui permettre d’obtenir les résultats allégués ;

Pis, le témoin ne rapporte pas les enregistrements litigieux, ni n’offre de les produire ;

Qu’il se contente tout simplement de la production de copies de ses propres manuscrits, unilatéralement établis ;

Or, les trancrits de Monsieur SINALY, lequel ne justifie, au demeurant, d’aucun serment, ne sauraient emporter valeur probante, n’étant, ni officier de police judiciaire, ni greffier audiencier assermenté, ni Huissier de Justice.

Il suit de tout ce qui précède qu’il ne peut être tiré la moindre conséquence de droit des allégations de sieur SINALY, lequel est dans l’incapacité absolue de faire, ne serait-ce qu’un commencement de preuve, quant à la réalité même des écoutes alléguées.

Car, s’agissant de preuves scientifiques, à cette allure, il écherra à n’importe qui de se prévaloir d’une telle mission analogue, sans la moindre obligation d’en rapporter un début de commencement de preuve.

D’où la nullité de cet autre témoignage.

Tchedjougou OUATTARA Toujours
Roger Dakouri Ledj

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