janvier sera chaud à Bouaké
Bouaké a retrouvé son calme depuis vendredi mais les mutins détiennent toujours les armes et continuent les patrouilles dans les rues. Ils attendent lundi avec une confiance inébranlable mais sont méfiants. Tout comme les banques qui demandent des garanties à l’État pour ouvrir le lundi. Car elles craignent que les mutins ne s’énervent contre leurs agents si leur compte n’était pas approvisionné comme prévu.
Quant aux 3000 frci recrutés après, ils songeraient à se mutiner, eux aussi, pour avoir leur part du gâteau.
Joseph Titi