Kandia Camara fait un don “spécial” à la famille Gbagbo

Kandia Camara a fait un don de 26,6 millions FCFA aux femmes des villages de la sous-préfecture de Bayota et à la famille de Gbagbo, lors d’une cérémonie à Blouzon.

“Mes chères sœurs de Blouzon, grâce à votre invitation, quelque chose que certains auraient du mal à croire, vient de se produire en Côte d’Ivoire, ici à Blouzon”, a annoncé la ministre Kandia Camara.

Elle a ajouté que le fait que les ministres Anne Ouloto, Aimée Zébéyoux et elle, toutes membres du gouvernement, aient pu se rendre sur la tombe de la mère de l’ex-président Laurent Gbagbo, pour saluer sa mémoire et présenter les condoléances du président Alassane Ouattara, de la Première dame, du Premier ministre et de l’ensemble du gouvernement est un fait “extraordinaire” et dénote que “la vraie réconciliation” vient de se produire.

Elle a dit ses remerciements aux enfants de la défunte qui, “s’ils n’avaient pas accepté, nous ne serions pas allés dans la résidence de leur maman”.

Kandia Camara a fait un don “spécial” de quatre millions FCFA à la famille.

Kandia Camara a offert personnellement samedi, quatre tricycles, 500 complets de pagnes, 600 bassines et seaux, d’une valeur globale de plus de sept millions FCFA, aux femmes des 21 villages des cantons Zédi et Nékédi, qui composent la sous-préfecture de Bayota.

Outre ces dons, la ministre a annoncé ceux du président de la République, Alassane Ouattara, d’un montant de 10 millions  FCFA, ainsi que l’enveloppe de cinq millions FCFA, du Premier ministre,  Amadou Gon Coulibaly.

Le recours aux  activités génératrices de revenu a été fortement recommandé par la ministre. Selon elle, l’utilisation de tricycle pourra améliorer les revenus des femmes du milieu agricole notamment.
yeclo.com
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mais voilà :
Post à titre exceptionnel car c’est dimanche.
Le président Laurent Gbagbo et sa soeur Jeannette Koudou n’ont nullement été consultés pour avis ou permission dans le cadre d’une visite de Kandia, ministre de l’éducation nationale de Ouattara dans leur village maternelle et sur la tombe de leur défunte mère. Les propos de Kandia Camara faisant état de leur accord pour sa venue dans le village ne sont que fruits d’un mensonge planifié et de la manipulation.
(Source: Famille, par téléphone)
#Rezopanacom.

Selon des sources fiables, cette visite aurait été préparée par Zokora Simplice avec l’appui de Alcide Djédjé, mais les noms de Gbagbo et Jeanette n’auraient jamais dû y être mêlés.
Le FPI aussi a rendu public un communiqué déclarant que le Président Gbgabo et sa soeur n’étaient pas au courant de cet hommage simulacre

 

AFFAIRE « KANDIA À BLOUZON », HALTE AUX ÉMOTIONS PUÉRILES.

Depuis le samedi dernier, une affaire de Kandia Camara qui se serait inclinée sur la tombe de la mère du président Gbagbo occupe la toile.
Mais que s’est-il passé vraiment ?
Il est connu qu’un insecte ne peut passer à travers un mur que lorsque celui-ci se trouve lézardé, et je pense bien que si Mme Kandia a eu accès à la résidence, elle a dû y être invitée. Si donc il y’a des personnes responsables de la situation à rechercher, on ne peut les trouver que parmi les cadres de Blouzon, qui lui ont ouvert les portes de la résidence.

Il n’est pas dit qu’elle serait entrée dans la résidence par effraction; c’est la preuve que celui qui détient les clés lui a ouvert les portes.

Kandia Camara est une femme politique et elle profite de toutes les situations qui peuvent s’offrir à elle pour en faire bénéficier son parti, autant que faire se peut.

Elle s’est rendue à Blouzon sur invitation de certains fils de ce petit village, membres de Concorde de Alcide Djédjé, et elle n’a fait que saisir l’opportunité que lui ont offerte ces hôtes pour se receuillir sur la tombe de maman Gado.

Au-delà de cet épiphénomène, il est bon de savoir, selon les renseignements de bonne source dont nous disposons, que les organisateurs de l’évènement ont fait croire aux femmes, que Kandia Camara venait pour leur distribuer des cadeaux, dans le cadre de la fête des mères qui, il faut le rappeler a déjà eu lieu depuis le 25 Mai dernier.
Mais dans un milieu rural où les femmes ne bénéficient d’aucun encadrement politique, tous les flatteurs sont les bienvenus et bien écoutés. D’ailleurs, pour mettre les femmes en confiance, il leur aurait été demandé de s’acquitter chacune d’une modique somme de 500f, faisant office de frais d’inscription pour bénéficier des cadeaux promis par la « généreuse donatrice ».

C’est donc par convois entiers que les femmes se sont organisées dans les villages de Gbadi, Nékédi et Zédi, pour se rendre à Blouzon, chargées de présents de tous genres; béliers, riz, bananes, etc.
En retour, il aurait été déposé à la sous-préfecture de Bayota, des lots d’ustensibles en plastique qui devraient être distribuées aux femmes dans les jours à venir, mais personne ne sait encore quelle sera la clé de distribution de ces ustensiles.

Que retenir de cette situation qui semble soulever colère et indignation des Gors?

Nous savons tous que la nature a horreur du vide, et que depuis un certain temps, le FPI semble être retourné dans la clandestinité. Aussi, devant ce vide causé par le silence du FPI, aux plans national et régional, de petits partis comme Concorde tissent-ils petitement, mais résolument leur toile. C’est ainsi que Zokora Simplice, fils du village, avec le concours de Alcide Djédjé, originaire de Zahibohio, à deux kilometres de Blouzon, ont jugé utile de profiter de la fête des mères pour se faire connaître auprès des femmes et conséquemment, auprès de leurs maris.
Le FPI est donc averti. Et au lieu de s’agiter comme un enfant à qui on a arraché un jouet, il est temps de se reveiller et de poser des actions sociales en faveur des populations.

On ne peut vivre éternellement de l’amour d’un parti, si on n’est pas formé à ça; encore que l’amour aussi, a besoin d’être entretenu. Or, nos masses rurales manquent cruellement d’encadrement et de suivi.

Kandia Camara est une femme politique; et en tant que telle, elle profitera toujours de nos faiblesses, discordes et insuffisances; c’est de bonne guerre.
Alors, trêve d’émotions épidermiques puériles; allons à la conquête d’un terrain qui pourrait échapper au FPI si rien n’est fait, car en politique comme dans la vie tout court, rien n’est jamais définitivement acquis.
Paul Kalou